Demogorgon – Game of room

Octobre 1987 – Innsmouth dans le Massachussetts.

Vincent Flynn, un jeune lycéen, disparaît mystérieusement.

Cela faisait quelque temps que son comportement étrange inquiétait ses amis. Ils avaient même décidé de s’éloigner de lui. Pourtant, depuis sa disparition, ils sont hantés par les derniers mots prononcés par l’adolescent. « Le portail est ouvert ! Il a encore besoin de prendre des forces, mais le 31 octobre prochain, quand minuit sonnera, Le Demogorgon vous emportera… »

Décidés à en savoir plus sur cette histoire, ils s’introduisent en pleine nuit chez les Flynn.  

 

Dans cette aventure, d’une durée exceptionnelle de 90 min, vous incarnez une bande d’adolescents au cœur des années 80.    

MON AVIS : Nous avons fait notre 13ème escape game ! J’ai hésité longuement à venir vous parler de mon expérience car je n’ai pas écrit sur toutes les salles que nous avons faites. Peut-être était-ce une erreur. En même temps, certaines d’entre elles ont fermé ou étaient des salles éphémères. Et j’ai remarqué une chose : mon avis diffère avec le temps. Je sors de toutes ces expériences très heureuse de les avoir faites. Chacune a ses particularités et nous n’avons jamais retrouvé les mêmes choses. Malgré le fait que certaines soient estampillées faciles, elles nous ont chacune posé des problèmes différents. Je vous avais écris sur Super Game Colors de l’Atelier des énigmes à Annecy car j’avais trouvé très éloigné de ce que moi j’aime dans les escape game. Si je relis mes avis sur les salles du 1909, avec l’expérience que nous sommes en train d’acquérir, je peux à présent les modérer. Oui, il s’agit de salles où je me suis éclatée et qui correspond parfaitement aux escape game classiques, mais depuis, nous avons vu tellement de décors différents que je ne suis plus aussi enthousiaste. Disons que j’arrive mieux à comparer. A trouver les forces et les faiblesses de chaque salle, même si c’est difficile parce que nous avons testé beaucoup de concepts différents. J’attendais donc que l’émerveillement s’estompe. C’est notre premier escape game à Lyon et il a tellement de choix que nous avons eu du mal à nous décider. Je suis allée comparer les avis et ai trouvé un site qui lui donnait 20/20. Alors que les autres escape game étaient autour de 18/20… Qu’elle était la raison de cette note ? Le thème aussi est toujours important dans mes recherches. Je déteste avoir peur et je crains les ambiances particulières. J’ai testé Symbialys à la Chaise-Dieu et cette expérience m’a suffit, c’était le maximum de mes capacités. De même qu’il y a une autre salle qui avait une bonne note sur un thème proche de Very Bad Trip mais les commentaires parlaient de défis particuliers à réaliser, ce qui m’a plutôt fait fuir. Je suis plutôt contente de mon choix et j’apprends que nous devons sauver un certain Vincent et j’aurais aimé que Clow soit présente dans la salle juste pour délirer avec moi, notamment pour débattre ensuite de savoir si Arthur a toujours raison (vous penserez à moi si vous trouvez ce dont je parle). Dans Demogorgon, nous sommes sortis 6 minutes après les 90 minutes réglementaires. Nous avons perdu du temps car nous voulions assurer nos trouvailles et nous étions parfois un peu brouillons. Le décor est assez « basique » avec un salon et une chambre d’ado des années 80. Certains objets font vibrer la corde nostalgique. Je suis curieuse de voir la réaction de quelqu’un qui n’a pas connu les années 80 dans cette pièce. Nous avions choisi le niveau Intermédiaire qui nous a déjà fait transpirer. Heureusement, nous avons un bon groupe et chacun s’est dirigé naturellement vers ses points forts. On passe d’un monde à un autre et la technique de cette salle est vraiment incroyable. Tout est très astucieux et le final est tout simplement grandiose. En même temps, les concepteurs sont des pros de l’informatique ! Ce n’est pas compliqué : j’aimerais y retourner juste pour avoir le temps de vraiment contempler ce travail réalisé et comprendre plus en détail le fonctionnement de ce jeu. C’est l’un des escape game qui a le plus de technique. Par contre, effectivement très peu de fouille à proprement parler mais beaucoup de logique et déduction. On passe dans différents mondes et tout est vraiment très astucieux. Il n’y a que Area 17 à Montpellier et L’entretien avec Gustave Eiffel à Paris qui ont fait preuve d’autant de technique dans leur décor (Super Game Colors ne compte pas car ce n’est pour moi pas un escape game). Nous reviendrons avec plaisir faire leur Bunker de l’officier Von Vokte. Et malheureusement, leur concept d’OL escape (au groupama stadium) n’est plus disponible, ce que je trouve particulièrement dommage.

DEMOGORGON : ♥♥♥♥

Grand hôtel

Avis et audience Grand hotel (série TF1) avec Solène Hébert et Carole  Bouquet réunies! | Actualité TV | Nouveautes-Tele.com

Depuis 2020 / 52min / Drame, Soap De Aurélie Belko, Sébastien Le Délézir Avec Carole Bouquet, Solène Hebert, Victor Meutelet Nationalité France Chaîne d’origine TF1

Synopsis & Info

Anthony Costa, 25 ans, se fait embaucher comme serveur au Grand Hôtel, palace historique de la Côte d’Azur pour tenter de comprendre ce qui est arrivé à sa sœur, femme de chambre ayant mystérieusement disparu il y a quelques mois. Il n’imaginait pas alors tomber amoureux de l’héritière de la famille Vasseur, sur le point de se marier avec le directeur de l’hôtel…Mais sous ce luxe se cachent de nombreux secrets enfouis depuis longtemps, prêts à refaire surface…

Adaptation française de la série espagnole Grand Hôtel (2011-2013).

