Dua Lipa – Studio 2054

Dua Lipa Live Concert Online 2020 India Tickets @ BookMyShow

Il y a des stars qui ont décidé de ne pas laisser la pandémie mondiale les empêcher d’exercer leur art, et Dua Lipa en fait incontestablement partie. La situation sanitaire ne permet pas de partir en tournée ? Pas de problème, c’est le show qui vient à vous, par le biais d’une performance virtuelle disponible en streaming, accessible via l’achat d’un ticket (d’un prix moindre à celui d’une vraie place de concert). Intitulée « Studio 2054 », cette expérience a eu lieu le vendredi 27 novembre 2020, selon 4 créneaux horaires différents en fonction de la localisation géographique. En France par exemple, le spectacle a débuté à 21h30 (soit 20h30 heure britannique). Je ne suis pas sûre qu’il s’agissait d’un véritable live, mais en tout cas, l’enregistrement a clairement été effectué dans les conditions du direct. Une des autres caractéristiques annoncées pour cet évènement était la participation de nombreux autres artistes, j’y reviendrai au fil de cet article. Comme j’aime beaucoup ce que fait la chanteuse depuis la sortie de son album « Future Nostalgia » et que j’aurais dû assister à 3 ou 4 concerts en 2020 qui ont été reportés, j’ai eu envie de tenter le coup, et je ne le regrette pas. Ma seule crainte était qu’il y ait un problème technique ou des soucis de connexion empêchant le streaming de se dérouler correctement, mais fort heureusement, tout s’est bien passé, le son et l’image étaient de bonne qualité, et le concert a commencé pile à l’heure.

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« Pretty Please »

Le show débute par un premier tableau durant lequel Dua, vêtue d’une robe blanche à franges et sequins, interprète aux côtés de ses danseurs « Future Nostalgia », « Levitating » et « Pretty Please », qui est la piste que j’aime le moins sur son album, mais qui rendait plutôt bien en live. Le décor ressemble un peu à une scène aménagée sur un plateau télé lorsqu’une émission accueille une chanteuse venue faire une prestation dans le cadre de sa promo.

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« Break My Heart »

On passe ensuite dans une ambiance plus fluo pour « Break My Heart ». Dua porte désormais un body argenté pailleté et s’amuse à passer à travers d’immenses cerceaux en néon colorés. Puis l’artiste anglaise FKA Twigs entre en scène pour un sensuel numéro de pole dance sur l’inédit « Why Don’t You Love Me », à la fin duquel elle est rejointe par l’hôte principale. Vient ensuite le moment que tous les fans de Dua Lipa attendent depuis des mois : le tout premier live du tube de la vie, j’ai nommé « Physical ». La popstar entre dans un club (probablement une allusion à son album de remixes « Club Future Nostalgia ») où elle rejoint la DJ, qui n’est autre que The Blessed Madonna, celle avec qui elle a collaboré pour ledit opus. Le décor se compose d’un bar, d’une cabine de DJ, avec un peu partout des néons en forme d’éclairs et de planètes, le tout dans des tons bleus et rouges (et donc violets). Le single est interprété dans une ambiance de salle de danse / de fitness, et une fois terminé, le dancefloor s’enflamme au son de « Boys Will Be Boys » version club, ainsi que d’autres extraits de « Club Future Nostalgia », ce qui sert surtout d’interlude musical. Dua chante ensuite « Cool », sous une boule à facettes géante et entourée de ses danseurs, qui ont chaussé leurs patins à roulettes.

Physical

« Physical »

Soudain, on entend un téléphone sonner, donc Dua et sa clique quittent le club pour aller dans une sorte de parking souterrain. Elle entonne « New Rules », morceau issu de son premier opus et qui a contribué à la rendre célèbre. Je n’ai jamais vraiment adhéré à ce hit, à mon sens il est complètement différent de ce qu’elle propose maintenant, mais la performance reste sympa.

