Les Reines du Shopping

Bonjour ! Aujourd’hui, nous sommes le 22 décembre et je vais vous parler de l’émission préférée des fashionistas : Les Reines du Shopping !

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Le principe : Chacune à leur tour, cinq candidates ont trois heures et un budget à respecter pour trouver une tenue, des chaussures et des accessoires en parfaite adéquation avec le thème choisi par Cristina Cordula. Le shopping se fait selon une liste de boutiques imposées et les participantes doivent également se faire coiffer et maquiller. Pendant que l’une d’entre elles écume les magasins, ses quatre rivales l’attendent au showroom, où elles peuvent suivre et commenter ses essayages. A la fin du chrono, la concurrente du jour retourne au showroom pour défiler devant les autres candidates dans la tenue qu’elle a achetée. Les quatre candidates donnent une note sur dix au look et à la fin de la semaine, l’animatrice note également les différentes tenues (son avis compte pour moitié dans la note finale) et vient annoncer qui est la Reine du Shopping, qui remporte un chèque de 1 000 euros.

Je ne suis pas une fashion-addict comme se décrivent souvent les participantes à cette émission. J’aime faire du shopping, je l’admets, mais je ne cherche pas spécialement à être à la mode, à suivre les dernières tendances. Il n’empêche que ce programme reste très divertissant. Son énorme point fort est la voix-off, qui commente l’action mais n’hésite pas à se moquer gentiment de tout le monde (même de Cristina parfois !), à faire des jeux de mots et des blagues, à rappeler ce qu’il s’est déjà passé les jours précédents, bref à rythmer le tout. Cristina, de par son accent, ses remarques et ses phrases cultes, contribue à l’ambiance comique. Quant aux candidates, elles disent souvent ce qu’elles pensent, et même si on peut trouver des exceptions, elles sont dans l’ensemble plutôt gentilles dans leurs commentaires, surtout quand il s’agit simplement de donner son avis sur un vêtement.

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Cristina Cordula commentant le shopping d’une candidate

C’est une émission facile à suivre même si on n’a pas vu les épisodes précédents. Le lundi et le vendredi, le programme est légèrement différent des autres jours : le premier épisode prend le temps de nous présenter les cinq candidates et montre leur arrivée au showroom, où elles font la connaissance de leurs rivales et commentent leur look. On les voit ensuite découvrir ensemble quel sera le thème de la semaine, avant que la première d’entre elles parte faire son shopping. Quant au vendredi, le défilé de la dernière participante est suivi de la présentation par Cristina du look idéal pour être dans le thème, puis de son arrivée au showroom où elle vient commenter la tenue de chacune et donner des conseils, avant d’annoncer qui a remporté la compétition. Mises à part ces petites particularités, chaque épisode débute par une visite du dressing de la candidate du jour, chez elle. C’est une partie qu’au début je n’aimais pas spécialement mais après m’être rendue compte qu’au moins une fois par semaine, il y a une fille qui a des dizaines – que dis-je, parfois c’est carrément plus de cent – paires de chaussures, je me suis rendue compte qu’avant même que le shopping commence, il y avait moyen de voir de belles choses. Après avoir montré sa tenue préférée, la participante donne un aperçu de sa mise en beauté quotidienne, que généralement Cristina considère comme mal faite. Ensuite, retour à Paris pour le top départ des trois heures de shopping, pendant lesquelles on suit celle qui veut être sacrée reine. C’est l’occasion de la voir visiter plusieurs boutiques et faire de nombreux essayages, sous le regard plus ou moins bienveillant de ses concurrentes et de Cristina. Les filles ont parfois la possibilité d’ouvrir une des deux enveloppes qu’on leur propose, afin d’obtenir soit un bonus soit un malus, de temps ou d’argent, ce qui peut pimenter les emplettes de celles qui prennent le risque. Quand le chrono est terminé, le défilé a lieu au showroom, les participantes notent le look du jour, et l’émission se termine par un conseil beauté sous forme de tutoriel.

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Il y a beaucoup de rumeurs qui circulent sur ce programme, comme quoi il serait truqué, que ce serait la production de M6 qui choisirait à l’avance qui gagnerait et aiderait l’heureuse élue, caméra coupée, à choisir sa tenue… Comment savoir si les anciennes candidates qui colportent ses informations ne sont pas tout simplement jalouses d’avoir perdu ? L’amie d’une de mes cousines a participé à l’émission, et voici ce qui est véridique (mais pas forcément spécifique aux « Reines du Shopping », à mon avis) : si chaque participante a trois heures pour faire son shopping, ce ne sont pas trois heures d’affilée, lors du tournage le chrono est régulièrement coupé pour faire des pauses : toilettes, repas, cigarette… Ceci peut toutefois se remarquer lors du visionnage car il n’est pas rare de voir un épisode démarrer au grand jour et se terminer dans la nuit noire. Les séquences où on voit la candidate du jour courir pour aller d’une boutique à une autre pour ne pas perdre de temps sont une mise en scène : en réalité, les deux magasins sont très proches mais pour rajouter de l’action, l’équipe de M6 demande aux filles d’aller à l’autre bout de la rue et de revenir en courant vers la prochaine étape de leur shopping. Enfin, lorsque les rivales commentent le dressing puis le shopping de la concurrente du jour dans leur espèce d’isoloir, leurs commentaires sont aiguillés par la production en off, en mode « dites-nous ce que vous pensez de cette robe, à quoi ressemble-t-elle selon vous ? » et seules les réponses les plus croustillantes sont conservées. Le cas échéant cela peut donc faire passer les participantes pour ce qu’elles ne sont pas dans la vraie vie. Tout ça pour dire qu’il ne faut pas oublier que c’est de la télé, et que dans ce monde impitoyable, un montage réussi favorise le succès, il faut donc bien en avoir conscience quand on accepte de participer.

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Exemple de défilé « Dîner avec mon ex » (oui il y a des thèmes bizarres parfois…)

Actuellement je suis avec un peu moins d’assiduité « Les Reines du Shopping » qu’auparavant, par manque de temps surtout. Je continue néanmoins à beaucoup apprécier l’émission, plus pour la bonne humeur qu’elle me procure grâce à son ambiance sympa et fun que pour l’aspect fashion. J’aime aussi les différents conseils disséminés le long des épisodes, comme par exemple quels types de vêtements vont à quelle morphologie, car cela ne sert à rien d’avoir des fringues au top de la tendance si leur forme ou leur matière nous fait ressembler à un sac. Je sais qu’il y a également eu quelques éditions des « Rois du Shopping » mais je ne les ai pas regardées. Par contre, j’aimerais bien avoir une semaine spéciale célébrités, ça pourrait être vraiment drôle, et cela s’est déjà fait dans la version allemande, alors pourquoi pas en France ?

DIY

Bonjour, bonjour,

Nous sommes le 21 décembre et aujourd’hui, je vais vous parler de ma lubie du moment : le bricolage, la décoration… Il faut dire que cela fait quelque temps que l’on refait des pièces et là, on crée une nouvelle chambre et bientôt on va aménager notre studio. L’occasion pour moi de me découvrir assez bricoleuse mais surtout très branchée déco.

Pour ma première pièce, on a fait avec l’existant. La chambre était déjà faite avec du vieux papier peint et un sol et un plafond verts ! On a donc arraché le papier peint pour y faire de l’enduit structuré et sur un mur des plaquettes de parement.

Concernant l’enduit, c’est très simple à faire et c’est une excellente alternative aux décorations murales traditionnelles (papier peint ou peinture). A vrai dire, on ne jure que par ça. Le papier peint, il faut savoir le coller droit ; à long terme, il se défait… Et c’est une plaie à enlever. La peinture, faut que le mur soit parfait, sans aucune irrégularité et faut savoir peindre sans faire de traces sur un mur tout lisse… Non, clairement, c’était pas pour nous. L’enduit permet de masquer les imperfections et est très facile à nettoyer. : un simple coup d’éponge ! Cela dure dans le temps, on peut faire varier les couleurs autant qu’on le souhaite et on peut également le décoller si on veut changer.

Pour faire comme nous, vous aurez besoin de :

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Les couteaux à enduire sont là pour appliquer le produit et la taloche permet de créer l’effet une fois le produit appliqué sur le mur.

Quant aux plaquettes de parement, vous aurez besoin des plaquettes, de la colle spéciale plaquettes et des joints. On se rend compte que faire des plaquettes prend énormément de temps et qu’il faut beaucoup de patience pour bien faire. Il faut essayer de monter un mur, en tout cas, donner l’impression que les formes des plaquettes s’imbriquent les unes dans les autres. Il est nécessaire d’encoller le mur ET les plaquettes pour une bonne adhérence : il ne s’agit pas de refaire le mur toutes les 6 semaines… Au départ, nous avions donc choisi des plaquettes avec joints, car elles semblent plus naturelles. Mais une fois que les plaquettes sont toutes collées sur le mur, il faut encore faire les joints entre chaque. C’est-à-dire mettre du produit entre les pierres et ensuite le lisser avec un petit pinceau. Cela nous a pris énormément de temps pour réaliser un simple mur. J’en ai même été découragée, car je n’ai jamais su être très patiente. Mais clairement le résultat en vaut la chandelle :

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Nos meubles (collection Norway) viennent d’un charmant magasin d’Annecy : Cocktail Scandinave qui propose des meubles massifs à de très bons prix. Cette chaîne de magasin est présente un peu partout en France.
La suspension vient de Keria et les chevets sont des récupérations dont je ne connais pas la provenance.