MON AVIS : Si j’ai choisi de regarder cette « série », c’est uniquement pour la présence d’une blonde également connue sous le nom de Victoire Lazzari. Je la suis sur Instagram et voyais depuis quelques temps que se préparait cette fiction. Si je suis plutôt convaincue par elle, même si elle a clairement les mêmes mimiques que pour son personnage dans Demain nous appartient, ce n’est pas vraiment le cas du reste du show. Tout d’abord, Carole Bouquet et Annie Duperey que je n’ai pas trouvé convaincantes dans leurs rôles de matriarches. Et encore moins la douce Marie Kremer que nous avions découvert dans Un village français. On a aucun personnage qui sort vraiment du lot. Tout le long, je me suis dit que je ne comprenais rien et je me disais qu’à la fin on comprendra tout. Et là, à part Creep de Radiohead, c’est le néant. Nous n’avons eu la réponse à aucune de nos interrogations ou en tout cas je n’ai toujours pas compris… Je pense que TF1 s’attend à ce qu’il y ait une suite. C’est vraiment dommage. Par contre, vous me connaissez, j’aime l’amour et j’ai été assez sensible à la relation entre Margaux et Anthony (Victor Meutelet que l’on a vu dans le Bazar de la charité – dont nous n’avons même pas parlé avec Clow mais qui aurait franchement mérité !). Je ne peux pas dire que j’ai détesté suivre les 6 épisodes car j’ai par exemple essayé de regarder Lætitia et après un épisode, j’avais arrêté de regarder mais je m’attendais à clairement mieux de la part de Grand Hôtel.

GRAND HÔTEL : ♥

Ava Max – Heaven & Hell

ultratop.be - Ava Max - Heaven & Hell

Après des mois d’attente, ça y est, Ava Max a enfin sorti son premier album, qui s’articule autour du thème du paradis et de l’enfer. La tracklist se compose de sept titres associés à la face A « Heaven », d’une chanson centrale rattachée au purgatoire, puis les sept morceaux finaux sont sur la face B, « Hell ». Il y a donc une certaine recherche au niveau du packaging, du visuel et de l’histoire que l’artiste souhaite raconter à travers son opus. Mais cela ne fait pas tout, quand on est une popstar, il faut aussi et surtout avoir des tubes à proposer pour s’imposer. La chanteuse a pu prouver qu’elle en était tout à fait capable via ses premiers essais, dont certains se retrouvent dans « Heaven & Hell ». Qu’en est-il de l’ensemble du projet ? C’est ce que nous allons découvrir.

Side A – Heaven

H.E.A.V.E.N : On commence avec une piste d’introduction, majoritairement instrumentale. Elle est très sympathique, et présage du meilleur avec ses sonorités électroniques et sa dimension épique. L’enchaînement avec le titre suivant se fait tout naturellement.

Note : ♥♥♥♥

Kings & Queens : Bon, je pense que je peux l’écrire maintenant, je crois que c’est ma chanson préférée d’Ava Max. J’aime trop m’égosiller sur le refrain, qui d’ailleurs, je ne l’ai découvert que récemment, est en fait un sample d’un morceau de Bonnie Tyler, « If You Were A Woman (And I Was A Man) ». Eh oui, on ne peut pas toujours tout savoir sur tout. Bref, j’adore ce tube.

Note : ♥♥♥♥

Naked : Ce titre vient quelque peu calmer le jeu, sans être trop lent ou mou pour autant. Mais il a tout de même davantage d’intérêt avec son clip, tout seul, c’est juste un bon petit son pop sympathique mais pas inoubliable.

Note : ♥♥♥

Tattoo : Pour cette piste, je pourrais faire le même commentaire que pour la précédente : ce n’est pas désagréable, ça s’écoute facilement, mais ce n’est pas très original ni mémorable. Néanmoins, j’aime bien, la mélodie du refrain m’en rappelle une autre, celle de « Cecilia » de Simon & Garfunkel (oui des fois je vais chercher loin).

Note : ♥♥♥

OMG What’s Happening : J’aime beaucoup la voix d’Ava sur les couplets, mais un peu moins sur la fin des refrains, je la trouve trop aiguë. Le bridge vient apporter une petite touche d’originalité, et la musique teintée de disco-funk est franchement plaisante, c’est assez différent de ses autres hits, et je kiffe les paroles.

Note : ♥♥♥♥

Call Me Tonight : Encore un morceau qu’on pourrait qualifier de simple mais plutôt efficace. Il ne révolutionne rien du tout mais d’un autre côté, je ne pense pas que c’était l’objectif visé, et il reste cohérent avec le reste de l’album, donc tout va bien.

Note : ♥♥♥

Born To The Night : Cette chanson n’est pas la plus tubesque de l’opus, mais j’adore les paroles et l’ambiance qui s’en dégage, qui pourraient totalement correspondre à une histoire de vampire.

Note : ♥♥♥♥

Purgatory

Torn : J’aime toujours autant ce hit, et étant donné le concept de « Heaven & Hell » et le titre de cette piste, je comprends le choix de la placer au centre de la tracklist. Après tout, Ava chante « I’m torn in between heaven and hell », ni plus ni moins. Je continue toutefois à avoir la légère impression d’entendre « Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) » d’ABBA à la fin du refrain.

Note : ♥♥♥♥

Side B – Hell

Take You To Hell : J’adore la musique d’introduction, qui a priori sert à nous souhaiter la bienvenue en enfer. Encore un morceau très catchy et qui fonctionne parfaitement. Je suis un peu moins fan des passages où l’artiste chante très aigu et très vite, je reconnais son talent pour être capable de vocaliser ainsi, mais heureusement que c’est assez furtif car ça peut vite devenir irritant. Cette chanson aurait gagné à durer un peu plus longtemps, car les différentes parties qui la composent sont intéressantes et forment un ensemble sympa, mais elles s’enchaînent beaucoup trop rapidement. Du coup, on n’a pas trop le temps d’en profiter et cela donne même un petit côté brouillon au titre.

Note : ♥♥♥♥

Who’s Laughing Now : Je dois dire qu’Ava est très forte, et qu’elle m’a encore eue. Je me revois écrire sur l’article du clip de ce morceau qu’il était sympa, mais moins immédiat que les singles précédents. Foutaises, il reste autant en tête que les autres et est lui aussi hyper efficace. Incroyable de proposer un album (et un premier, qui plus est) autant rempli de petits tubes.

Note : ♥♥♥♥

Belladonna : L’instrumentale de cette piste est géniale, c’est un style qui me plaît et qui a un côté obsédant. Je trouve juste un peu dommage le fait que le refrain soit très répétitif, car le reste de la chanson est top, avec un peu de voix trafiquée, mais dosé raisonnablement. La fin flirte avec l’épique.