Un Dia

« Un Día (One Day) »

La chanteuse entre ensuite dans une espèce de boudoir rouge richement décoré dans lequel quatre hommes (ce sont peut-être des footballeurs connus, je ne sais pas) et un garçon jouent au nouveau FIFA, clin d’oeil à la présence de Dua Lipa dans la version 2021 de ce jeu vidéo. Elle interrompt leur partie et change de chaîne, pour mettre « Prisoner », son duo avec Miley Cyrus. A mon sens, cette partie est le premier point noir du show. J’adore vraiment cette chanson mais franchement, annoncer Miley comme invitée alors qu’en fait, on a uniquement droit à une vidéo dans laquelle il ne se passe rien et qui a visiblement été enregistrée en même temps que le clip sorti il y a huit jours, c’est un peu se moquer du monde. D’autant plus que niveau son, c’est bien la version album et non pas un live, bref très peu d’intérêt. On enchaîne avec une autre collaboration : « Un Día (One Day) », et cette fois-ci, même si J Balvin, Bad Bunny et Tainy ne sont pas physiquement présents et se contentent d’apparaître sur des écrans de télévision, Dua elle chante pour de vrai. Elle arbore à présent un pantalon noir, des baskets et une brassière multicolore scintillante. Quant à ses danseuses, elles portent des kimonos à motifs variés. Une fois la chanson terminée, elles s’en vont, la télé s’éteint, et on continue avec encore un featuring. Angèle, qui semble s’être cachée dans un coin de la pièce depuis le début de la scène, fait son apparition, dans une tenue assez proche de celle de Dua. Ensemble, elles font monter la température avec « Fever ». Les deux copines finissent par sortir de cette pièce, en direction d’un nouveau lieu.

Fever

« Fever » avec Angèle

Si Angèle s’éclipse en coulisses, Dua finit en boîte, avec un décor très minimaliste et sombre, uniquement éclairé par des néons verts et un bandeau défilant en lettres rouges et énumérant toutes les villes du monde dans lesquelles on fait la fête au son du « Studio 2054 ». La popstar interprète son tube en collaboration avec Calvin Harris « One Kiss », pour mon plus grand plaisir car je ne m’y attendais pas. Sur ses entrefaites, Kylie Minogue débarque pour partager « Real Groove » avec la star de la soirée, un titre issu de son nouvel album « Disco ». J’ai trouvé ça cool que Dua puisse inviter une de ses idoles et chanter avec elle un des nouveaux morceaux de l’icône australienne. D’ailleurs, je connais cette chanson pour en entendre un extrait tous les soirs dans « Quotidien ». Cette séquence se termine avec un duo sur « Electricity », hit de 2018 que Dua avait fait en collaboration avec Silk City (aka Mark Ronson et Diplo).

Electricity

« Electricity » avec Kylie Minogue

On est alors plongé quelques instants dans l’obscurité la plus totale. Puis, dans une atmosphère bleutée et enfumée, le groupe de danseurs regarde un écran géant sur lequel on voit Elton John au piano qui chante son succès « Rocket Man ». Ensuite, dans une ambiance lunaire teintée de bleu et de rose, Dua fait son retour, dans un costume juste waouh : une combinaison noire toute en transparence et en brillants, qui avantage sa silhouette et met en avant son corps sublime. Elle entonne « Hallucinate » avec une chorégraphie très sexy, qui commence avec des chaises. Hélas, c’est déjà l’heure de la fin avec le lead single « Don’t Start Now », qui se termine sous les confettis alors que la chanteuse repasse par les différents endroits qu’elle nous a fait découvrir tout au long du show. L’occasion d’apercevoir une dernière fois The Blessed Madonna aux platines, puis Kylie Minogue et Angèle qui dansent ensemble dans la pièce rouge.