Pour ma deuxième pièce, les murs étaient déjà enduits, mais deux murs étaient verts et deux murs blancs. Nous avons utilisé un produit qui permet de recréer une base blanche sur un enduit ciré puis nous avons repeint en blanc. Nous avons profité d’avoir déplacé les meubles pour lasurer à nouveau le plafond. Cette pièce a donc surtout été meublée à notre goût. En fait, nous habitons proche des bois, dans une ancienne ferme retapée et nous souhaitions conserver l’aspect rustique et ancien. Encore une fois, les meubles choisis viennent de Cocktail Scandinave.

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Nous avons craqué sur ce lit pont dans lequel on se sent comme dans un cocon (collection Campagne, ne se fait plus).
La suspension vient de Leroy Merlin et nous cherchons tout le linge de lit rappelant un esprit cocooning. Je conseille Françoise Saget qui est de vraiment très bonne qualité.

Mon troisième chantier a été la mezzanine. Là encore, je n’ai fait que de l’ameublement. Nous avions pour objectif de créer un maximum de rangement pour obtenir une très grande bibliothèque et aussi avoir un coin détente pour faire des jeux ou pour bouquiner. Le tout avec peu de poids pour ne pas trop appuyer sur les fermes porteuses.

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Les étagères sont des meubles Ikea, très peu chères et fonctionnelles, nous les avons placées à côté du bureau (encore une récup) en escalier pour tenir compte de la hauteur sous plafond qui augmente au milieu de la pièce. Le vieux clic-clac a été recouvert d’un plaid blanc douillet. La table basse provient une nouvelle fois d’Ikea et est très basique. On a trouvé les deux poufs à Conforama, on souhaitait installer des poufs sympas et tout de même plus confortables que les poires dans lesquels on sait pas trop comment on tient.

Notre chantier actuel est donc l’aménagement d’une chambre. Pour cette fois, nous sommes vraiment partis de zéro. Murs simplement plâtrés, dalle béton… Il a fallu lasurer le plafond bois (4 couches !) puis, passer la sous-couche sur les murs. Nous avions pour idée de refaire des plaquettes de parement mais en tentant les sans-joints. Le vendeur nous a conseillé de passer une primaire d’accrochage avant de coller les plaquettes. Nous avons passé énormément de temps sur les plaquettes (achetées à Brico Dépôt) car il a fallu toutes les meuler pour correspondre à la dimension voulue. Chose très chouette que nous avons appris : il existe des pierres de parement spéciales angles. Ce qu’il nous fallait car les plaquettes allaient habiller le boisseau de notre cheminée. J’ai mieux aimé faire ces plaquettes-là car on savait qu’il n’y avait pas le joint à faire derrière. Sauf que c’est vrai que le rendu est plus moderne que les autres. Notre plafond étant couleur bois, nous avons souhaité conserver le cachet en prenant du sol stratifié marron aspect vieux parquet (acheté à Mr. Bricolage qui pour le coup a eu un meilleur produit que Leroy Merlin ou Brico Dépôt). Et bien sûr, au mur, toujours notre enduit blanc. Voilà donc le rendu à ce jour :

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A présent, il faut meubler. Et c’est là qu’au détour de mes recherches de décoration, je vois que Castorama a sorti un site avec plein d’idées déco. Vous connaissiez peut-être, ça s’appelle 18h39 et en ce moment j’y passe un peu mes journées. Il y a plein d’articles qui font vraiment envie. J’espère juste du coup qu’on sera en mesure de meubler aussi bien. Pour l’instant, on avait pensé à un lit d’appoint collection Hemnes vu chez Ikea et une suspension effet coton vue chez Leroy Merlin. Mais bon, je crois qu’il va falloir aller faire le tour des magasins de meubles. Malheureusement, nous n’avons pas vraiment craqué sur un meuble précis de Cocktail Scandinave. Nous irons tout de même y faire un tour pendant les fêtes pour choisir nos meubles pour le studio.

Notre studio fera l’objet d’un autre article, parce que 1. celui-là est en train de devenir beaucoup trop long et 2. rien n’est commencé. J’ai simplement les plans en tête, et les meubles sont choisis, à l’exception du tissu du canapé que nous allons choisir durant les fêtes. A très bientôt pour de nouvelles aventures déco.

 

Stéphane Plaza

Bonjour, bonjour,

Nous sommes le 20 décembre et aujourd’hui, nous parlons de Stéphane Plaza. En tout cas, ses émissions.

L’intro de Clow : Au tout début, quand il a commencé a être connu, je ne m’intéressais pas à Stéphane Plaza, je ne voyais pas quel intérêt ses émissions pouvaient avoir. Et puis un jour, un peu par hasard, j’ai commencé à jeter un œil à « Maison à Vendre » et à « Recherche Appartement ou Maison ».

On commence avec « Maison à vendre ».

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L’avis d’Oracle : Vous voulez vendre votre maison, appelez Stéphane Plaza ! On voit exactement ce qu’il faut faire pour vendre une maison : dépersonnaliser, repeindre dans des tons neutres, changer quelques meubles, remoderniser la maison… Du coup, à force, on ne comprend même plus comment autant de gens peuvent encore y participer. Peut-être parce que M6 met la main à la poche pour effectuer les changements ? Sûrement ! Généralement, j’arrive à tenir jusqu’à la présentation du projet mais c’est tout. Sinon, rassurez-vous j’ai déjà vu un épisode entier ! Personnellement, la partie travaux m’ennuie. On est pas à D&CO, si ? J’aurais préféré une émission faite par l’architecte d’intérieur avec un intérieur qu’elle change à chaque fois pour montrer techniquement comment s’y prendre. Alors, les travaux, c’est le moment « rire » où Plaza se casse la gueule, défonce les meubles, biblos et autres objets… Mais clairement, c’est long. Peut-être que si on enlève cette partie, ça serait moins intéressant, et l’émission beaucoup beaucoup plus courte. Mais moi, je trouve pas d’intérêts parce qu’au final, on passe très peu de temps sur le avant / après. Moi j’ai besoin de plus de temps pour comprendre la différence et visualiser les bonnes idées à reproduire… Mais du coup, après on passe 5 visites, les gens disent ce qu’ils aiment ou pas, et hop, le compromis est signé. Autre chose que je trouve dommage chez Stéphane Plaza c’est que les gens qui aiment les meubles massifs en bois, les décorations assez anciennes, on les respecte pas. On leur dit que tout est moche et qu’il faut moderniser la maison. C’est vrai dans les appartements en pleine ville, c’est bien si le bien est moderne. Sauf qu’au final, dans une maison à la campagne, ils pourraient proposer des environnements vintage, anciens, cosy, chalets… Enfin, ce que vous voulez, mais avec une ambiance différente. Parce que là, clairement, on a dépersonnaliser, mais on est dans toutes les mêmes maisons. C’est très beau, je dis pas. Mais peut-être que ce n’est pas tout le monde qui se reconnaît là-dedans. Et en plus, ça permettrait à l’émission de changer un peu et de pas toujours nous présenter toujours les mêmes rendus. Essayer de rendre plus attractif le concept de départ qui pourrait s’essouffler.

L’avis de Clow : Ce programme peut être sympa pour piocher des idées relatives au home staging, que l’on soit dans une optique de vente de bien immobilier ou tout simplement de rénovation de la décoration. J’aime bien Sophie Ferjani et Emmanuelle Rivassoux qui accompagnent Stéphane Plaza. Après, j’ai parfois l’impression que M6 fait exprès de sélectionner des maisons vraiment « gratinées » pour faire de l’audience en se moquant des gens qui y habitent, et c’est assez moyen. Mais il me semble que l’intervention des experts de la télé porte souvent ses fruits, ce qui redore le blason de l’émission à mes yeux. Par contre, et ceci est valable pour tous les programmes dans lesquels il apparait, je trouve Stéphane Plaza too much avec ses perpétuelles remarques en-dessous de la ceinture et ses allusions graveleuses. Pour moi c’est vraiment une des choses qui le caractérisent le plus, avec sa maladresse chronique qui est probablement un peu surjouée elle aussi.