Note : ♥♥♥♥

Rumors : On continue dans la série des refrains répétitifs, ce qui est sûr, c’est que c’est une technique imparable pour que le morceau reste en tête. J’aime bien, mais je dirais que la chanteuse a déjà été plus inspirée.

Note : ♥♥♥

So Am I : Tube, que dire de plus ? C’est assez particulier de finir un album par trois titres déjà connus et qui en plus, ont été matraqués en radio. En tout cas, mon avis sur « So Am I » n’a pas changé, le côté hymne de son refrain est imparable.

Note : ♥♥♥♥

Salt : Re-tube, que dire de plus ? Ah si, je sais : dommage qu’il n’y ait pas de clip associé à ce hit, ça aurait été super. Voilà, ça doit être la seule ombre au tableau concernant ce hit, taillé pour les stations FM.

Note : ♥♥♥♥

Sweet But Psycho : L’opus se termine donc avec le premier gros succès d’Ava Max, que j’ai même fini par apprécier davantage, en partie parce que j’ai quelqu’un à la maison qui aime bien cette chanson (j’espère que je ne dois pas y voir un message subliminal lol).

Note : ♥♥♥♥

Eh bien pour un premier essai, bravo à Ava Max. C’est suffisamment rare d’avoir un album sans ballade et bourré de morceaux efficaces. Il n’y a aucune piste que je n’aime pas, comme vous avez pu le voir, j’ai mis minimum 3 coeurs à chaque fois. C’est fou cette capacité qu’elle et son équipe ont à réussir à pondre des refrains plus catchy les uns que les autres. Je n’avais pas trop de doutes sur le fait que cet opus allait me plaire, étant donné les bonnes notes que j’avais déjà mises aux chansons existantes d’Ava dans mon article d’il y a quelques mois, et cela se confirme donc après plusieurs écoutes de « Heaven & Hell ». Après, je suis d’accord pour admettre qu’aussi bon soit-il, cet album ne révolutionne absolument pas la pop. Il est bien foutu et très commercial avec sa panoplie de tubes qui durent maximum 3 minutes, il va probablement aider la jeune artiste à avoir un succès mérité et à avancer dans sa carrière, mais je ne le qualifierais pas de « marquant ». Tant mieux pour elle si je me trompe, bien sûr. On peut aussi éventuellement reprocher à certains titres de se ressembler, parce qu’ils sont tous plus ou moins dans le même style. Mais personnellement, cela ne m’a pas dérangée, cette tracklist correspond parfaitement à ce que j’attends d’un disque pop, donc pour moi le contrat est largement rempli. On peut aussi noter que cela se fait sans l’aide d’aucun featuring, technique souvent utilisée pour attirer la hype autour d’un projet. Félicitations Ava, tu rejoins officiellement la liste de mes artistes préférées et tu obtiens même la note maximale pour ton « Heaven & Hell ».

Note globale : ♥♥♥♥

Ava Max - Heaven & Hell Lyrics and Tracklist | Genius

Ava Max – Naked

Ava Max vient d’enfin sortir son premier album, « Heaven & Hell », dont je vous parlerai très bientôt, et simultanément un nouveau clip, qui illustre une des pistes de l’opus : il s’agit du titre « Naked ». Je trouve que la vidéo est à la fois simple et aboutie. Il ne s’y passe pas énormément de choses, mais elle est esthétique et un peu plus originale que celles proposées pour certains de singles précédents de l’artiste, je pense notamment à « So Am I » ou « Who’s Laughing Now ». J’aime bien les tenues qu’Ava porte, notamment celle couleur chair sur laquelle on voit des logos qu’on retrouve habituellement sur nos emballages. Y aurait-il un message caché ou une quelconque critique de l’industrie musicale ? De plus, on notera ce qui à mon sens n’est rien de moins qu’un clin d’oeil au personnage de Leeloo dans « Le Cinquième Élément ». En fait, s’il n’y a ici rien qui va révolutionner le monde de la pop, j’ai tout de même l’impression qu’aussi bien visuellement que musicalement, ce « Naked » va dans une direction relativement inédite pour Ava Max. La chanson est pas mal, clairement elle ne me déplaît pas, mais elle n’a pas la carrure des tubes auxquels la chanteuse nous a habitués. Ça reste de la bonne pop sympa et sans prétention.

♫ Well, you can take off all my clothes
And never see me naked
See me for real
If you don’t know my heart
You’re never gonna break it
Baby
Tell me if it’s safe to bare my soul
I wanna show you my deepest secrets
I think I’m ready to be exposed
I want you watching me
When you take off all my clothes
And really see me naked
See me for real ♫

Note : ♥♥♥

Gossip Girl

Gossip Girl (série télévisée, 2007) — Wikipédia

Bonjour bonjour, jeunesse dorée de la blogosphère. Ici Gossip Blog, celui qui révèle au grand jour ce que l’élite numérique se donne tant de mal à cacher. Oui, bon, OK, j’ai décidé de m’amuser un peu pour l’introduction de cet article dédié à la série de 2007, dont c’est justement l’anniversaire aujourd’hui. D’ailleurs, j’ai entendu dire qu’à cette occasion, C organisait une petite fête. On peut supposer que O sera bien sûr invitée, mais qui seront les autres convives ? Est-ce que le garçon solitaire daignera être de la partie ? Je ne sais pas vous, mais moi j’ai hâte d’y être et de voir ça de mes propres yeux, d’autant plus qu’un scandale est si vite arrivé… xoxo

Viagem Literária: Viaje com as séries #21 – Gossip Girl

De quoi ça parle ? Faut-il vraiment présenter cette série ? Comme le dirait Chuck Bass à propos de sa propre personne, « même de l’autre côté de l’Atlantique, ils savent ce que ce nom signifie ». Quoi qu’il en soit, « Gossip Girl » relate donc le quotidien de la jeunesse dorée de Manhattan, celle qui vit dans l’Upper East Side, participe aux soirées les plus selects et est destinée à intégrer les plus prestigieuses universités. Lorsque l’histoire commence, Serena Van Der Woodsen, lycéenne it-girl, est aperçue à Grand Central Station : elle fait son retour à New York après une année passée dans un pensionnat. Si certains sont ravis de la revoir, comme son vieil ami Nate Archibald ou encore le petit gars de Brooklyn qui a secrètement un faible pour elle, j’ai nommé Dan Humphrey, il y en a d’autres que cette nouvelle n’enchante pas. A commencer par sa meilleure amie, Blair Waldorf, qui a profité de son absence pour devenir la reine incontestée du lycée, la tyrannique Queen B. D’autant plus que l’information vient d’une mystérieuse source dont les héros n’ont pas fini d’entendre parler : l’intrigante Gossip Girl, qui va prendre un malin plaisir à colporter des rumeurs et à dévoiler sur son blog tous leurs secrets, même les plus inavouables. Que veut-elle et surtout, qui est-elle ? C’est ce qui va servir de fil rouge au show pendant six saisons et 121 épisodes.

