Najoua Belyzel – Le con qui s’adore (feat. Bel)

Najoua Belyzel continue l’exploitation de son dernier album « Rendez-vous… De la Lune au Soleil » avec le single « Le con qui s’adore », dans une version revisitée en duo avec Bel pour l’occasion. Je n’ai pas trop compris l’intérêt de ce featuring, car la chanson originale est très bien telle qu’elle est, d’autant plus qu’à cause de l’autotune, je ne comprends pas tout ce que Bel raconte. Mais globalement, le côté poignant du titre reste présent, et je trouve ça bien que la chanteuse ait choisi de le promouvoir, même si cela n’aura pas beaucoup d’impact au vu de sa malheureusement faible notoriété. Par contre, je suis un peu déçue du clip, dans le sens où cela aurait été plus original et recherché d’avoir un cadre autre qu’une boîte de nuit. J’imagine qu’il faut garder en tête que le budget alloué à ce tournage ne devait pas non plus être faramineux, donc l’équipe a dû faire avec ce qu’elle avait. Je note toutefois que la vidéo précise « version censurée », ce qui laisse présager qu’une autre version existe / va sortir à un moment donné. Et hélas, j’ai très peur que cette autre mouture ne me mette mal à l’aise, si j’ai l’opportunité de la voir, car je me doute bien de ce qui va y être explicité. Ne nous méprenons pas, c’est une bonne chose que certains artistes n’hésitent pas à aborder (de façon subtile ou crue) des thèmes très durs tels que la violence envers les femmes. C’est juste que je ne suis pas sûre d’avoir envie de voir des scènes de viol et de violence dans un clip de 3 minutes, même si elles seraient amplement justifiées par les paroles du morceau. Il n’empêche que je félicite Najoua pour son travail et sa volonté de parler de sujets graves dans ses textes.

♫ Comme des gorilles dans la brume
Ça s’agite, ça s’allume
Pour se fondre sur leur proie
Tout seul ou à trois

[…]

Mais toi tu aimes quand ça frappe à mort
T’es le con qui s’adore
T’es pas celui qu’il me faut
T’es qu’un lanceur de couteaux
Aux bras des faibles, t’es le plus fort
Quand tu mates à mort ♫

Note : ♥

Ava Max – OMG What’s Happening

Être généreuse en proposant encore un nouveau clip, c’est bien. Mais attention à ne pas confondre quantité avec qualité. Alors certes, j’ai déjà vu bien pire comme vidéo. C’est juste que je suis un peu déçue qu’une chanson que j’apprécie beaucoup soit illustrée par un contenu aussi pauvre et dans lequel il ne se passe pour ainsi dire presque rien. J’aime bien les tenues que porte Ava Max, un peu moins son attitude fake et ultra surjouée, ça fait vraiment la fille qui n’a rien d’autre à raconter. Dommage, parce que la photographie est soignée et l’ambiance road trip dans l’Amérique profonde (qui n’est pas sans rappeler « Telephone ») me plaît. L’artiste a déjà fait bien mieux, mais j’imagine que c’est difficile de faire mouche à tous les coups.

♫ So I did everything to push you all away
And finally you left and now I’m missing you like crazy
And I cry

[…]

Oh my god, what’s happening?
Look what you’ve done
Look what you’ve done to me
I got everything I wanted
But you’re everything, you’re everything I need ♫

Note : 💔

Infidèle (saison 2)

Synopsis

Le docteur Emma Sandrelli a repris le cours de sa vie, elle s’occupe de son fils Luigi et de ses patients. Mais comment se reconstruire quand son univers a volé en éclat ? Peut-on refaire confiance ? Retomber amoureuse, croire à nouveau au couple ? Emma va devoir se poser ces questions quand elle va tomber sous le charme de Gabriel, jeune ostéopathe de 25 ans qui va venir exercer dans son cabinet. Mais Gabriel est-il fiable, est-il vraiment le jeune homme attentif et tendre qu’il semble être ?
En tout cas Luigi, lui, ne sent pas ce nouveau venu. Un Luigi qui lui aussi a bien changé en quelques mois, qui a appris à mentir et à jouer double jeu avec tout le monde…
Quant à son père, Matteo, il est au bord du gouffre, sans argent et prisonnier d’un quotidien pas très gai avec Candice et leur bébé. Il s’escrime à essayer de sauver son couple mais Candice semble s’enfoncer dans une dépression post-partum et regretter de ne pas avoir vécu un peu plus sa jeunesse…

 

MON AVIS :