On continue avec « Recherche appartement ou maison » :

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L’avis de Clow : Je trouve personnellement cette émission déprimante. On nous montre toujours des personnes qui sont obligées de revoir leurs critères à la baisse pour espérer avoir quelque chose. Je comprends que c’est aussi pour cela que ces couples, familles etc. participent au programme : ils ont d’ores et déjà cherché par eux-mêmes sans jamais trouver, et Stéphane Plaza et les autres agents en province les aident à comprendre pourquoi, et souvent c’est à cause de leurs attentes qui sont trop élevées par rapport à leur budget. Mais il n’empêche que ça me déprime plus qu’autre chose, même si c’est important d’avoir le sens des réalités, et ce n’est pas ce que j’ai envie de ressentir quand je regarde la télé. En plus, il n’est pas rare de voir les participants signer une promesse de vente puis qu’ensuite la voix-off nous informe que finalement, ils ont décidé de se rétracter ou qu’ils n’ont pas réussi à obtenir un prêt suffisant de la part de leur banque. En gros, dans « Recherche Appartement ou Maison », ça finit plus souvent mal que bien.

L’avis d’Oracle : Là on est dans le concept inverse, et on recherche des appartements ou des maisons pour des personnes qui souhaitent se reloger. On voit donc le portrait de la personne, ses habitudes, ses envies, sa recherche. Et hop, on part visiter des logements. Les portraits prennent pas mal de temps, et généralement, je m’endors avant les visites. Mais encore une fois, j’ai déjà vu des émissions en entier. Et ce qui me plaît c’est de voir différents intérieurs, de se projeter ou non  dans tel ou tel environnement, d’avoir des idées déco sympas. Autre intérêt que l’on peut y voir c’est de connaître un peu les prix du marché. Je préfère nettement ce concept-là qui peut parler à plus de monde et les différentes visites permettent de maintenir l’attention tout au long de l’émission. On peut même tenter des paris pour savoir quel est le bien qui sera choisi au final…

Et on termine avec « Chasseurs d’appart ».

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L’avis d’Oracle : Récemment, on a vu arriver une nouvelle émission : Chasseurs d’appart qui met en concurrence des agents immobiliers. Je n’ai pu voir cette émission que grâce aux rediffusions du week-end, car sinon, c’est diffusé alors que je suis encore au travail. Au départ, je me disais « roh encore une émission sur l’immobilier ». Et en fait, en regardant, ça apporte un air de fraîcheur dans les programmes déjà existants… L’avantage est qu’avec 3 agents immobiliers on peut voir des biens vraiment très différents. Mais après, on voit très peu chacun des biens et si la personne ne trouve pas ce qu’elle recherche au milieu de ces trois biens, bah, elle repart sans rien au final. Donc, là, c’est de la télé pour faire de la télé. Malgré tout ça reste un programme détente du week-end.

L’avis de Clow : Déjà, cette émission n’est pas pour ceux qui ne regardent les deux autres que pour voir Stéphane Plaza, car il ne fait que quelques interventions. J’aime bien l’idée de faire une compétition entre plusieurs agents immobiliers, cela donne une certaine dynamique au programme. De plus, le fait que les points soient attribués par celles et ceux qui cherchent à acquérir un bien empêche l’injustice et la mauvaise foi qu’on peut voir dans d’autres émissions où il faut marquer des points pour gagner. Par contre, je trouve que « Chasseurs d’Appart » à un côté faux, les agents immobiliers semblent plus préoccupés par le fait de marquer des points que par celui de trouver la maison des rêves des participants. En effet, sur toutes les fois où je suis tombée sur un épisode, je n’ai dû voir qu’une seule famille faire une offre pour un des biens présentés. C’est un peu comme si l’objectif des chasseurs était juste de trouver la maison qui coche le plus de cases, mais pas automatiquement toutes les cases. Quant à ceux qui cherchent une maison ou un appartement, ils se contentent de donner un point au moins pire des trois biens, parce que c’est la règle et qu’ils sont obligés, mais sans forcément qu’une des trois propositions ne leur plaise vraiment et corresponde à leurs attentes. Je ne pense pas que ce soit le meilleur endroit où trouver son bonheur immobilier.

La conclu d’Oracle : Le point commun à toutes ses émissions est le nombre phénoménal de rediffusion, ce qui permet de voir un épisode que l’on a pas pu voir plus tard, ou revoir un passage que l’on a bien aimé. Mais, voilà, trop de Plaza tue le Plaza, non ?

Quotidien

Bonjour ! Aujourd’hui, nous sommes le 19 décembre et je vais vous parler de l’émission que j’aime bien regarder après une dure journée de boulot : Quotidien !

Logo de QuotidienComme beaucoup de monde, j’ai découvert Yann Barthès dans « Le Petit Journal » sur Canal +. Sans forcément être d’accord avec la totalité de ses propos ou de ses opinions, j’ai toujours apprécié son émission, et c’est donc tout naturellement que je me suis mise à regarder « Quotidien » quand l’animateur a rejoint TMC et le groupe TF1. Etant donné le ton employé, le fait que la plupart de ses collaborateurs de Canal + l’aient suivi et le type de sujets abordés, on peut dire que ce programme, diffusé depuis septembre 2016, est vraiment dans la continuité du « Petit Journal ». Il dure simplement plus longtemps, ce qui permet à l’équipe de recevoir davantage d’invités et de laisser de la place pour plus de rubriques humoristiques et de reportages. Je vais utiliser une liste, peut-être pas tout à fait exhaustive, des différents éléments qui composent le programme pour donner mon avis sur « Quotidien » :

L’ ITW : plusieurs invités se succèdent sur le plateau, qu’il s’agisse de politiques, de sportifs, d’artistes etc. L’interview en elle-même est relativement classique, mais venir à « Quotidien » est presque devenu un passage obligé pour toute promo qui se respecte. Certaines personnalités ont même accordé à l’émission leur première apparition pour leur retour.

Les 4Q : on revient sur l’actualité du jour et ses faits les plus marquants, la plupart du temps de façon peu objective. Le nom de la séquence correspond à Qui Que Quoi Quand ? (parce que les autre pronoms interrogatifs ne commencent pas par la lettre Q, dommage).

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Le plateau de Quotidien

Le Morning Glory : j’aime beaucoup le jingle de lancement de cette rubrique, où on voit et entend sur une petite musique rigolote différentes personnalités politiques en train d’être interviewées dans les matinales radio ou télé (on en voit certains bailler). Après le jingle, on se focalise généralement sur un seul politique, et le montage est fait pour être drôle ou pour démontrer un point précis, et même si rien n’est truqué ni inventé, l’ensemble reste malgré tout assez orienté.

Les journalistes : Hugo Clément (qui vient de partir début décembre), Martin Weill, Valentine Oberti, Azzedine Ahmed-Chaouch, Paul Larrouturou et Lilia Hassaine (qui depuis le début de la deuxième saison a remplacé Camille Crosnier) proposent des reportages en lien avec la politique ou des questions de société. Ils sont souvent sur le terrain, comme par exemple Martin Weill qui a passé une bonne partie de la campagne présidentielle américaine aux États-Unis, ou encore Hugo Clément qui a assisté, à ses risques et périls, à plusieurs meetings de différents partis politiques français. J’apprécie la qualité de leur travail mais les trouve parfois un peu trop engagés.

Lundi Transpi et Lundi Canap – Étienne Carbonnier : je crois que c’est mon chroniqueur préféré, je ne sais pas pourquoi mais je trouve qu’il a l’air d’être super sympa en vrai. Ses rubriques ont la particularité de changer de nom en fonction du jour de la semaine. Lors de la première saison, il n’y avait que la séquence sportive, « Lundi Transpi ». Je ne suis pas spécialement branchée sport mais la diversité des disciplines abordées ainsi que l’angle très humoristique des commentaires et des images choisies me font quasiment tout le temps de rire, ce qui fait que j’adore cette chronique. Cela passe par les phrases des commentateurs sportifs qui peuvent être mal interprétées, les noms improbables donnés aux chevaux qui participent aux compétitions hippiques, l’attitude des spectateurs d’un match de basket quand ils apparaissent dans l’écran géant etc. Depuis la saison 2, Étienne Carbonnier propose aussi « Lundi Canap » qui suit le même principe mais en se focalisant sur ce qui est diffusé à la télé. L’occasion de rire, par exemple, du doublage ridicule des émissions de téléshopping, de tirer hors de leur contexte les répliques des candidats du « Meilleur Pâtissier » ou encore de pointer du doigt l’hypocrisie des participantes à « 4 Mariages pour une Lune de Miel ». Tous les sujets ne se valent pas mais dans l’ensemble, ça reste fun.

Nora a la réponse – Nora Hamzawi : des enfants (mais pas que depuis quelques temps) posent des questions à Nora, souvent autour d’un thème, par exemple Halloween, et celle-ci y répond de façon humoristique et souvent décalée voire désabusée. J’ai clairement un doute sur la spontanéité des questions, mais il faut bien créer une dynamique pour la chronique et c’est une solution qui fonctionne plutôt bien. Les réponses de Nora me font la plupart du temps sourire mais elle est rarement hilarante, et son personnage un peu trop caricatural peut vite devenir irritant. Le fait que sa séquence soit hebdomadaire est une bonne chose.