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Dan Humphrey, Serena van der Woodsen, Chuck Bass, Nate Archibald, Jenny Humphrey et Blair Waldorf

Mon avis : A défaut de vous parler du reboot qui devait sortir cette année mais qui, comme on pouvait s’y attendre, a été repoussé à 2021, je vais donc écrire sur l’original, qui fête ses 13 ans aujourd’hui. Il faut savoir que j’ai lu les romans de Cecily von Ziegesar avant de voir la série, donc lors de mon premier visionnage du début du show, j’étais un peu perturbée par les différences entre les deux, l’une des principales étant que dans les livres, Chuck Bass est plus un personnage secondaire qu’un des héros et qu’il ne renvoie pas la même image que celle de sa version télévisée. J’ai donc commencé sur le tard, et je dois l’avouer : on m’a spoilé l’identité de Gossip Girl bien avant que j’en sois à la fin de l’histoire. En fait, je me demande même si j’avais déjà commencé à regarder le moindre épisode lorsqu’on m’a dit de qui il s’agissait. Si vous vous demandez comment quelqu’un qui a lu les livres peut se faire gâcher la surprise de la révélation finale, c’est parce que dans les romans, les choses se passent d’une autre manière. Néanmoins, cela ne m’a pas découragée, loin de là. Parce qu’à vrai dire, si le mystère « Gossip Girl » est le fil conducteur du show, ce n’est pas du tout le critère majeur qui m’a attirée puis conquise.

21 of the most memorable interiors from Gossip Girl - Vogue Australia

L’appartement des Waldorf

Si vous suivez le blog depuis un certain temps, vous savez que j’adore New York. Donc de base, toute oeuvre de fiction dont l’intrigue se déroule dans cette ville a des chances de me plaire. Ensuite, même si je n’en ai probablement plus vraiment l’âge, les teen shows sont mon style de série préféré. Avec un casting principal constitué de cinq ados qu’on voit devenir de jeunes adultes, là aussi ça m’intéresse. Et enfin, même si je ne me décrirais pas comme une fashionista, j’aime les jolies fringues, et avec des héroïnes qui à la moindre occasion vont faire du shopping sur la Cinquième Avenue ou dans les beaux quartiers de Paris pendant leurs vacances, on est servi. Ajoutez à cela que j’ai toujours eu un faible pour les personnages de type mean girl, le fait de suivre les péripéties d’une Blair Waldorf m’enchante au plus haut point.

Georgina Sparks | Wiki Gossip Girl France | Fandom

Georgina Sparks

Il y a déjà un certain temps, j’avais lu un article qui expliquait que c’était « grave » de voir à quel point la série cartonnait et était adulée alors qu’elle mettait en scène des héros exécrables, qui ne feraient que prendre de haut et mépriser les « petites gens » qui constituent l’immense majorité des fans de « Gossip Girl » s’ils les rencontraient en vrai. De plus, l’auteur dénonçait l’aspect malsain qui selon lui se dégagerait du show, parce qu’il encouragerait les jeunes téléspectateurs à trouver « cool » les actions souvent douteuses commises par les protagonistes. C’est un point de vue qui se défend, mais honnêtement, ça reste une fiction, donc même si c’est sans doute en partie inspiré de faits réels (je veux bien croire que dans l’Upper East Side, il n’y a pas que des enfants de choeur), il suffit juste de le prendre comme un divertissement, et ce n’est pas parce qu’on apprécie un personnage bourré de défauts qu’on va dans la réalité rechercher la compagnie de ce type de personnes, ou cautionner leur comportement. Surtout qu’au final, certains rebondissements sont bien trop tirés par les cheveux pour être réalistes.

A maid to order role on 'Gossip Girl' - The Boston Globe

Dorota et Blair

Dans « Gossip Girl », comme dans beaucoup d’autres séries, le fait d’avoir plusieurs héros garantit que chaque téléspectateur pourra s’identifier à l’un d’entre eux, ou à défaut avoir au moins un personnage préféré. Dans le même ordre d’idées, les protagonistes ont du coup malheureusement tendance à être quelque peu caricaturaux, si bien qu’après une ou deux saisons, n’importe qui ayant suivi un minimum l’intrigue devinera facilement comment chacun va réagir devant telle ou telle situation, et cela peut contribuer à instaurer un sentiment de lassitude. Ceci est toutefois un peu contrebalancé par le fait que le temps passe et que les ados évoluent, grandissent et mûrissent. De plus, il y a une myriade de personnages secondaires, avec parmi eux un turnover non négligeable, donc si on en a marre des manigances de Blair ou du coeur d’artichaut de Serena, on peut se rattraper avec leurs familles, leurs domestiques etc. Pour ma part, mes personnages préférés sont Blair (mais ça, vous avez déjà dû le comprendre), Chuck (parce que c’est lui qui a les phrases les plus cultes) et Dan (j’aime la façon dont il réussit à s’imposer dans la haute société contre vents et marées). Mais je pense qu’on est tous d’accord pour dire que parmi les rôles plus modestes, celui de Dorota est l’un des plus savoureux. Quant à Georgina Sparks, on adore la détester.