Nous avions regardé la saison 1 et généralement, il n’y a rien de folichon à la télé. Alors pourquoi pas laisser sa chance à la saison 2 ? Bon, ça se laisse regarder. On apprécie Claire Keim donc ça passe le temps. Si vous ne savez pas quoi faire pour ce nouveau confinement, c’est une idée. Après, on est pas franchement avancés. Rien d’intéressant ne se passe. Quelle est l’utilité de cette saison 2 ? S’il vous plaît, évitez de faire une saison 3. En tout cas, ça nous a juste donné envie de (re)voir Zodiaque et sa suite…

INFIDELE SAISON 2 : ♥

Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF

Résumé :

Brendan part à l’université, sa mère se retrouve donc confrontée au syndrome du nid vide. L’ennui finit par la pousser à regarder des vidéos porno sur Internet, à s’inscrire à des cours du soir sur le thème « Genre et société » et à tenter de nouvelles expériences. Mais de son côté, tout ne se passe pas comme prévu pour Brendan, qui se demande si la fac est faite pour lui.

Mon avis :

Mon résumé n’est clairement pas le meilleur que j’ai pu écrire, mais il n’y a pas grand chose à dire de plus de ce roman. Je ne dirais pas qu’il ne se passe rien dans cette histoire, mais c’est un énième livre qui raconte des tranches de vie, et la façon dont c’est fait n’est pas mémorable, j’ai déjà lu bien plus prenant et passionnant. Les chapitres centrés sur Eve sont à la troisième personne alors que ceux qui concernent Brendan sont à la première personne, ce qui m’a un peu surprise au début. Certains passages sont assez crus, je n’irais pas jusqu’à dire que j’ai été choquée mais je me demande encore si c’était vraiment nécessaire au récit. Je n’ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants, je pense que je vais garder un souvenir flou de cette lecture, si j’en garde un. J’ai lu ce bouquin facilement et plutôt rapidement parce que j’étais curieuse de voir comment la situation des protagonistes allait évoluer mais au final, c’est relativement décevant car il n’y a rien d’exceptionnel.

Note : ♥

The Weeknd – Too Late

The Weeknd continue l’exploitation de son album « After Hours » à travers une nouvelle vidéo, cette fois-ci c’est le titre « Too Late » qui est mis à l’honneur. Je dois reconnaître que je l’apprécie davantage que lors de mes premières écoutes, même si ça n’est toujours pas un tube que je mettrais dans ma playlist. Puisqu’on retrouve le chanteur dans le même « état » que celui dans lequel on l’avait laissé à la fin du clip de « In Your Eyes » (version solo, pas le remix avec Doja Cat), on peut en conclure qu’il s’agit de la suite de cette histoire sordide. Et je pèse mes mots en utilisant ce terme, car ici on reste dans cette lignée avec un visuel toujours aussi dérangeant, voire plus. Au moins, niveau cohérence, il n’y a rien à dire. Mais c’est franchement malsain et perturbant, je pense que cet artiste doit vraiment avoir un problème et être mal dans sa peau. Les deux actrices sont flippantes à souhait, c’est le type de vidéo qui peut provoquer des cauchemars et que je ne vais certainement pas m’amuser à regarder en boucle. Je ne suis pas une spécialiste de la série « American Horror Story » étant donné que je n’en ai vu que quelques épisodes, mais c’est exactement la même ambiance, à base de sang, de sexe et de violence gratuite. Je mets tout de même une note correcte parce que ce clip est plutôt bon dans son genre, c’est juste que ce n’est pas un style que j’affectionne.

♫ Bad thoughts inside my mind
When the darkness comes, you’re my light, baby

[…]

It’s way too late to save our souls, baby (Oh, oh yeah)
It’s way too late, we’re on our own (Baby, on my own)

[…]

And, ooh, I tell myself I should get over you
I said ooh, I know I’d rather be all over you
I’m trying, trying, but I, I just want your body ♫