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Nora Hamzawi et Vincent Dedienne

Q comme Kiosque – Vincent Dedienne : probablement le chroniqueur le plus doué, et le plus drôle. Il faut dire qu’il est aussi humoriste, ça aide. Sa voix, sa façon de parler et son personnage renforcent le comique de son texte. Il propose une revue de presse complètement décalée où il aborde des sujets souvent incongrus et prend parfois appui sur des publications très spécialisées et peu connues du grand public. Yann Barthès est toujours mort de rire en face de lui pendant sa séquence, même quand Vincent se moque gentiment de lui parce qu’il a raté sa relance. Incisif et désopilant, je crois n’avoir jamais lu une seule critique négative à son encontre.

Le Petit Q – Willy Papa : la seule rubrique dont le chroniqueur se contente d’être une voix-off. Elle fait partie de mes séquences préférées, car elle parle des peoples. Le jingle utilisé pour la saison 2 met en avant les stars dont Willy Papa aime parler et se moquer assez régulièrement : Mariah Carey, Justin Bieber, Kanye West… Son ton sarcastique et ses remarques ironiques me laissent perplexe quant à ses réels sentiments pour les célébrités, cela ne m’étonnerait pas si dans le fond il les adorait. Lorsqu’il y a une importante cérémonie de remise de prix, notamment aux États-Unis, on peut être sûr que le sujet sera abordé sous peu dans « Le Petit Q ». Il relate également souvent les faits et gestes des membres de la famille royale britannique. La chronique se termine systématiquement par un « à vous, le gros Q » et ça me faire rire.

2217 – Jonathan Lambert : une fois par semaine environ, l’humoriste vient sur le plateau et imagine la façon dont on se souviendra de l’invité du jour dans 200 ans. Je suppose que si cette séquence est reconduite l’an prochain, elle s’appellera « 2218 ». Jonathan Lambert interagit souvent avec le public lors de son intervention, et n’hésite pas à être scabreux dans ses propos. Je n’aime pas trop le fait que le comédien débarque faire son numéro puis reparte directement en coulisses dès qu’il a terminé, même si je comprends que c’est le côté sketch qui veut ça.

Face Cam – Camille Lellouche : Je n’ai pas souvent vu cette rubrique, mais de ce que j’en ai vu, je dirai simplement que j’aime bien l’idée de caricaturer une personnalité. Après, pour être efficace, il faut que tout y soit : l’allure, l’attitude et l’humour. Je crois n’avoir vu que la séquence sur Kim Kardashian, et c’était drôle vite fait, sans plus.

Fashion Hotline Service – Marc Beaugé : au-delà du jingle volontairement kitsch, j’aime l’idée de proposer une pastille axée sur la mode et l’élégance de ceux qui font l’actualité. Je trouve par contre les tutos dispensables.

Silence : c’est une séquence hebdomadaire présente depuis la saison 2 et assez atypique. Il s’agit d’une compilation de silences en rapport avec l’actualité de la semaine. Cela permet de se rendre compte qu’il y a différents types de silences : inquiétants, respectueux, paisibles… Le retour plateau après cette bulle sans bruit ni parole me fait un drôle d’effet à chaque fois.

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Eric et Quentin

La Story d’Eric et Quentin – Eric et Quentin : je vois bien sur Internet à quel point ce duo est mal-aimé et considéré comme nul de chez nul, mais personnellement j’adorais « La Story ». Eric et Quentin reprenaient les infos du moment en les commentant sous les traits de différents protagonistes et sous la forme de vidéos postées sur les réseaux sociaux. Les émojis et les hashtags étaient donc omniprésents et il y avait des personnages récurrents, comme par exemple les supporters de François Fillon, les piliers de bar, les critiques cinéma… Désormais, il ne font plus que des parodies de temps en temps, où les costumes et les perruques sont toujours de mise.

Panayotis – Panayotis Pascot : Présent uniquement lors de la première saison, le jeune chroniqueur faisait des caméras cachées et des reportages d’investigation humoristiques. Il me semble qu’il a beaucoup été critiqué comme n’étant pas drôle, et s’il est vrai que ce qu’il proposait ne cassait pas toujours trois pattes à un canard, certaines séquences m’avaient fait rire. Et puis faire ce qu’il faisait alors qu’il n’avait que 18 ans, je trouve que c’est déjà une prouesse en soi.

Stranger Jean-Pierre : c’est une rubrique que je trouvais inutile et pas spécialement drôle. De ce fait cela ne me dérange pas de la voir moins lors de la saison 2. Prendre des images du JT de Jean-Pierre Pernaut et les mélanger de façon à ce que son propos n’ait ni queue ni tête, mouais, c’est un peu facile, et à part faire quelques phrases cocasses, ça n’a pas grand intérêt.

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Dua Lipa en live sur la scène de « Quotidien »

Le live : Lorsqu’un artiste est invité, la plupart du temps il fait un petit live sur la scène de l’émission en plus de son interview (sauf quand il s’agit de Katy Perry, grrr). C’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux talents car il arrive que certains chanteurs ou groupes ne viennent que pour chanter, sans la partie interview. La performance proposée n’est pas tout le temps vocale, parmi les artistes qui se produisent on retrouve en effet parfois des musiciens ou une troupe de cirque. Souvent, un deuxième live est disponible uniquement sur le site Internet de « Quotidien ».

La météo : présentée au début par un membre du public tiré au sort, elle est désormais réservée à l’un des invités du jour, voire à un chroniqueur. Si je prends la peine de parler de la météo alors qu’il s’agit de quelque chose de très banal, c’est parce que cela m’amuse de voir comment s’en sortent les personnalités qui s’y collent, en particulier quand il s’agit d’artistes internationaux. Je ne sais pas si c’est fait exprès, mais il y a toujours des villes comme Aurillac ou Perpignan dans le texte du prompteur, et pour les non-francophones, c’est difficile à prononcer. On a également droit à un aperçu de la météo de la région d’où est originaire l’invité quand il n’est pas français.

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Julien Doré présente la météo du 17 octobre 2017

La diversité proposée par « Quotidien » en fait un programme presque incontournable pour qui veut s’informer sur tous les sujets d’actualité en se détendant par la même occasion. Certaines rubriques permettent même d’étendre sa culture générale. Le groupe TF1 a vraiment réalisé un joli coup en récupérant Yann Barthès et son concept d’émission. Depuis qu’elle est à l’antenne, elle fait de très belles audiences et semble être en perpétuelle rivalité avec le « Touche Pas à Mon Poste » de Cyril Hanouna. Mis à part leur horaire de diffusion, ces deux programmes n’ont pourtant pas grand chose en commun, s’il leur arrive d’avoir les mêmes invités ou de parler des mêmes sujets, leur façon de les aborder et l’ambiance sur le plateau sont assez différentes. « Quotidien » est pour moi la preuve qu’on peut aimer une émission sans être forcément ultra fan de celui qui la présente. Je ne déteste pas Yann Barthès, loin de là, mais je trouve qu’il n’est pas un si bon animateur que cela, on a déjà vu plus à l’aise que lui à l’antenne. De plus, ce qu’il dégage et représente n’est pas spécialement quelque chose que j’adore, et je le trouve trop orienté politiquement dans pas mal de ses propos. Mais la télé a besoin de ce genre de programme et l’exercice est maîtrisé depuis septembre 2016, pourvu que ça dure !

Meurtres à …

Bonjour, bonjour,

Nous sommes le 18 décembre et aujourd’hui, je vais vous parler de Meurtres à… Vous savez : cette collection de téléfilms policiers franco-belge se déroulant à chaque fois dans une ville différente et une région différente. En bon petit couple de vieux, on regarde régulièrement ces feuilletons qui ont l’avantage de pouvoir être vus indépendamment les uns des autres.

L’inconvénient, c’est qu’au final, l’intrigue est toujours la même : une enquête sur un meurtre à résoudre avec un duo qui présente des problèmes d’entente puis au final, tout va bien se dérouler entre eux parce que l’enquête va les rapprocher. On voit d’ailleurs toujours les mêmes acteurs dans ces feuilletons… Antoine Duléry, Claire Borotra, Dounia Coesens, Bernard Yerlès, Rebecca Hampton, Ingrid Chauvin, Laëtitia Milot, Elodie Varlet, Philippe Bas, Lorie Pester, Frédéric Diefenthal, Lannick Gautry … Ils font toujours un peu les mêmes personnages. En ce moment, on voit Laëtitia Milot un peu sur tous les projets (Quand je serai grande, je te tuerai… La vengeance aux yeux clairs)… De même, j’ai découvert Lannick Gautry par ce biais, mais au final je l’ai vu dans énormément de projets (Plan de table, Le mystère du lac, La vengeance aux yeux clairs, Meurtres à Dunkerque, Le tueur du lac…).