Le loft de Dan Humphrey à Brooklyn dans Gossip Girl

Le loft des Humphrey à Brooklyn

Vous l’aurez compris, j’adore cette série, même si je reconnais volontiers qu’elle n’est en soi ni révolutionnaire ni exempte de défauts. Je reste très curieuse de découvrir le reboot, même si je ne peux m’empêcher de penser que ça ne sera pas pareil puisque ce sera avec de nouveaux acteurs et de nouveaux personnages (au moins, Gossip Girl gardera la voix de Kristen Bell, c’est déjà ça). Quoi qu’il en soit, la version originale de 2007 me plaît parce qu’elle me fait rêver. Les personnages me fascinent parce qu’ils ont un train de vie délirant en raison de leur richesse, mais en même temps, on peut se sentir proche d’eux car leur fortune ne les protège pas des douleurs telles que le deuil, les chagrins d’amour, les échecs personnels… Si dans certains teen shows, je trouve exagéré, ridicule et peu crédible le côté « les héroïnes changent de tenues quatre fois par épisode », ici cela passe comme une lettre à la poste puisqu’elles possèdent une garde-robe à l’image de leurs moyens, et quelle garde-robe ! Et cerise sur le gâteau, tout ceci a lieu dans la ville qui ne dort jamais, ce qui permet de multiplier les plans sur le pont de Brooklyn, Central Park, Grand Central Station, les marches du MET, bref tous les endroits qui m’attirent et que je me suis fait un plaisir d’aller voir en vrai lors de mon merveilleux voyage à New York il y a trois ans. Profiter du confinement pour regarder la rediffusion de « Gossip Girl » m’a permis d’en quelque sorte revivre ces souvenirs et de me dire « ah, cet endroit, j’y suis déjà allée ! ».

Note : ♥♥♥♥

Gossip Girl Posters: What They Tell Us About the CW Show

Et oui mes petits amis, vous savez ce qu’on dit, toutes les bonnes choses ont une fin. Mais je tiens toujours mes promesses : aujourd’hui c’est la fête, et pour célébrer cet anniversaire comme il se doit, je vous laisse avec quelques quiz et autres tests pour prolonger le plaisir. Êtes-vous incollables sur les aventures de nos illustres héros de l’Upper East Side ? Ressemblez-vous davantage à B ou à S ? Amusez-vous bien, mais restez sur vos gardes : vous pourriez réentendre parler de moi bien plus vite que vous ne l’imaginez. Bisous bisous, Gossip Clow.

Gossip Girl Season 5. Ivy Dickense, Lola Rhodes. | Gossip girl outfits,  Gossip girl fashion, Fashion

Vrai ou Faux ?

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Qui a couché avec qui ?

Blair et Séréna Gossip Girl - Gael.be

Plutôt Blair ou Serena ?

Lady Gaga – 911

Étant donné que pour sa performance aux MTV Video Music Awards fin août, Lady Gaga a commencé son medley par « Chromatica II » / « 911 » avant d’enchaîner avec « Rain On Me » en compagnie d’Ariana Grande, puis « Stupid Love », il y avait fort à parier que « 911 » serait le prochain single, voire clip. C’est donc désormais chose faite, avec cette vidéo qui, elle aussi, débute par « Chromatica II », et se termine même par « Chromatica III », autre interlude présent sur l’album du même nom. L’officialisation de ce troisième single a eu lieu hier et je dois admettre que cette nouvelle m’a réjouie car même si j’adore « Chromatica » dans son ensemble, c’est vraiment ce titre qui a attiré mon attention lors de la première écoute. J’étais donc ultra impatiente de découvrir le clip. Et vraiment, Lady Gaga a le chic pour aller là où on ne l’attend pas. Visuellement, c’est magnifique mais tellement à l’opposé de ce que j’imaginais pour cette chanson et ce thème. Lors de mon premier visionnage, pendant les trois quarts de la vidéo, j’étais interloquée et limite déçue, parce qu’aussi jolis les décors et les tenues soient-ils, je trouvais qu’il ne se passait pas grand chose et surtout, que les images qui défilaient sous mes yeux n’avaient ni queue ni tête. Et puis vient la dernière minute de ce « mini-film » et tout s’éclaire. Franchement, je vous invite à regarder par vous-même pour ne pas gâcher la surprise, mais c’est vraiment bien trouvé et surtout, ça donne forcément envie de cliquer sur replay pour revoir la vidéo sous un nouveau jour, en ayant en tête le dénouement. Ce clip est plutôt inédit dans l’oeuvre de Lady Gaga, j’ai l’impression que c’est la première fois que l’artiste est si peu mise en avant, on voit autant les autres acteurs / figurants qu’elle. De plus, « 911 » dénote complètement avec les visuels des singles précédents « Stupid Love » et « Rain On Me », qui étaient totalement axés sur des chorégraphies. Les costumes sont tout simplement sublimes, et la chanteuse elle-même l’est aussi, juste waouh quoi. J’ai envie de regarder encore et encore les images et de faire des pauses pour avoir le temps de capter tous les détails de mise en scène, les références etc. Je n’en dis pas plus sous risque de spoiler la fin, mais Gaga a encore réussi à me surprendre et à prouver qu’elle et son équipe sont loin d’être à court d’idées et d’inspiration sur le plan créatif. Ce n’est peut-être pas son clip le plus iconique mais ça reste clairement du haut niveau.

Note : 🚨🚨🚨🚨

La garçonne

Critiques de la série La Garçonne - AlloCiné

Depuis 2020 / 52min / Historique, Policier De Dominique Lancelot Avec Laura Smet, Grégory Fitoussi, Tom Hygreck Nationalité France Chaîne d’origine France 2

Synopsis & Info

Dans le Paris des Années folles, Louise Kerlac est témoin du meurtre d’un proche, commis par des agents de l’Etat. Pour échapper au pire, elle doit disparaître…