Hallucinate

« Hallucinate »

Voilà, c’était ça, l’expérience « Studio 2054 ». J’ai eu l’impression de voir l’éclosion d’une vraie showgirl, pour moi avec ce spectacle, Dua Lipa est définitivement entrée dans la cour des grandes du milieu et n’a plus rien à envier à ses consoeurs. Je l’ai trouvée à l’aise, elle sait occuper l’espace et bouger son corps sans paraître empotée. Vocalement, elle assure, même si sur certains morceaux, on entendait un peu trop ses choristes pour pouvoir juger de ses capacités à elle. Franchement, quand on voit ça, cela donne clairement envie de le vivre en vrai à Bercy, j’espère de tout coeur que la date parisienne du « Future Nostalgia Tour » de fin septembre 2021 pourra avoir lieu. Il n’y a eu aucun temps mort, avec des transitions entre chaque chanson comme dans un vrai concert, parfois via des remixes de « Club Future Nostalgia » ou carrément des titres d’autres artistes comme par exemple « Technologic » de Daft Punk. Les musiciens, DJs, danseurs et choristes ont été mis à l’honneur à de nombreuses reprises. Outre certains « guests » qui n’en étaient pas vraiment, si je devais faire un reproche à ce « Studio 2054 », ce serait sa durée : 1h08 seulement, c’est un peu court, surtout quand quelques chansons de « Future Nostalgia » ont été oubliées, et que seule « New Rules » de son premier album a été interprétée. Il y aurait eu moyen de tenir une quinzaine de minutes de plus avec une partie des singles de son opus « Dua Lipa » (je pense notamment à « IDGAF » ou « Blow Your Mind (Mwah) ») et / ou les morceaux auxquels elle a participé auprès d’autres artistes (tels que « Scared To Be Lonely » ou « Kiss and Make Up »). Néanmoins, le rendu final reste très enthousiasmant, j’ai passé une super soirée dans mon salon, à chanter et à me dandiner comme si j’étais vraiment dans le public, l’ambiance en moins, malheureusement. Allez, on se dit que ce n’est que partie remise.

Studio 2054

Escape game

Escape Game : Affiche

27 février 2019 / 1h 39min / Thriller De Adam Robitel
Avec Taylor Russell McKenzie, Logan Miller, Deborah Ann Woll
Nationalités américain, sud-africain

Synopsis et détails

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Six personnes se retrouvent dans une situation incontrôlable ou seule leur intelligence leur permettra de survivre.

MON AVIS :

Si vous lisez le blog depuis un certain temps, vous me connaissez et savez que je déteste les films d’horreur et tous les trucs qui font peur. Je suis plus sensible aux histoires d’amour et aux comédies. Mais devons-nous écrire uniquement sur ce qui nous plaît ? Vous vous doutez également de la raison qui m’a poussée à regarder ce film, même si j’avais dit au départ que je ne voulais jamais le voir parce que je veux pas me dégouter des escape game. Il faut savoir que Destination Finale c’est ma grande limite en terme de frisson et que certaines situations me rappellent des scènes du film et me font légèrement flipper (j’évite de suivre de trop près des camions de bois notamment). Mais voilà, Escape Game est passé dimanche matin et je suis tombée au moment où ils étaient dans la salle d’attente et qu’on leur expliquait un peu le principe.

Les points positifs  : Les salles proposées sont hallucinantes même si on ne peut pas vraiment parler de salles d’escape game classiques. Le rythme est très prenant. Je n’ai pas l’impression d’un film d’horreur, ni à sensation parce que j’ai réussi à le voir sans trop flipper.

Les points négatifs : La résolution des énigmes se fait un peu trop facilement. Si au début, on arrive à suivre, au bout d’un moment, j’ai l’impression que le réalisateur a juste pété un câble et a décidé de tout faire foirer. Le film part totalement en vrille et la fin est tellement WTF… Je n’ai pas compris l’intérêt de certaines scènes. Et ensuite, on se retrouve 6 mois plus tard avec l’ouverture sur une suite où on n’y comprend pas plus que ce premier volet. Bref, la fin a gâché le peu d’intérêt qu’avait suscité en moi ce film.

Moralité : Si un proche vous offre une session d’escape game et qu’il ne vous accompagne pas, n’y allez pas, c’est un piège.