Je crois que je me répète, mais au final, ce qui me plaît c’est de voir des paysages différents, de voyager en restant sur mon canapé. Après, je me suis pas mal mises aux policiers, ou en tout cas aux intrigues. Et cela reste des petits moments sans prise de tête à comprendre le film qui reste d’une simplicité enfantine. Ce n’est peut-être pas les « meurtres à » que je préfère (j’aime énormément les adaptations des livres de Harlan Coben par exemple que je trouve nettement mieux), mais c’est une série que l’on se plaît à regarder parce qu’au final, même si on voit toujours les mêmes acteurs, cela reste des acteurs que l’on apprécie.

Et puis, je préfère regarder ça plutôt que Secret Story (que j’ai regardé par le passé comme tout bon ado qui se respecte) ou la Villa des coeurs brisés. Je trouve que c’est une bonne initiative pour faire découvrir les régions françaises.

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Fort Boyard

Bonjour ! Aujourd’hui, nous sommes le 17 décembre et on va vous parler d’une émission de France 2 que tout le monde connaît, Fort Boyard !

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L’avis d’Oracle : Il y a des choses dans la vie qui sont un peu des petites madeleines de Proust. Je dirais que Fort Boyard en est une pour moi. C’est une émission que je connais depuis toute petite, même qu’avant c’était Patrice Laffont qui présentait. Il y en a eu du changement dans cette émission avec des rajouts (les équipes font des épreuves de nuit ou plus récemment la cage), des modifications de règles, etc… Les épreuves sont remises au goût du jour chaque année. Bref, ils essaient de se renouveler et c’est là le secret de leur longévité. On en trouve pour tous les goûts, ou surtout pour toutes les peurs. Même si j’avoue qu’au final, ils ont enlevé l’épreuve qui me terrifiait le plus : les serpents ! Remplacés par de gentilles (mais tout autant immondes) araignées ou de mignons (mais effrayants) scorpions dans les épreuves où il faut trouver un code sur ces vilaines bestioles. D’ailleurs, je trouve très cruel de mettre un serpent dans la cabine abandonnée… Au moins dans le spa, on sait pertinemment où on met les pieds et on peut décider de ne pas le faire. En tout cas, clairement, la version actuelle est assez intéressante avec des épreuves plus gentillettes en début d’émission pour gagner les clés agrémentées des épreuves de la cage, puis ensuite LES épreuves les plus terribles à la fin de l’émission juste avant le conseil pour gagner les indices. L’émission reste tout de même assez longue et parfois c’est un peu lassant lorsqu’on n’aime pas les épreuves proposées… Pour tout vous dire, ça reste pour moi une émission incontournable et divertissante, mais parfois, je trouve ça rébarbatif et longuet. Mais j’avoue que ça plaît vraiment à toute la famille : mon neveu raffole de cette émission. Et en plus de ça, ça médiatise et protège un monument important de l’histoire de France que tout le monde aime à voir lors des vacances dans le secteur.

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L’emblématique fort où se déroulent les épreuves depuis 1990

L’avis de Clow : Cette émission passe à la télé depuis avant ma naissance, et c’est pour me faire plaisir quand j’étais petite que mes parents se sont mis à la regarder avec moi. A mes yeux, elle est synonyme de l’été et des vacances, et même de la veille du départ en vacances à la mer puisque nous sommes presque toujours partis de nuit. Bref, j’ai vu suffisamment d’épisodes pour avoir pu constater son évolution constante. Je me rappelle qu’à une époque, les candidats étaient des anonymes qui jouaient pour gagner de l’argent pour leur compte, là où dorénavant ce sont des célébrités qui le font pour la bonne cause. Je trouve d’ailleurs que c’est plus marrant, car cela peut permettre de découvrir une nouvelle facette d’un animateur ou d’une chanteuse qu’on aime bien. Je pense que tout le monde connaît ce programme et ses personnages cultes, qui ont plus ou moins changé avec le temps. Depuis quelques années, l’émission s’est modernisée, et les habitants du Fort ont même un véritable background. J’apprécie le fait qu’un équilibre ait été trouvé entre les jeux historiques et les nouvelles cellules. Concernant les épreuves, certaines semblent quand même très difficiles voire impossibles à réussir, du moins dans le court laps de temps imparti. Et je ne comprends pas pourquoi les candidats disent « j’ai peur de ceci » alors qu’il est évident que du coup, on va leur demander de faire l’épreuve en rapport avec leur phobie. Comme je ne suis pas connue, je ne participerai sans doute jamais à l’émission mais c’est probablement mieux ainsi, je pense qu’il y a beaucoup trop de choses que je ne pourrais pas faire, car je suis loin d’être sportive et j’ai peur d’à peu près toutes les bêtes. Quant à manger des trucs dégoûtants et pourris… non merci. Par contre, ça me rend toujours dingue de les voir galérer à trouver le mot code à la fin et faire des sacrifices pour avoir des indices en plus alors que souvent, c’est super simple… Je pense que je ne serais bonne qu’à ça en fait ! J’aime beaucoup Olivier Minne, qui a fêté cet été ses 15 ans en tant que présentateur de « Fort Boyard », je le trouve vraiment crédible et à sa place dans ce rôle. C’est un programme très sympa, qu’on peut mettre en fond sonore ou prendre en cours de route sans problème. Il est pour moi intimement lié à la famille car cet été, je crois que ce n’est que dans ce contexte que je l’ai regardé.

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Cartman, Vitaa, Vincent Lagaf’, Kamel le Magicien, Artus et Alicia Aylies aux côtés d’Olivier Minne et Passe-Partout, lors de l’émission du 24 juin 2017

Sonic Boom

Bonjour ! Aujourd’hui nous sommes le 16 décembre et je vais vous parler d’un dessin animé que je trouve très drôle, Sonic Boom !

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De quoi ça parle ? Sonic et ses amis Tails, Amy, Knuckles et Sticks coulent des jours paisibles au sein d’un village situé sur une île paradisiaque. Leur principale activité consiste à repousser régulièrement les assauts du Dr Eggman, qui attaque très souvent le village et/ou la joyeuse bande à l’aide de son armée de robots.

Un peu par hasard, je suis un jour tombée sur Canal J sur ce dessin animé franco-américain. Comme beaucoup de monde, je connais Sonic le Hérisson. J’ai déjà eu l’occasion de jouer à certains des jeux vidéo dont il est le héros, et j’ai même regardé des épisodes des séries animées qui passaient à la télé quand j’étais enfant, à savoir « Sonic le Rebelle » et « Sonic X ». De ce fait, les personnages historiques m’étaient familiers.

Petite présentation des personnages :

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Tails, Sonic, Knuckles, Sticks et Amy Rose

Sonic : c’est le héros et il le sait. De ce fait, il est très souvent en train de se vanter, de s’admirer dans un miroir ou de rappeler à qui veut l’entendre qu’il est le leader de sa petite bande. Son atout principal est sa vitesse légendaire, et malgré son côté prétentieux, il reste quelqu’un sur qui on peut compter.

Tails : l’éternel second, il est le fidèle acolyte de Sonic. Inventeur de génie, c’est le plus jeune du groupe. Il peut voler grâce à ses deux queues mais préfère étrangement utiliser son avion la plupart du temps. Ses connaissances technologiques l’amènent parfois à devoir collaborer avec le Dr Eggman.

Amy Rose : l’autre hérisson de l’équipe est aussi son membre le plus intelligent et le plus mature. Elle se bat avec un gros marteau et possède une maison très coquette. La plupart des gags la concernant jouent sur l’ambiguïté de sa relation avec Sonic : sont-ils plus que de simples amis ?

Knuckles : ce grand costaud est également l’idiot de la bande. Il n’hésite jamais à utiliser ses puissants poings quand cela est nécessaire mais dans le fond, il a un grand cœur. Il est souvent drôle malgré lui.

Sticks : nouveau personnage dans l’univers de la saga, cette blairelle un peu enragée est parano et persuadée que tout n’est que complot. Elle se méfie de tout, en particulier du gouvernement, des multinationales et des extraterrestres. Elle déteste les robots et la technologie.

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Cubot, Dr Eggman et Orbot

Dr Eggman : le grand méchant plus ridicule que menaçant. Il n’a aucune considération pour ses deux larbins robotiques Orbot et Cubot, et tous les nouveaux plans diaboliques qu’il imagine pour détruire Sonic et ses amis ou réduire le village en esclavage échouent lamentablement. Il lui arrive parfois d’en être réduit à accepter l’aide de ses ennemis pour faire face à plus méchant que lui.

Les villageois : parmi les habitants du villageois, il y a de nombreux personnages récurrents et souvent caricaturaux. Ils contribuent à renforcer l’aspect comique de la série et sont parfois au centre de l’intrigue. Parmi les plus marquants, on peut citer Dave le stagiaire qui travaille au fast-food local, le journaliste Essor l’Aigle, le présentateur télé Laurent Outang ou encore Dame Morse qui n’arrête pas de perdre son bébé Chumley.