MON AVIS : La rentrée est marquée par l’arrivée de séries. Nous sommes habitués aux séries qui sont en réalité des fictions composées de 6 épisodes. Mon homme n’étant pas fan des séries longues de 22 épisodes, nous sommes un peu malheureux de voir que dorénavant, à la télévision, il n’y a plus que ça. Bref, nous avons essayé de visionner La garçonne. Moi, par défaut et lui, parce qu’il aime bien les fictions policières qui se déroulent dans le passé. Le principe, comme le montre la photo, c’est que Louise Kerlac prend l’identité de son frère pour entrer dans la police et enquêter. On voit donc Laura Smet se transformer en homme ou en femme selon les besoins. J’ai lu que beaucoup n’avaient pas apprécié la performance et ne trouvait pas Laura Smet particulièrement efficace dans son rôle de garçon. Personnellement, je ne la trouve pas particulièrement féminine, ni même particulièrement jolie. Quand je la vois dans ce film, je vois surtout son père. Donc, moi je n’ai pas été dérangée par cette partie-là. Malgré tout, sans être physionomiste, son visage est reconnaissable et il est donc impossible que, juste en mettant des vêtements masculins ou des vêtements féminins, on ne puisse pas la reconnaître. Si on oublie cette problématique qui pourtant est essentielle au film, qu’est-ce que j’en retiens ? Pas grand chose. C’était un beau mélange de plein d’histoires et au final, rien ne s’éclaire dans ma tête. Je n’ai absolument rien compris à toutes les intrigues mais on voit venir certaines choses à des kilomètres. Vous me connaissez, le seul truc qui m’a plu c’est la romance. Mais ce n’est pas du goût de tout le monde. Ça se laisse regarder puisque nous avons réussi à aller jusqu’au bout mais c’était vraiment très compliqué et je n’ai pas l’impression que tout a été résolu. Il y a des rumeurs d’une saison 2. Je pourrais effectivement la suivre mais sans grand enthousiasme non plus. Je préfère voir sa nièce dans Demain nous appartient.

LA GARÇONNE : ♥

J’ai déplacé l’éléphant

J'ai déplacé l'éléphant - XO Editions

Quatrième de couverture :  » C’était un soir de blues après mon éviction sauvage de la télévision. J’argumentais en vieux con à grands coups de « c’était mieux avant’, le tout accompagné d’un spleen qui oscillait entre le découragement et, quand même, la satisfaction du devoir accompli. Alors une jeune fille m’a offert une phrase inoubliable. Un proverbe indien : Si tu vois tout en gris, déplace l’éléphant !

J’ai applaudi. Double déclic. D’abord l’évidence qu’il fallait bousculer le pachyderme. Virer la grisaille qui encrassait mes enthousiasmes. Et ensuite, m’est venue l’idée d’écrire ce livre.

Alors voilà ! Je vais t’offrir des phrases inoubliables. Des répliques de la vie courante que j’ai entendues ou qu’on m’a rapportées. Inédites. Des fulgurances à rendre jaloux tous les dialoguistes du monde. Leur brièveté en dit souvent bien plus long qu’un discours ou qu’un traité philosophique. Elles sont le reflet de ce que l’âme humaine a de futile ou de grave.
L’humour, La mort, la vie, la dérision, la maladie, l’espoir, le dépit, l’amour. Un miroir de nous. « 

MON AVIS : Tu commences à me connaître, je commence à me répéter un peu trop souvent. Mes articles sont plein de routine et je parie que tu sais déjà ce que je vais dire. Bizarrement, je n’étais pas très motivée à lire ce livre parce que je m’attendais à n’y trouver que des phrases. Un peu comme le dictionnaire de Laurent Baffie. Et j’ai choisi de le lire malgré tout parce que depuis quelques temps, je n’arrive vraiment pas à me concentrer sur une lecture. J’ai essayé plusieurs livres mais rien n’y fait. Je me dis que les beaux jours y sont pour quelque chose car nous en profitons pour nous promener. Mais là, j’ai réussi à terminer un livre. Toujours fidèle à lui-même, à ses principes, Patrick Sébastien nous offre des phrases rigolotes. Le rire avant tout. Pour nous faire un peu oublier le stress du quotidien et les peines de la vie. Malheureusement, mon incapacité à me plonger dans un livre en ce moment a perturbé ma lecture et je n’en ressors pas charmée. A force de lire ses livres, j’ai déjà l’impression de tout connaître et qu’il nous sert un peu du réchauffé. Mais comme j’aime beaucoup ses textes qui nous permettent de relativiser, je n’en ressors pas non plus écoeurée. Si vous ne connaissez pas encore Patrick Sébastien, je dirais que ce livre est très bien. Il regroupe la plupart des choses que l’on sait déjà sur lui. C’est un bon moyen de commencer sa lecture pour découvrir à quel point il est humain. Mon avis sur lui a considérablement changé depuis que j’ai lu ses livres. Par contre, si on commence à le connaître, rien de bien nouveau sous le soleil. Oui, on apprend des choses, mais ses thèmes sont toujours un peu les mêmes. En même temps, il reste comme il est et ne va dire le contraire ce qu’il pense. On saute un peu du coq à l’âne, et c’est vrai qu’à la fin, on a eu des centaines de phrases et je ne me sens pas plus avancée avant qu’après. Habituellement, j’y trouve mon compte. Je ressens énormément d’émotions à la lecture de ses livres. Là, le nez rouge est de mise mais je ne m’attendais pas à ça. Je vois que je ne suis pas la seule donc peut-être que ça ne vient pas de moi ?

J’AI DEPLACE L’ELEPHANT : ♥♥

Chobits

Une réédition de Chobits pour fêter nos 20 ans ! | Pika Édition

Résumé : Hideki Motosuwa est un jeune homme lambda, qui va à la prépa pour essayer de réussir son concours d’entrée à la fac. Un jour, il trouve dans une poubelle un persocom, un de ces ordinateurs à forme humaine ultra perfectionnés que tout le monde s’arrache. Intrigué, Hideki rapporte chez lui ce modèle qui ressemble à une jeune fille aux très longs cheveux. Mais il n’est pas au bout de ses surprises, car quand il parvient enfin à mettre la machine en route, celle-ci ne semble posséder ni mémoire ni programme informatique, et surtout, la seule chose qu’elle sait dire est « Chi ». Même en demandant de l’aide à ses amis qui s’y connaissent davantage que lui sur le sujet, Chi reste un mystère pour Hideki. Qui est-elle vraiment, d’où vient-elle, pourquoi a-t-elle tout oublié et pour quelle raison se trouvait-elle dans une poubelle ? Ferait-elle partie de ce que la légende urbaine appelle les « Chobits » ?