ESCAPE GAME : Ø

Miley Cyrus – Prisoner (ft. Dua Lipa)

Je n’ai pas trop l’habitude d’écrire sur Miley Cyrus, parce que son style ne m’attire pas vraiment. Du coup, c’est uniquement quand elle fait des featurings avec les artistes que je suis régulièrement que je suis amenée à parler d’elle. Et aujourd’hui c’est le cas, puisque dans son album à paraître baptisé « Plastic Hearts », la chanteuse propose un duo avec Dua Lipa, qui décidément semble inarrêtable. Je dois dire que j’aime beaucoup le morceau, le refrain a un petit quelque chose d’entêtant, et je trouve que leurs voix se marient bien ensemble. De plus, les paroles me plaisent. Niveau image, comme je vous l’ai expliqué, je ne m’intéresse pas plus que ça à Miley Cyrus, donc j’ignore les détails de son évolution sur ce plan-là, mais à mes yeux, elle reste fidèle à elle-même, c’est-à-dire qu’elle se la joue crade et (fausse ?) provoc’, avec mise en avant exagérée de sa bouche et sa langue. J’arrive à trouver ça lassant alors que je dois connaître 5% de son oeuvre à tout casser… En tout cas, ça ne me donne pas spécialement envie de changer d’avis à son sujet et de me mettre à suivre son actualité musicale. Si le clip de « Fever » vous a frustré parce que vous auriez aimé y voir Dua et Angèle finir par s’embrasser, celui-ci peut un peu être pris comme l’étape supérieure. Personnellement, le côté too much de Miley me paraît plus ridicule qu’autre chose, et voir son acolyte britannique essayer d’adopter ce style pour être dans le thème de la vidéo ne lui va pas du tout. Je crois que le summum est atteint quand elles ouvrent le bocal de cerises et que la blonde prend un malin plaisir à s’en mettre partout, en guise de faux sang. Franchement, c’est plutôt risible et gênant. D’ailleurs pour ces deux derniers points, je pense que la pochette du single est assez éloquente. La chanson aurait mérité un clip un peu plus recherché et moins try hard, mais à mon avis ça ne m’empêchera pas de l’écouter souvent.

♫ Strung out on a feeling, my hands are tied
Your face on my ceiling, I fantasize
Oh, I can’t control it, I can’t control it (I can’t control it)

[…]

Prisoner, prisoner, locked up
Can’t get you off my mind, off my mind
Lord knows I tried a million times, million times, oh-woah
Why can’t you, why can’t you just let me go?

[…]

I tasted Heaven, now I can’t live without it
I can’t forget you and your love is the loudest ♫

Miley Cyrus & Dua Lipa Team Up On New Song "Prisoner": Listen - Stereogum

Note : ♥♥

MARINA – Man’s World

C’est drôle, Marina fait son come-back pile un an après son concert parisien, comme quoi elle n’a pas chômé ni été absente très longtemps. Pour le moment, j’aime bien la chanson, sans plus. Musicalement et vocalement, j’ai l’impression que ça se rapproche de son album précédent, « Love + Fear ». Comme souvent avec cette artiste, les paroles sont recherchées, et ici elle défend ses convictions en rêvant d’un monde sans misogynie ni homophobie. Étant donné le stade où en est sa carrière et son succès assez modeste, je pense qu’elle a raison de proposer ce genre de morceau qui a quelque chose à raconter, plutôt que de sortir un single taillé pour les charts mais sans âme pour essayer de décrocher un top 10 à tout prix. Enfin bien sûr, je lui souhaite de cartonner avec ce « Man’s World » mais je n’y crois pas vraiment. Et ce n’est pas ce clip qui va lui assurer de la visibilité, malheureusement on se doute qu’il a été conçu avec un petit budget, ce qui explique probablement pourquoi il est très simple, bien que joli. A vrai dire, j’aime bien jusqu’à 1min30, mais ensuite on se rend compte qu’il ne va rien se passer de plus, et c’est dommage. Typiquement, je trouve que l’image qui sert de miniature est alléchante, car à mes yeux elle évoque clairement la mythologie, sachant que Marina a des origines grecques, cela m’a paru à la fois cohérent et prometteur. Mais au final, on voit juste Marina déambuler dans une campagne désertique avec sa clique qui représente les minorités opprimées (homosexuel, femme âgée, femme ronde, personnes de couleur). Cette vidéo restera ancrée dans son époque puisqu’à un moment, les danseurs portent un masque. Les couleurs sont belles, les tenues et l’atmosphère ont un côté hippie que n’aurait pas renié la Katy Perry de « Never Really Over ». C’est sympa, je ne peux pas dire que je suis déçue parce que je n’attendais rien de spécial, en fait j’ignorais que Marina prévoyait de dévoiler un nouveau titre. Par contre maintenant, j’ai envie d’en entendre plus !