Note : ♥♥

Shy’m – Boy

Je ne sais pas si c’est la première fois que je l’écris, mais en tout cas c’est loin d’être la première fois que je le pense : s’il y a bien une chanteuse française qu’on pourrait comparer aux popstars américaines, c’est clairement Shy’m. Et hier, elle nous l’a prouvé une fois de plus, mais d’une façon assez inattendue. A l’instar de Beyoncé aux Video Music Awards en 2011, ou plus récemment Katy Perry avec « Never Worn White », la chanteuse sort un single et un clip pour annoncer sa grossesse à ses fans. La chanson est assez particulière, à voir si mon avis change au fil des écoutes mais au premier abord, je n’aime pas trop. En fait, tout n’est pas à jeter, j’aime bien les sonorités utilisées et les couplets, et c’est plutôt inhabituel de faire un son aussi punchy pour dire qu’on est enceinte. Mais les gimmicks en mode « Brrrr Shimi ! » et les refrains avec ces mots en anglais sortis de nulle part (enfin si, probablement de la plume de K. Maro) et ces « alalala » à répétition, je ne suis vraiment pas fan. Disons que l’artiste a déjà proposé bien mieux, mais la musique a le mérite de rester en tête. Visuellement c’est pareil, il y a du bon et du moins bien. Déjà, j’aime beaucoup l’éclairage bleuté / violacé, la volonté de mettre en avant des femmes de différentes origines et morphologies, et le côté chorégraphié de la vidéo. C’est juste un peu frustrant de voir Shy’m rester assise au lieu de danser avec elles, mais bien sûr c’est compréhensible. Comme toujours, elle est sublime et stylée, à part ses ongles qui ressemblent à des griffes, je ne comprendrai jamais l’engouement pour ce genre de délire. Je trouve sympa le petit détail du contenu du verre de la chanteuse, qui a remplacé le vin par du lait. Mais par contre, on a droit à un placement de produit tout sauf subtil et qui arrive comme un cheveu sur la soupe, quel gâchis. La fin du clip est la partie la plus intéressante et la plus esthétique, dans laquelle Shy’m dévoile son petit ventre arrondi. Malgré ses défauts, j’apprécie la proposition car ça reste une jolie façon de communiquer sur un heureux évènement. Et quand on connaît un peu la discographie de l’artiste, et qu’on repense aux paroles de certaines de ses chansons (notamment « Absolem »), on ne peut s’empêcher d’être heureux pour elle. Félicitations à la future maman !

Note : ♥♥

Ariana Grande – positions

Alors que les États-Unis entrent dans la dernière ligne droite de leur campagne présidentielle, Ariana Grande décide de faire son come-back (peut-on vraiment utiliser ce terme, car est-elle jamais partie ?) avec un single et une vidéo dans laquelle elle endosse le rôle d’occupante de la Maison Blanche, ni plus ni moins. D’abord, parlons de la chanson. Il y a quelques jours, quand j’ai appris qu’un morceau intitulé « positions » allait sortir, j’imaginais quelque chose d’explicitement sexuel au niveau des paroles. Finalement, même s’il y a bien sûr une double lecture du refrain, ça reste très soft et subtil, et le clip va dans ce sens, mais j’y reviendrai. Il y a dans la discographie de la chanteuse des titres bien plus ouvertement connotés (par exemple « Side To Side » pour n’en citer qu’un), là c’est plus mignon qu’autre chose. Musicalement parlant, c’est sympa, ça s’écoute, mais j’ai franchement l’impression d’entendre un peu toujours la même rengaine de la part de l’artiste. On reste sur de la pop aux influences trap et r’n’b, j’aurais aimé un peu de renouvellement pour ce retour. Peut-être que l’album, dont « positions » est le lead single et qui ne devrait pas tarder, saura faire preuve de plus d’originalité ? Intéressons-nous à la vidéo. J’aime beaucoup l’idée d’une popstar Présidente, et proposer un visuel qui donne l’impression d’avoir réellement été tourné à la Maison Blanche, c’est fort. Les décors sont plus crédibles que l’actrice principale, qui avec ses mimiques, son make up et ses coiffures, continue à ressembler à une jolie petite poupée fake, pas trop d’évolution de ce côté-là. Mais attention, j’adore ses différents looks ! Toutefois, je trouve qu’ils évoquent davantage l’image d’une First Lady plutôt que celle d’un chef d’Etat. Certaines tenues ne sont pas non plus sans rappeler le personnage d’Olivia Pope (alias la classe personnifiée) dans la série « Scandal », ce qui n’est pas pour me déplaire. Par contre, mis à part les scènes dans la cuisine, je ne vois pas trop le rapport avec les paroles, et il n’y a pas d’éléments qui illustrent le double sens du titre. Globalement, je suis assez satisfaite de ce come-back, et impatiente d’écouter l’album.

Note : ♥♥♥

Mask Singer

Juste avant le début de la deuxième saison de « Mask Singer », nous voulions partager avec vous nos impressions sur ce programme et ce que nous en avons retenu depuis la diffusion de l’édition précédente.