Mon avis : Ce manga est un seinen, c’est-à-dire qu’il s’adresse à un public de jeunes adultes de sexe masculin. Et pourtant, si ma mémoire est bonne, c’est tout simplement le premier manga que j’ai lu, je crois que j’étais en cinquième ou en quatrième. J’en avais un souvenir somme toute assez fidèle, et cela m’a fait très plaisir de relire cette courte série de huit tomes. « Chobits » mêle le genre de la science-fiction avec celui de la comédie romantique. Je n’avais pas forcément fait le rapprochement à l’époque, mais comme j’ai également relu « AI non-stop! » il y a peu, je trouve que ces deux oeuvres présentent des similitudes dans les thèmes qu’ils abordent ainsi que dans le schéma du couple de héros. Ici, l’héroïne Chi (ou « Tchii » en VF) n’est certes pas une intelligence artificielle, mais un ordinateur personnel à apparence humaine, et Hideki est un garçon tout ce qu’il y a de plus banal. L’histoire traite donc de l’éventuelle capacité des persocoms à ressentir des émotions, et des relations que les humains entretiennent avec eux. Le style graphique, à la fois mignon et précis, est l’oeuvre de CLAMP, un collectif composé de quatre femmes mangakas, à qui l’on doit entre autres « Card Captor Sakura », plus connu en France sous le nom de « Sakura, chasseuse de cartes ». Ce que j’aime dans « Chobits », c’est qu’il n’y a aucun temps mort. Il n’y a pas forcément de l’action à proprement parler dans chaque chapitre, mais aucun n’est inutile, il n’y a pas d’épisodes qui servent de remplissage, tous permettent de faire avancer l’intrigue. Ce qui m’avait marquée lors de ma prmeière lecture, et qui a sans doute contribué au fait que tant d’années plus tard, je me souvienne encore bien de ce manga, c’est la révélation finale concernant l’une des particularités de Chi. Difficile d’en écrire davantage sans spoiler, mais disons que le fait de me replonger dans cette série plus de quinze ans après me fait voir la fin un peu différemment, et a soulevé chez moi des questions que je ne ne suis pas sûre de m’être posées quand j’étais plus jeune (pour les gens vraiment curieux, je vous invite à cliquer sur « Détails » tout à la fin de l’article). En conclusion, je ne trouve pas de défaut à cette oeuvre, à la fois poétique, bien dosée niveau émotions et qui amène le lecteur à réfléchir. Je ne crois pas avoir eu l’occasion de lire d’autres histoires signées CLAMP, je devrais sans doute le faire.

Note : ♥♥♥♥

Chii x Hideki | Manga, Animé et Animation

Hideki ne pourra jamais avoir de relations sexuelles avec Chi car sinon, cela effacerait complètement sa mémoire, et elle oublierait donc qui il est et tout ce qu’ils ont vécu ensemble. Quand j’étais une jeune ado, je trouvais cela romantique, car c’était à mon sens la preuve que le héros était vraiment très amoureux de l’héroïne s’il était prêt à renoncer à vie au sexe pour pouvoir rester avec elle pour toujours. Maintenant que j’ai grandi et relu ce manga, je suis plus mitigée. Je caricature un peu mais j’ai l’impression que c’est comme si la morale de cette histoire, c’était « le sexe c’est mal / c’est facultatif et ça n’a rien à voir avec l’amour ». Le « père » de Chi l’a créée dans l’idée qu’un jour elle trouve le bonheur et la personne faite juste pour elle, mais apparemment sa vision d’une vie de couple épanouie exclut les plaisirs charnels (même si j’ai compris qu’il a aussi voulu protéger sa « fille »). Bref, cela me laisse perplexe…

Dua Lipa & The Blessed Madonna – Club Future Nostalgia

Dua Lipa's "Club Future Nostalgia" remix LP owes Madonna - Los Angeles Times

Fin août, Dua Lipa a sorti « Club Future Nostalgia », un album de remixes qui reprend les morceaux de son opus sorti plus tôt cette année, « Future Nostalgia ». Cette version a été élaborée avec la DJ américaine The Blessed Madonna, et fait également intervenir d’autres grands noms du milieu, comme par exemple Mark Ronson, et propose des featurings avec des stars telles que Madonna ou Gwen Stefani. Je vais vous parler de la variante « DJ mix », qui a été pensée comme un mix continu, avec des transitions entre chaque piste. Ce projet, dont l’ambition est de nous faire danser, a été pour l’occasion mis en images via une vidéo, que vous trouverez à la fin de cet article. Contrairement à mes critiques d’album, je ne vais pas noter chaque remix, seulement donner mon avis, éventuellement le comparer avec la chanson originale, et commenter le visuel correspondant de l' »Official Visualiser », puis je mettrai une note globale.

Future Nostalgia (Joe Goddard Remix) : Le « DJ Mix » commence donc lui aussi par le titre éponyme. Le clip est à l’image du son, répétitif, mais j’aime bien, ça met dans l’ambiance.

Cool (Jayda G Remix) : Visuel WTF avec ces canards en plastique branchés SM, musicalement je ne déteste pas mais vocalement c’est vite insupportable avec ces « Cool-cool-coo-coo-cool » à gogo.

Good In Bed (Zach Witness and Gen Hoshino Remixes) : J’ai du mal à comprendre l’intérêt de ce remix, parce que je trouve qu’il ressemble pas mal à la chanson originale, à laquelle on aurait simplement rajouté quelques bruitages, à part sur la fin. La vidéo est à la fois abstraite, colorée et inutile.

Pretty Please (Midland Refix) : Ce morceau est celui que j’aime le moins de l’album, et comme par hasard il a droit à non pas un, mais deux remixes. Cette version alternative a le mérite d’être plus énergique que l’originale. En terme de clip, il commence enfin à se passer quelque chose.

Pretty Please (Masters at Work Remix) : On enchaîne direct avec l’autre remix, que j’aime bien, même s’il peut vite lasser. Le visuel, suite directe du précédent, est sympa.

Boys Will Be Boys (Zach Witness Remix) : J’ai l’impression d’être au carnaval de Rio ou à la foire à la saucisse, au choix. En soi, c’est un type de son qui me plaît, mais je trouve ça particulier de l’utiliser pour une chanson qui a des paroles relativement profondes et sérieuses. Visuellement, ce n’est pas très recherché et plutôt statique.