♫ Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Mother nature’s dying
Nobody’s keeping score
I don’t wanna live in a man’s world anymore ♫

Man's World (song) - Wikipedia

Note : ♥♥

Ma sorcière bien-aimée

Ma sorcière bien-aimée : Affiche

21 septembre 2005 / 1h 42min / Comédie, Fantastique, Romance De Nora Ephron Avec Nicole Kidman, Will Ferrell, Shirley MacLaine Nationalité américain

Synopsis et détails

Isabel, sublime sorcière déterminée à vivre sans sorcellerie, part à Hollywood afin de trouver l’amour parmi les mortels. Là-bas, elle rencontre Jack, un acteur qui la persuade de jouer à ses côtés dans le remake de la célèbre série Ma sorcière bien aimée. Nos deux héros vont tomber amoureux, et provoquer malgré eux une collision entre leurs deux univers.

MON AVIS :

Je ne suis pas fan de la série mais j’ai mis ce film pour passer le temps. Je pensais vraiment que ça allait être mieux que ça, rien que par la présence de Madame Nicole Kidman. Mais c’était plutôt moyen. Will Ferrell est juste insupportable. On ne comprend pas comment il peut y avoir de l’amour entre ces deux-là. Ce ne sera qu’un film à mettre au fond du tiroir et à vite oublier. Je n’ai strictement rien ressenti, même pas rigolé. Ce n’était pas du tout mon style. Et la romance n’était pas crédible. Mieux vaux regarder des téléfilms de Noël. Le coeur c’est juste pour Nicole.

MA SORCIERE BIEN AIMEE : ♥

Katy Perry, Tiësto, Aitana – Resilient (Tiësto Remix)

Même en prenant en compte le fait que ce remix et son clip sont destinés au marché européen et commandités par Coca-Cola, cela reste assez décevant de voir Katy Perry faire un peu n’importe quoi. Cette nouvelle version du morceau « Resilient » se veut plus punchy que l’originale (que je n’apprécie pas particulièrement) mais bonjour l’originalité, on dirait un instrumental de 2010… L’ajout d’une chanteuse espagnole apparemment à la mode chez nos voisins ne me dérange pas en soi, mais c’est typiquement le genre de featuring bidon qui me soule, on voit bien que Katy et Aitana ne se sont jamais rencontrées, même si bien sûr je vois au moins deux raisons justifiant cela. Visuellement, on les aperçoit toutes les deux, c’est déjà ça. J’ignore si on voit Tiësto, car je ne sais pas à quoi il ressemble ni s’il a l’habitude d’apparaître dans ses clips. Mais c’est une énième compilation d’images aléatoires d’illustres inconnus, souvent filmées avec des smartphones, dans lesquelles ils font des choses de la vie quotidienne. Donc vraiment aucun intérêt. Et comme si ce n’était pas déjà suffisamment tarte, quelqu’un a eu la brillante idée de rajouter des effets made in Paint disséminés tout le long de la vidéo. Même avec de l’indulgence et en sachant qu’on n’est pas ici dans une logique de lead single, il n’y a rien à sauver là-dedans. Dire qu’à une époque pourtant pas si lointaine, Katy Perry était réputée pour sa clipographie (quasi) parfaite…

♫ ‘Cause I am resilient
A full flower moment
Won’t let the concrete hold me back, oh no
I am resilient
Born to be brilliant ♫

Katy Perry & Tiësto - Resilient (Tiësto Remix) [feat. Aitana] - Single

Note : Ø

Zodiaque

Zodiaque : Photo

2004 / 90min / Policier
Avec Claire Keim, Francis Huster, Michel Duchaussoy
Nationalité France
Chaîne d’origine TF1