Ce que j’aime beaucoup dans ce dessin animé et qui fait que je continue à le regarder quand l’occasion se présente, c’est son humour de tous les instants et le fait qu’il ne semble pas uniquement destiné à un très jeune public. Il y a en effet beaucoup de blagues, de remarques et de références qu’à mon avis, les enfants ne peuvent pas comprendre. Cette série reste néanmoins tout public dans le sens où elle n’a rien de vulgaire ou de violent. J’apprécie la présence de ces différents niveaux de lecture, tout comme le fait que les personnages brisent souvent le quatrième mur. Au cas où vous ne connaîtriez pas cette expression, elle s’emploie pour qualifier les protagonistes d’un film ou d’une série qui s’adressent directement au spectateur et qui ont conscience d’être les héros d’une fiction, le quatrième mur représentant l’écran de la télévision. Dans « Sonic Boom », cela se manifeste par exemple quand les personnages disent « mais l’épisode est loin d’être fini » ou encore « les scénaristes ne se sont pas foulés ». Cette caractéristique se retrouve dans d’autres œuvres cinématographiques ou télévisuelles mais c’est typiquement le genre de choses qui me font rire, et elle est assez omniprésente dans cette série. Pour en revenir aux clins d’œil à la pop culture qui ponctuent les épisodes, voici quelques exemples qui m’ont marquée : un castor chanteur nommé Justin Beaver devient la nouvelle coqueluche des filles (Justin Bieber), le Dr Eggman souhaite construire un parc d’attractions à la place du village dont la mascotte serait son robot-musaraigne Swifty en prononçant la phrase « tout a commencé par une musaraigne » (Disneyland / Walt Disney à propos de Mickey), Sonic et le Dr Eggman participent à une émission appelée « les Z’amis » dans laquelle ils doivent trouver quelle réponse leur partenaire a donné aux questions proposées (les Z’amours)… De plus, plusieurs titres d’épisodes (mais surtout en VO plus qu’en VF) comportent des jeux de mots voire des références directes à d’autres œuvres très connues, comme par exemple « My Fair Sticksy » ou « Trois hommes et mon bébé ! ». On peut également noter que la bande-son est en partie composée de morceaux célèbres ou de versions qui leur ressemblent beaucoup. Tous ces détails sont pour moi la preuve que « Sonic Boom » ne vise pas uniquement les enfants, et qu’un ado ou un jeune adulte peut vraiment prendre plaisir à regarder ce dessin animé. Il y a actuellement deux saisons et si j’ai vu et revu plusieurs fois certains épisodes, il y en a sur lesquels je ne suis encore jamais tombée. J’espère qu’il y aura une saison 3, cette série me met toujours de bonne humeur.

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Demain nous appartient

Bonjour, bonjour,

Nous sommes le 15 décembre et aujourd’hui je vais vous parler de la « Saga de l’été » Demain nous appartient. « Saga de l’été » entre guillemet, parce que c’est comme ça qu’on nous l’a présenté en teaser. Prochainement, la saga de l’été, Demain nous appartient, avec Ingrid Chauvin et Lorie, et d’autres qu’on connait pas… Et puis, le premier épisode tant attendu arrive et ho ! C’est à 19h15, horaire parfaitement à la con… Pendant une durée de 20 minutes… Bizarre, bizarre… Bon, on regarde quand même le premier épisode auquel on accroche bien. En même temps, on est pas difficiles ! Et on s’embarque dans cette mini-série. Et puis, là, on est plus du tout dans l’été. Et ça continue. En écrivant l’article, je fais mes recherches et je m’aperçois en plus qu’il y a au moins 130 de prévus… et que c’est que la saison 1. J’ai juste l’impression qu’ils cherchent à concurrencer Plus Belle la Vie en fait. Donc, maintenant on est un peu pris dans un étau… On a vraiment accroché à la série, qui nous permet d’avoir un truc vite fait à regarder le soir avant de se coucher. Parce que, à 19h15 on est pas rentrés, ou on est pas devant la télé… Donc, on met le replay (mon ami !). Et le soir, je tiens pas. Quand on regarde des trucs plus longs, je m’endors… Donc, c’est pratique, l’histoire nous intéresse pour le moment, même si je trouve qu’il y a des moments de creux. Mais ça commence à être gavant d’avoir petit bout par petit bout, de devoir gérer le téléchargement du replay sur la télé d’orange… Et si j’ai lâché Plus Belle la vie à une époque, c’est pas pour recommencer à suivre pendant 10 ans une série de 20 minutes par soir…

Sorti de là, ça reste une bonne série à regarder. Les acteurs sont biens, j’adore Ingrid Chauvin en même temps. Après, c’est bien notre style d’émission, donc pas de reproche sur le contenu. A part quelques intrigues qui sont un peu longuettes, mais je crois que c’est partout pareil. Petite mention « lol » à l’apparition de Joyce Jonathan dans le casting.

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Les loups-garous de Thiercellieux

Bonjour, bonjour,

Nous sommes le 14 décembre et aujourd’hui, je vais vous parler d’un excellent jeu de Philippe des Pallières et Hervé Marly auquel nous avons longuement joué avec Clow.

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Explications :

Les Loups-Garous de Thiercelieux est un jeu de société d’ambiance dans lequel chaque joueur incarne un villageois ou un loup-garou, et dont le but général est :

pour les villageois (dont certains ont des pouvoirs) : démasquer et tuer tous les loups-garous ;
pour les loups-garous : d’éliminer tous les villageois.

Les tours de jeu sont rythmés par une période de jour et une période de nuit.

Durant la nuit, tous les joueurs ont les yeux fermés. À ce moment-là, les loups-garous se réveillent, appelés par le meneur de jeu, et désignent ensemble (par gestes pour éviter de se faire reconnaître) un joueur qui sera leur victime. Les villageois qui ont des capacités spéciales (cupidon, sorcière…), sont appelés pour qu’ils utilisent leurs pouvoirs respectifs.

Le jour revenu, tout le monde se réveille et ouvre les yeux. À ce moment-là, le meneur de jeu révèle l’identité de la victime des loups-garous ou de la sorcière (le meneur ne doit pas le préciser). Ce joueur n’interviendra plus jusqu’à la fin du jeu et pourra garder les yeux ouverts par la suite. Les Villageois vont tenter de découvrir qui sont les loups-garous par déductions, discours, révélations… Les loups-garous (qui participent aux débats, bien sûr : ils habitent le village !) doivent éviter de se faire incriminer en détournant les soupçons sur d’autres personnes. Il y a donc un temps de discussion au cours duquel chacun doit tenter de découvrir la véritable identité de chaque joueur.

À la fin du débat, chaque joueur pointe du doigt un personnage qu’il suspecte. Une fois désigné par une majorité, le coupable est exécuté. À ce moment-là, le meneur de jeu montre l’identité de la personne et le jeu recommence à la tombée de la nuit.

Le jeu se termine lorsqu’il ne reste plus que des villageois ou des loups-garous survivants (sauf règles spéciales).