Love Again (Horse Meat Disco Remix) : C’est sympa mais pas mémorable non plus, à vrai dire j’avais oublié cette partie et je croyais même que « Love Again » était la seule piste de « Future Nostalgia » a ne pas avoir eu droit à son remix. J’aime bien l’idée de base de la vidéo mais je suis moins fan des ajouts cartoonesques.

Break My Heart / Cosmic Girl (Dimitri from Paris Edit) : Ce mix me plaît parce que j’ai toujours apprécié l’exercice du mash-up (le fait de mélanger deux morceaux). Je ne suis pas spécialement fan de Jamiroquai mais je trouve la rencontre entre leur « Cosmic Girl » et le « Break My Heart » de Dua Lipa réussie, c’est groovy et funky. Je suis moins convaincue par le clip, on s’ennuie, heureusement on va se réveiller ensuite.

Levitating (The Blessed Madonna Remix featuring Madonna and Missy Elliott) : Bien sûr, j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ce titre dans un article dédié. Évidemment, si on compare au reste de l' »Official Visualiser », cette vidéo est la plus intéressante puisqu’on y voit de vraies personnes, notamment des beautés atypiques, ainsi que deux des trois interprètes. Niveau son, c’est de la bombe, j’aime autant la version originale que la remixée, car à mon sens il s’agit d’une lecture différente du morceau, je me vois difficilement dire qu’une est meilleure que l’autre car elles ont des styles distincts.

Hallucinate (Mr Fingers deep stripped mix) : La face A du vinyle étant terminée, Dua passe à la face B, et on commence avec l’intro du hit « Hollaback Girl », qui sert de lancement au premier remix de « Hallucinate ». Je n’adore pas la suite mais j’admets que l’idée des paroles chuchotées est originale. Visuellement, on se contente de reprendre des extraits du clip animé sorti il y a quelques semaines en y ajoutant des effets.

Hallucinate (Paul Woolford Remix Extended) : Ce remix est plus classique mais pas transcendant, mais comme c’est un des plus courts de l’album, ça passe. On reste dans la continuité du visuel précédent.

Love Is Religion (The Blessed Madonna Remix) : Vient ensuite une chanson que je ne connais pas, qui serait apparemment un unreleased. Je ne sais pas ce que vaut la version non remixée mais en tout cas, j’aime beaucoup ce que j’entends. Et aussi ce que je vois : même s’il ne se passe pas grand chose, le choix des couleurs et la thématique spatiale / sacrée me plaisent. Tube réjouissant !

Don’t Start Now (Yaeji Remix) : J’avais le secret espoir qu’un remix me ferait redécouvrir sous un jour nouveau et plus favorable ce qui a été un des tubes de ce début d’année, mais qui m’a saoulée avant même d’avoir eu la chance de me convaincre. Eh bien cela restera une déception, je trouve cette version assez horrible, elle aura au moins le mérite de me rendre plus indulgente envers l’originale. Néanmoins, la vidéo est intéressante et intrigante.

Physical (Mark Ronson Remix featuring Gwen Stefani) : Alors, comment dire ? Ma chanson préférée de Dua Lipa, remixée par Mark Ronson à qui on doit (entre autres) l’immense hit « Uptown Funk », et la participation d’une autre chanteuse que j’aime beaucoup, Gwen Stefani. Autant dire que sur le papier, ça me fait clairement rêver. Au final, même si le résultat est loin d’être nul, je reste sur ma faim, pour moi ce remix est un cran en dessous de l’original, je le trouve trop lent. Mais il faut aussi dire que j’adore tellement « Physical » que c’était obligé. L’ambiance du clip est par contre géniale, j’aime la présence d’éléments scientifiques associés à l’amour et au sexy.

Kiss and Make Up (Remix with Blackpink) : Musicalement, j’aime bien : je ne connais pas la version non remixée donc je ne sais pas si la ligne de basse qu’on entend est d’origine ou non, mais c’est sympa. Pour ce qui est du visuel, je suis assez hermétique à ce genre de délire, heureusement que ça ne dure pas très longtemps. On peut s’amuser à lire tout ce qui défile dans le chat à droite de l’écran mais personnellement, j’ai lâché l’affaire avant la fin.

That Kind of Woman (Jacques Lu Cont Remix) : Cette chanson non plus n’est pas sur « Future Nostalgia ». Je suis mitigée sur ce morceau, il ne me déplaît pas mais je ne l’écouterais pas en boucle. La vidéo a un côté obsédant et « pénible » mais en même temps, je trouve intéressant le message qu’elle essaie de véhiculer.

Break My Heart (Moodymann Remix) : Le dernier clip sert de générique de fin et permet de rappeler qui a oeuvré sur quel remix. Du coup, il ne se passe pas grand chose. Cette version de la chanson n’est pas nulle mais un peu frustrante, je n’aime pas trop la façon dont les paroles sont hachées.

Ce mix me plaît, j’aime vraiment le fait que les chansons s’enchaînent de façon aussi fluide et qu’on passe à la piste suivante sans s’en rendre compte. Ce genre d’exercice me rappelle ce que les stations de radio type NRJ passaient (ou passent peut-être encore ?) en guise d’émission du samedi soir, en laissant pendant une heure ou plus carte blanche à un DJ. Visuellement, il y a à boire et à manger en fonction des goûts de chacun, mais je dois reconnaître qu’il y a eu un sacré travail fourni, de la recherche et une volonté de faire appel à plusieurs artistes au lieu d’un seul. Je peux d’ailleurs dire exactement la même chose niveau musical : certains remixes me plaisent moins que d’autres, mais j’apprécie l’initiative d’inclure tout un tas de musiciens, chanteurs et DJs au projet. J’ai aussi adoré découvrir de nouveaux morceaux et j’espère avoir l’occasion d’en écouter la version originale un jour. Dans deux jours, la version longue de « Club Future Nostalgia » va sortir, il s’agira grosso modo des mêmes morceaux que ceux présentés ici, mais dans un ordre différent, sans transition entre chaque piste et chacun durera plus longtemps. En bref, ce cadeau de Dua Lipa à ses fans montre son implication dans l’ère « Future Nostalgia » et son envie d’être sur tous les fronts.

Note : ♥♥