Synopsis & Info

Gabriel Saint-André, le patriarche d’une riche famille du sud de la France, est soumis au chantage d’un mystérieux tueur. Pour échapper à sa menace, il est contraint de révéler à sa famille l’existence de sa fille naturelle, Esther. Elle est jeune et belle, et elle est la cible d’un assassin obsessionnel déterminé à détruire le clan des Saint-André. Âgée de 29 ans, Esther renonce à un avenir prometteur pour défendre sa famille et découvrir le mobile du tueur !
Avec l’aide du commissaire Antoine Keller, elle déchiffre la psychologie du tueur en série, surnommé désormais : le « Zodiaque ». En effet, l’assassin, amateur d’ésotérisme et d’astrologie, adresse ses messages à Esther, accompagnés du dessin d’un anneau du Zodiaque. Les textes, qui annoncent ses crimes, s’inspirent des prédictions de Nostradamus. Le « Zodiaque » choisit ses victimes selon leur signe astrologique. La lutte du Bien et du Mal ne fait que commencer…
 

MON AVIS :

Nous en avions discuté lorsque nous avons regardé Infidèle, puis de nouveau lorsque Francis Huster est apparu dans Demain nous appartient pour lancer le nouveau feuilleton quotidien : Ici tout commence. Nous nous sommes vraiment pris au jeu de regarder des anciennes saga de l’été. Première chose qui saute aux yeux : Claire Keim est toujours aussi belle. On dirait qu’elle n’a pas vieilli ! Enfin, un peu quand même mais j’ai vachement plus pris cher qu’elle. On voit aussi que les images sont vieillottes, que la mode n’était franchement pas la même. Mais sinon, ces saga de l’été n’ont rien à envier aux show actuels. Je vous avoue que les mecs qui ont créé ça se sont un peu fait mal à la tête. On se plait à suivre et à essayer de comprendre qui se cache derrière tout ça mais pour moi tout n’est pas très clair au niveau de ce qui s’est passé au final. Il n’empêche que nous avons commencé à regarder Le maître du zodiaque qui est la suite. Et on constate que le monde de la télé est petit puisque jouait déjà Anne Caillon, celle qui deviendra Flore Vallorta.

ZODIAQUE : ♥♥♥

Ariana Grande – 34+35

Et ça enchaîne ! Déjà un deuxième clip pour l’ère « positions », cette fois-ci pour le titre « 34+35 ». Vous allez, au choix, être rassuré ou déçu de voir que la vidéo n’a aucun rapport avec les paroles, assez explicites. Non, à la place, on a droit à un délire faisant plein de clins d’oeil à la pop culture et même à la clipographie de l’artiste. Par exemple, on pense immédiatement à « Frankenstein », pour ma part je trouve que les jeux de lumière des plans dans lesquels Ari se la joue sexy rappellent le visuel de « Problem », et le côté SF force la comparaison avec « Break Free ». Ce clip, ou plutôt l’image d’illustration choisie pour la miniature, m’a permis de découvrir qu’Ariana Grande a un tatouage représentant le Pokémon Évoli alors qu’apparemment, elle l’a depuis presque deux ans… Je ne suis pas une vraie fan, my bad. En fait, je me rends compte qu’elle a plein de tatouages, c’est juste que je n’avais jamais vraiment capté. C’est cool de voir un peu de changement capillaire, et même si niveau originalité et cohérence, on repassera, j’aime bien ce que je vois. Toutefois, je dirais qu’il y a un bémol : j’aurais préféré que les deux idées principales (l’expérience scientifique / la pin-up qui fait une petite chorégraphie) ne soient pas exploitées ensemble dans un même clip d’à peine 3 minutes, mais servent plutôt de base à deux vidéos distinctes (pour ce morceau + un autre), cela aurait eu davantage de sens. Le making-of à la fin est sympa, même s’il renforce le côté fake du jeu d’actrice d’Ariana. En résumé, pas mal mais peut mieux faire.

♫ So what you doing tonight? (Tonight)
Better say, « Doin’ you right » (Alright)
Watchin’ movies, but we ain’t seen a thing tonight (Yeah)

[…]

Can you stay up all night?
Fuck me ’til the daylight (Yeah, yeah)
Thirty-four, thirty-five (Yeah, yeah, yeah, yeah) ♫

Note : ♥♥

Joyeux anniversaire !