L’avis d’Oracle : J’ai découvert « Les loups-garous de Thiercelieux » au centre aéré dans lequel j’ai travaillé un été dans le cadre de mon BAFA. Malgré le fait d’avoir joué avec des enfants, j’ai bien apprécié le jeu et j’en ai parlé à une fille que j’avais rencontré par le biais de l’AFDIAG (association française des intolérants au gluten). Elle m’a répondu qu’elle connaissait et que justement, il y avait des parties organisées de temps en temps sur MSN (oui, c’est vieux :p) Elle m’a donc présenté à un petit groupe de joueurs en ligne avec lesquels je suis restée en contact. Ils m’ont invité sur leur forum de jeu en ligne : Gare aux garous, alias GAG. J’ai joué d’innombrables parties sur ce forum et je suis devenue accro à ce jeu. Par la suite, l’ambiance s’est un peu dégradé avec les personnes de ce forum, mais j’ai rencontré une personne qui m’a proposé de monter un nouveau forum de jeu avec lui. Je me suis donc lancée dans l’aventure en tant qu’administratrice. Et ce fût une très belle expérience pour moi – jusqu’à ce que je rentre dans le monde du travail et que malheureusement, je n’ai plus vraiment le temps de participer aux parties. C’est un jeu très intense, surtout sur forum, qui demande de la réflexion. On joue un rôle, on cache des indices dans des postes fournis, on monte des stratégies. Les rôles sont tellement variés que chacun a un intérêt particulier. C’est un jeu vraiment complet niveau stratégie et je trouve vraiment intéressant la différence qu’il y a entre le jeu dans la vraie vie et le jeu sur forum. Sur forum, on prend le temps de la réflexion, les indices sont cachés, il faut décrypter. On a le temps d’élaborer nos réponses, de ne pas se précipiter. Et c’est là qu’est la difficulté du jeu qui m’a tant passionné et qui me passionne encore. Mais il faut avoir du temps, pour analyser, pour répondre. Il faut véritablement être investi. Sinon, le jeu en est « cassé » car si les personnes n’écrivent jamais, on ne peut pas jouer. Dans la vraie vie, j’ai eu uniquement deux expériences, car ce jeu demande un très grand nombre de joueurs. La première avec des enfants d’une dizaine d’années… C’était intéressant, et j’ai eu envie d’en savoir plus sur le jeu. Mais cela reste primaire car si l’enfant répondait à la question « Qu’as tu mangé à midi ? » qu’il avait mangé de la viande… C’était au bûcher immédiatement pour lui ! La deuxième fois était une après-midi avec les personnes du forum, et là, j’ai découvert que si j’arrivais à jouer sur forum, ce n’est pas vraiment le cas en partie réelle. Il faut réussir à mentir en étant loup sans rougir (impossible pour moi !), et c’est vraiment très court pour un villageois de véritablement analyser la situation. J’ai adoré jouer avec chacun des personnages du jeu, certains étaient plus intéressants que d’autres mais parfois plus difficiles à jouer. C’est intéressant d’être loup, mais c’est assez compliqué, surtout en vrai. A l’inverse, je n’aime pas être villageoise sur le forum, mais c’est plus simple en vrai ! J’adore jouer Cupidon qui doit créer un couple en début de partie parce que j’adore l’amour, et cela permet de connaître au moins un personnage dans la partie si on se met en couple (ce qui est systématiquement mon cas). Et l’autre personnage que j’ai vraiment aimé être c’est le joueur de flûte. Chaque nuit, il doit envoûter deux personnes, et son but est d’avoir toutes les personnes encore en vie envoûtées. J’ai réussi sur forum à aller très loin avec ce personnage (il ne me restait plus qu’une seule personne à envoûter !!) et c’était vraiment très grisant de jouer ce personnage-là. Je recommande véritablement ce jeu pour les soirées où il y a au moins 10 personnes, surtout avec des habitués. C’est vraiment un crève-coeur de ne plus avoir l’occasion d’y jouer.

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L’avis de Clow : Je ne saurais pas dire avec précision quand j’ai découvert ce jeu, mais ce devait être à la fin du lycée, chez mon amie d’enfance. A cette époque-là, on faisait beaucoup de soirées et d’après-midis entre amis chez elle parce qu’elle habitait à côté du lycée dans une grande maison avec jardin et piscine. C’est donc dans ce contexte que j’ai pu disputer mes premières parties, mais je n’en ai que de vagues souvenirs, néanmoins positifs. Je sais juste que mon amie était presque tout le temps maître du jeu car elle le connaissait mieux que mes potes et moi. C’est plusieurs années après que j’ai appris, via Oracle, qu’une version en ligne sur forum existait. La plupart des parties organisées sur le net ayant un thème, Oracle a profité du lancement d’une partie sur Final Fantasy VII pour me convaincre de m’inscrire. Je crois que je me rappellerai toujours du mélange d’excitation, d’euphorie et de léger désarroi que j’ai ressenti en découvrant que je débuterai sur forum à travers un rôle qui m’était alors inconnu car absent du jeu de base : le Joueur de Flûte. Je crois n’avoir jamais eu à nouveau l’opportunité de jouer ce personnage et c’est bien dommage car avec plus de recul et d’expérience, j’aurais peut-être pu éviter certains pièges. Par la suite j’ai participé à de nombreuses parties sur forum, auxquelles je m’inscrivais surtout en fonction du thème, des autres joueurs ou du meneur. Parmi celles qui m’ont marquée, il y a ma deuxième partie, car Oracle et moi étions louves ensemble et avons réussi à gagner sans qu’aucun loup ne passe au bûcher. C’était une belle victoire. Je n’ai mené qu’une seule partie, sur le thème de Scream Queens (vous savez, cette série nulle sur laquelle j’ai écrit deux articles) et c’était une expérience enrichissante bien qu’un peu stressante. Depuis quelques années, je ne joue plus au Loup-Garou qu’en soirée, avec des amis. Mais apparemment, j’y mets trop de coeur car certaines personnes ne cessent de me faire des remarques sur mon comportement lors d’anciennes parties que nous avons partagées. Je ne parle pas ici d’une attitude de mauvaise perdante (même si ça pourrait être le cas sur d’autres jeux) mais plus de ma façon de jouer assez passionnée et impliquée, comme si je vivais vraiment dans un village peuplé de loups et que ma survie était réellement en danger. J’ai de bonnes et de moins bonnes expériences aussi bien sur forum qu’IRL. J’aime le côté plus spontané de l’IRL mais son principal désavantage est le fait d’être suffisamment nombreux pour jouer. J’apprécie le côté plus stratégique du jeu sur forum, notamment pour le camp des loups, qui peuvent davantage communiquer qu’IRL. Mais sur le net il y a un côté « décortiquer les posts des autres/joueurs absents qu’on ne peut pas forcer à participer/temps morts qui trainent en longueur » qui est un peu astreignant parfois. Je vais terminer avec mes préférences : j’adore être la Sorcière, je trouve que c’est un rôle assez puissant car il peut agir sur le cours du jeu tout en obtenant, dans certains cas, des informations utiles. En revanche je déteste être loup-garou ^^ c’est pourtant avec ce rôle que j’ai le plus souvent gagné sur forum mais rien à faire, je ne me sens pas à l’aise. Pour être franche, je préfère même être simple villageoise ! Peut-être que c’est parce que j’aime mener l’enquête, essayer de trouver des indices pour confondre les coupables, ce qui est forcément biaisé si on est loup puisqu’on connaît l’identité des membres de la meute. Quoi qu’il en soit, ça reste un jeu auquel j’aime jouer et qui a une signification particulière pour moi.

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New York

Bonjour ! Aujourd’hui, nous sommes le 13 décembre et je vais vous parler d’un endroit que j’adore : New York !

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Vue de Manhattan depuis l’observatoire Top of the Rock

S’il y a bien une ville qui m’a toujours fait rêver, c’est New York. Et début mars 2017, j’ai eu l’occasion d’y aller pour la première fois et d’y passer 8 jours. Pour que mon séjour soit le plus réussi possible, je m’y suis prise suffisamment à l’avance pour tout organiser et planifier, et mis à part le fait que mes parents n’ont jamais reçu la carte postale que je leur avais envoyée, tout s’est passé merveilleusement bien, sans mauvaise surprise.

Pourquoi New York ? Cela n’a rien d’original, et j’ai bien conscience de ne pas être la seule dans ce cas, mais j’ai toujours été fascinée par les États-Unis et leur culture. Cela ne m’empêche pas de garder mon libre-arbitre et d’être loin de cautionner tout ce que ce pays fait ou a pu faire, d’ailleurs j’aime utiliser l’expression « grandeur et décadence » pour le qualifier. Son omniprésence dans notre vie quotidienne, et ce sur tous les plans (politique, culturel, sportif etc.) contribue à mettre en lumière ses villes les plus emblématiques. C’est comme ça que sans l’avoir forcément voulu, on se retrouve en tant qu’ado ou jeune adulte à avoir vu des tas de films et de séries se déroulant à New York, sans même évoquer les autres domaines dans lesquels on a pu entendre parler de la ville qui ne dort jamais. D’ailleurs à mon sens, c’est vraiment LA ville, celle dont on pourrait utiliser une photo pour illustrer ce mot dans le dictionnaire.

Je me propose donc de vous donner mon ressenti sur certaines visites que j’ai pu effectuer dans Big Apple.

Central Park : C’est vraiment un endroit immense, même en y passant plusieurs heures je ne me suis promenée que sur l’équivalent d’un tiers de sa surface (et encore !), il y a donc plein de choses à voir que je n’ai hélas pas vues. J’y étais un lundi après-midi et le parc était donc plutôt calme et vide. J’y suis entrée par le côté ouest, probablement au niveau de la 69ème rue ou quelque chose comme ça, car juste avant je me rappelle être allée faire une photo devant le restaurant des parents de Lady Gaga, qui n’est pas loin (oui ça ne s’invente pas, on est fan ou on ne l’est pas). J’ai adoré faire de la balançoire à Central Park, j’ai toujours aimé me balancer alors le faire dans un des parcs les plus connus au monde, j’ai trouvé ça génial. Sinon, j’ai vu plusieurs spots intéressants : la statue d’Alice au Pays des Mreveilles, Strwaberry Fields avec en arrière plan le Dakota Building, de nombreux terrains de softball, le grand réservoir Jacqueline Kennedy Onassis… Tous les bancs possèdent une petite plaque sur laquelle est écrit « Untel dédie cette plaque à Untel, qui adorait venir à Central Park » ou ce genre de chose. J’ai également eu l’occasion de croiser les fameuses calèches que l’on voit dans les films, et d’entrapercevoir la patinoire. J’ai vraiment kiffé voir en vrai l’endroit dans le parc où Blair et Chuck se marient dans « Gossip Girl » et faire des photos. Central Park m’a plu, malgré le froid et la désolation de début mars.