Joyeux Anniversaire : 5 ans - AMA65 - Association des Métiers d'Art des  Hautes-Pyrénées

Bonjour tout le monde !

Et non, je ne suis pas morte ! Enfin, vous avez l’habitude. Si on en est à plus de 1000 articles c’est grâce à notre chère Clow qui nous fait découvrir des tonnes de choses. Je vous avoue qu’entre le bricolage et les albums photos, mes activités ont véritablement changé. Mais je ne vous oublie pas, non jamais.

Hier, cela faisait 5 ans que notre blog existe en l’état. Et je suis très fière de voir les audiences que nous faisons. J’espère que ce nouveau confinement se passe bien pour vous. Moi je vous avoue qu’il n’a pas vraiment changé ma vie. A part que les week-end, nous avons du temps pour nous mais nous sommes très occupés. Nous venons de remettre un petit coup de jeune à notre cuisine et nous avons encore énormément de projets. Au niveau lecture, je suis actuellement sur La dernière licorne de Michel Bussi mais je n’en suis qu’à la moitié. Nous regardons actuellement Koh Lanta, Ici tout commence et Demain nous appartient et agrémenté par quelques émissions ou DVD, cela nous suffit largement. Côté shopping, il y a un groupe sur Facebook qui s’est créé qui s’appelle « Un Noël solidaire made in Haute-Loire » et qui me fait découvrir que proche de chez moi, il y a véritablement beaucoup de talents. Pour éviter la déprime saisonnale, on prend en compte toutes les petites choses positives qui arrivent dans nos vies. À très vite !

Ariana Grande – positions (album)

Ariana Grande 'Positions' album: Sex and more sex. Love too - Los Angeles  Times

Il y a une dizaine de jours, Ariana Grande a sorti un nouvel album intitulé « positions », comme le lead single dévoilé une semaine auparavant. Je suis toujours heureuse quand une popstar que j’aime propose un projet inédit, mais au risque de me répéter, dans le cas d’Ari, j’aurais préféré qu’elle fasse une « pause » plus longue. Oui, j’ai mis des guillemets, parce que si son opus précédent date de début 2019, entre la tournée « Sweetener World Tour », la bande originale pour « Charlie’s Angels » et les divers featurings, l’artiste n’a jamais disparu des radars. C’est parti pour l’écoute de cet album dont le titre suggère quelque chose d’assez coquin.

shut up : Cette piste introduit bien l’album dans le sens où elle en donne le ton : pas un immense tube immédiat, des mélodies et des harmonies qui mettent en avant les instruments de musique utilisés ainsi que la voix d’Ariana. Ça s’écoute mais pas en boucle.

Note :

34+35 : Pas besoin d’avoir fait maths sup pour comprendre où la chanteuse veut en venir avec ce titre. Elle utilise beaucoup sa voix de tête (ou de sifflet, je ne sais pas ?) et c’est le genre d’exercice qui certes suscite le respect, mais ça m’irrite rapidement auditivement parlant quand c’est trop aigu. Et puis il y a un décalage quelque peu incongru entre cette voix si cristalline et les paroles très explicites qu’elle chante.

Note :

motive (feat. Doja Cat) : Musicalement, c’est déjà plus ma came, même si ça aurait mérité d’être plus punchy. C’est le genre de son qui passerait bien dans un bar lounge ou dans un magasin de fringues. Rien de spécial à dire sur la partie de Doja Cat, à part que je trouve de plus en plus que sont timbre ressemble à celui d’un canard.

Note : ♥♥

just like magic : Les paroles de ce morceau me semblent vraiment ridicules, cela ne m’aide pas à l’apprécier. Globalement, c’est très plat, il ne se passe rien, on s’endort. Une jolie berceuse en somme.

Note :

off the table (feat. The Weeknd) : Six ans après leur duo « Love Me Harder », Ariana et The Weeknd remettent le couvert. J’aime beaucoup le début, tout en sobriété et subtilité. Malheureusement, je trouvais déjà que leur première collaboration était un peu molle, mais là c’est encore pire, on s’ennuie ferme, ça me fait davantage apprécier leur tube de 2014. Néanmoins, j’aime toujours autant la voix d’Abel.

Note :

six thirty : Cette chanson ressemble à plein d’autres de la discographie d’Ari, à commencer par celle qui ouvre cet album. Elle a ce petit côté paresseux, car j’ai l’impression que tout est hyper simple et peu recherché : la musique, les paroles, et la façon de chanter qui est plus parlée voire susurrée qu’autre chose.

Note :

safety net (feat. Ty Dolla $ign) : J’aime les bruitages utilisés ici, et le refrain a une dimension aérienne et planante pas déplaisante. Je n’ai pas d’avis sur le rap de Ty Dolla $ign, mais les parties où on l’entend faire écho à Ariana sont sympas. En fait, cette piste est plutôt réussie mais elle reste trop lente pour que je l’adore ou la mette dans une playlist.

Note : ♥♥

my hair : Ce morceau a des influences jazzy qui apportent de la variété au projet. Mais le dernier refrain est inaudible tellement il est aigu, c’est désagréable.

Note :

nasty : On est sur du r’n’b pur jus, pas très original ni recherché avec toutes ces rimes en « for you ». Ça ne décolle jamais et l’instrumental est réduit au minimum, peut-être pour que l’auditeur se focalise davantage sur la voix d’Ariana ?

Note :

west side : La chanson la plus courte de l’album, à peine plus de 2 minutes. Comme pour la précédente, il n’y a presque pas de musique, l’accent est mis sur le chant. C’est une fois encore assez plat, pas du genre à rester en tête.

Note :

love language : J’adore les sonorités de cette chanson, et en particulier son intro et ses refrains. Ça bouge un peu plus que les pistes précédentes. Mais je trouve dommage la pauvreté d’écriture des paroles, c’était vraiment nécessaire de mettre trois fois le mot « shit » dans le refrain ? La voix d’Ariana est tellement aigüe par moments qu’on dirait qu’elle va se briser. Les vingt dernières secondes créent la surprise mais il n’y a aucune cohérence avec le reste du titre.

Note : ♥♥

positions : On comprend mieux pourquoi ce choix de single, sans être immensément tubesque c’est probablement le morceau le plus radiophonique de cet opus.

Note : ♥♥

obvious : Dans les bruitages et effets utilisés, j’ai l’impression d’entendre la même chose qu’à plusieurs reprises dans l’album. J’ai du mal à la distinguer de « nasty » ou « west side » par exemple. Seule la façon de chanter les pré-refrains, assez rapide, lui donne un semblant d’identité par rapport aux autres.

Note :

pov : On termine avec une pure ballade digne d’une vraie diva. Objectivement, c’est une très belle chanson, avec un thème plus profond que le reste de l’opus. Le truc, c’est que je n’aime pas ce style émouvant / larmoyant avec démonstration des capacités vocales de l’interprète, je sais déjà que je n’écouterai jamais d’où ma note. Mais ça plaira aux nostalgiques des chanteuses à voix des années 1990.

Note :

Pour résumer, je ne dirais pas que cet album est nul, parce qu’honnêtement, je ne le pense pas. Mais il n’est clairement pas mon style, trop r’n’b et trop lent. Je ne vais pas l’écouter encore et encore comme j’ai pu le faire pour « thank u, next » à l’époque. Il n’y a à mon sens que quelques pistes qui se détachent du lot, sans être pour autant des hits immédiats et hyper efficaces. L’avantage, c’est que toutes les chansons sont courtes, donc même si on n’aime pas trop ce qu’on entend, c’est fini rapidement. Quant à la thématique sexy teasée par le nom du disque, je peux concéder qu’elle est présente dans la plupart des paroles, mais ça s’arrête là, je ne l’ai pas trop ressentie dans l’ambiance et encore moins dans les visuels (même si pour le moment, on n’a pas grand chose à part la pochette et le clip de « positions »). Il ne reste plus qu’à espérer que le prochain projet sera plus punchy, groovy, en bref qu’il ne donnera pas envie de dormir. Allez, merci, au suivant.

Note globale :