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Vue de Central Park depuis le Belvedere Castle

Le Mémorial du 11 Septembre : Mon hôtel était situé dans le Financial District, et donc juste à côté de ce mémorial et de son musée. Comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas la plus gaie des visites. Les deux imposants bassins qui se trouvent à l’emplacement autrefois occupé par les tours du World Trade Center ainsi que tous les éléments du musée qui retracent la terrible journée de 2001 ne peuvent que vous émouvoir. Ce n’est pas un endroit où aller avec de trop jeunes enfants.

Muséum américain d’histoire naturelle : ce beau musée est notamment connu pour être le lieu où se déroule l’intrigue du film « La Nuit au musée » avec Ben Stiller. Lui aussi se trouve dans un très beau bâtiment. Au-delà de ces aspects, il est vrai que ce n’est peut-être pas l’attraction phare typiquement new-yorkaise car même s’il est intéressant et instructif, il est axé sur les différents types de sciences et on peut trouver le même genre de musée ailleurs.

Times Square : Que l’on aime ou pas les grandes villes, je pense que c’est vraiment à voir, même si c’est quelque chose qu’à mon avis on peut retrouver dans d’autres villes, notamment au Japon. Il y a tellement d’écrans, de lumières, d’images qui défilent de partout à la fois qu’on ne sait plus où poser les yeux. C’est encore plus beau la nuit. Il y a toujours du monde là-bas, mais ce n’est pour autant pas mission impossible de se rendre et s’asseoir sur les fameuses marches rouges qu’on aperçoit par exemple dans le clip de Jay-Z et Alicia Keys « Empire State of Mind ». Les nombreuses boutiques du quartier jouent le jeu et sont donc à l’image de lieu, tapageuses et lumineuses 24h/24.

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Grand Central Terminal : la célébrissime gare de New York, je l’ai trouvée aussi belle en vrai que ce qu’on peut en voir dans les films. Bon, ça reste une gare, dans le sens où elle est toujours en effervescence et qu’une bonne partie des gens qui y circulent sont là uniquement pour prendre un train. Mais son architecture de style Beaux-Arts la rend vraiment classe et unique en son genre. C’est un endroit où on pourrait volontiers passer une après-midi de détente grâce à sa galerie marchande et ses nombreux restaurants.

Empire State Building : quel délice de voir en vrai et de pénétrer à l’intérieur de cet immeuble qui fait figure de monument dans l’imaginaire collectif ! Le panorama sur la ville à son sommet est époustouflante, mais il y a beaucoup de vent. La nuit, la partie supérieure s’illumine en général en blanc, mais il arrive qu’en certaines occasions, la couleur change. Je l’ai personnellement vue allumée en orange. J’avais un ticket me permettant de monter une fois de jour et une fois en soirée au cours de la même journée, c’était vraiment magique de bénéficier une deuxième fois de cette vue imprenable lorsque toutes les lumières new-yorkaises scintillent dans l’obscurité.

Le MoMA, le Met et le musée Guggenheim : j’ai regroupé ces trois lieux car il s’agit de musées d’art. Concernant le Museum of Modern Art et le Guggenheim, j’y suis surtout allée car il y a la possibilité d’y entrer pour trois fois rien si on est au courant de certains bons plans. En effet, l’entrée du MoMA est gratuite le vendredi soir, et le prix du billet pour le Guggenheim est au bon vouloir du visiteur le samedi soir (je crois que j’avais payé 1 dollar). Par contre, et c’est assez logique, ce sont les moments où il y a le plus de monde. Je ne suis pas spécialement fan d’art moderne, donc je suis bien contente de n’avoir pas déboursé plus pour ces deux visites. J’ai bien aimé l’architecture du bâtiment du musée Guggenheim, qui a une forme si particulière. A l’intérieur, sa structure en forme d’hélice le rend assez original. En fait, j’ai plus apprécié le lieu que ce qui y était exposé. Quant au MoMA, c’est l’art moderne dans toute sa splendeur : plein de choses très variées, plusieurs dont on a du mal à comprendre le sens, beaucoup dont on se dit qu’on pourrait faire la même chose tellement ça a l’air basique. C’est pour cela que j’ai largement préféré le Metropolitan Museum of Art. Déjà parce que j’ai pu m’amuser à me faire prendre en photo assise sur les marches extérieures comme Blair et Serena dans « Gossip Girl », ensuite parce que les collections exposées sont éclectiques et plus axées sur l’Histoire : antiquités égyptiennes, peintures européennes, art américain… J’y suis restée une matinée et je suis loin d’avoir eu le temps de tout voir !

Une petite promenade dans les différents quartiers de la ville est l’occasion de voir un certain nombre de rues, avenues, immeubles et sculptures emblématiques, parmi lesquels je peux citer : Park Avenue, Fifth Avenue, Madison Avenue, Broadway, le Chrysler Building, le Flatiron Building, la Trump Tower (toute en dorures, marbre et chutes d’eau à l’intérieur), la New York Public Library, le taureau de Wall Street ou encore la célèbre sculpture « LOVE ».  Au risque de me répéter, j’étais vraiment ravie de pouvoir voir de mes propres yeux tous ces éléments typiques de Big Apple.

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Flatiron Building

La Statue de la Liberté et Ellis Island : il faut prévoir une bonne partie de la journée pour profiter de ces deux îles. Pour s’y rendre, on peut prendre le ferry soit à Battery Park soit dans le New Jersey à Liberty State Park. En fonction de son point de départ, on visite en premier soit Liberty Island soit Ellis Island, puis l’autre ensuite. Si on souhaite monter dans la couronne de la statue, c’est possible mais uniquement sur réservation bien à l’avance. C’est une expérience intéressante mais, à mon sens, moins impressionnante que le fait de voir la statue en vrai, d’autant plus qu’il y a une multitude d’autres endroits à New York d’où on peut avoir une bien meilleure vue. Sur Ellis Island, on visite le musée de l’immigration, qui retrace le quotidien de tous les arrivants dont cette île était le passage obligé, avec des documents et des objets d’époque pour illustrer cette réalité.

Rockefeller Center : ce complexe commercial et tout ce qui le compose forment un ensemble très sympa. J’ai beaucoup aimé la Rockefeller Plaza avec ses drapeaux du monde entier et sa patinoire. J’ai profité de l’occasion pour monter jusqu’à la plateforme d’observation Top of the Rock, encore un bon moyen d’avoir une superbe vue sur la ville, avec cette fois-ci l’avantage d’avoir l’Empire State Building sur la photo !

L’ONU : Il faut réserver à l’avance si l’on souhaite bénéficier d’une visite guidée dans la langue de son choix. Ces bâtiments bordés de tous les drapeaux du monde (oui j’ai un truc avec les drapeaux) classés par ordre alphabétique à un côté solennel et rigoureux qui me plaît. Avant et pendant la visite, on peut observer tout un tas d’œuvres d’art qui sont toutes des cadeaux faits à l’ONU par ses différents États membres. La visite est assez rapide (une heure), ce que j’ai trouvé un peu trop court pour vraiment bien prendre le temps de tout observer. Il y a une salle que je n’ai pas pu voir car j’y suis allée un 8 mars, et l’espace en question était utilisé pour une conférence sur la Journée Internationale des Droits des Femmes. Les salles de réunion et les cabines des interprètes simultanés, qu’on voit parfois dans les images du JT, sont vraiment classes. Notre guide nous a donné plein d’informations, par exemple chaque année un tirage au sort est organisé pour déterminer quel sera le premier pays à parler ou voter lors des séances, afin que ce ne soit pas toujours l’Afghanistan qui commence et le Zimbabwe qui finit. Le détour par la boutique vaut le coup, notamment pour voir une maquette de l’ONU en Lego. C’est aussi à cette boîte aux lettres que j’ai posté ma carte postale qui n’est jamais arrivée, snif.

Le pont de Brooklyn : j’ai attendu le dernier jour de mon séjour pour le traverser, un peu comme on garde le meilleur pour la fin. Assez tôt le matin, il n’y avait presque personne, c’était génial. J’ai adoré faire plein de photos sur ce pont emblématique qui permet de passer de Manhattan à Brooklyn. Une fois dans le Brooklyn Bridge Park, la vue sur la skyline de Manhattan est imprenable. Je garde un très beau souvenir de ce dernier matin new-yorkais malgré le froid intense.

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Voilà, je pourrais encore longtemps écrire sur cette expérience inoubliable mais je vais m’arrêter là. Aller à New York était le rêve de ma vie et je suis fière de m’être donné les moyens de le réaliser. J’ignore si j’aurai un jour l’opportunité d’y retourner, en tout cas ce serait avec grand plaisir, même si je ne sais pas ce que je déciderais d’y faire. Ce qui est certain, c’est qu’il faut plus qu’une visite de 8 jours pour connaître la ville !