L’avis de Clow :

L’automne dernier, TF1 nous proposait une nouvelle émission présentée par Camille Combal : « Mask Singer ». Le principe ? Des célébrités endossent des costumes dissimulant totalement leur anatomie et interprètent des chansons, l’objectif étant de deviner qui se cache derrière chaque personnage. Lorsque les participants chantent, c’est leur véritable voix que l’on entend, mais lorsqu’ils parlent, notamment pour répondre aux questions des enquêteurs, elle est volontairement trafiquée pour brouiller les pistes. Régulièrement, des magnétos donnant des indices sur l’identité des personnalités sont diffusés, pour aider téléspectateurs comme enquêteurs dans leurs recherches. Ces derniers sont également là pour faire le show, et il s’agit de Kev Adams, Jarry, Alessandra Sublet et Anggun. Selon les épisodes, un ou plusieurs masked singers sont éliminés, le critère pour rester étant d’avoir obtenu davantage de suffrages de la part du public suite à sa prestation que son adversaire. Dès qu’une célébrité quitte la compétition, elle retire son masque, et le voile est levé sur son identité. L’objectif n’est donc pas forcément de réussir à rester incognito jusqu’au bout, mais plutôt de convaincre les votants pour aller jusqu’en finale, et peu importe si cela fait déjà plusieurs émissions que les enquêteurs ont découvert de qui il s’agissait. Ainsi, c’est la licorne alias Laurence Boccolini qui a remporté la première saison en 2019.

J’ai adoré ce show, je trouve le concept génial, notamment parce qu’il y a clairement un côté interactif. D’une semaine à l’autre, on peut s’amuser à mener ses propres réflexions, les partager avec ses proches s’ils suivent eux aussi l’émission, et fatalement on a envie de regarder jusqu’au bout pour connaître l’identité de tous les participants. La contrepartie, c’est qu’il faut faire très attention à ne pas se faire spoiler, que ce soit sur Internet ou à cause d’autres programmes télé qui prennent un malin plaisir à gâcher la surprise car « Mask Singer » passe sur un chaîne concurrente…

Parlons maintenant des différents éléments qui composent ce divertissement :

• Le casting : à l’instar d’autres émissions intégrant des gens connus telles que « Danse avec les Stars » ou « Je suis une célébrité, sortez-moi de là ! », le degré de célébrité des participants est discutable. Il n’y a pas vraiment d’immenses stars, et ceux qui se prêtent au jeu sont souvent d’anciennes gloires et / ou des personnalités sur le retour qui tentent de profiter de cette petite exposition pour promouvoir leur nouveau projet. Le casting de la première saison était néanmoins pas mal et assez varié. On peut éventuellement imaginer que le prochain sera encore meilleur puisque peut-être certaines personnes initialement approchées ont refusé, n’ayant aucun recul sur le programme, tandis que pour la suite, chacun a pu se faire une idée. C’était intéressant d’avoir des candidats dont le métier de base n’est pas la chanson, ils s’en sont pourtant tous bien sortis vocalement et ce n’était pas forcément évident de les reconnaître puisque d’habitude, ils ne chantent pas. A l’inverse, les chanteurs professionnels ont dû travailler à camoufler leur timbre pour ne pas se faire griller direct. Par contre, comme pour les deux autres shows que j’ai cités, on sait déjà à l’avance qu’une bonne partie du casting va être liée de près ou de loin à TF1, et qu’il n’y aura aucun personnage incarné par quelqu’un venant de M6 par exemple.
• Les enquêteurs : je n’ai rien contre les membres du quatuor, mais je vais essayer d’être objective par rapport à ce qu’ils ont fait l’an dernier. Jarry apportait de la bonne humeur et de la folie mais il en faisait clairement des caisses, ce qui peut vite soûler. Certaines de ses propositions n’étaient absolument pas réalistes. Anggun était de loin la meilleure enquêtrice, elle a démasqué beaucoup de personnalités. Il faut dire qu’en tant que chanteuse, elle était avantagée puisqu’elle avançait des arguments liés à la technique vocale, et aussi parce qu’elle a facilement reconnu les participants issus du monde de la chanson pour avoir collaboré avec pas mal d’entre eux. J’ai été surprise de voir Kev Adams prendre part à cette aventure, j’aurais pensé qu’il avait autre chose à faire et / ou que ce type d’émission ne l’intéressait pas. Ses interactions avec Camille Combal ont contribué faire le show. Quant à Alessandra Sublet, elle faisait des suggestions intéressantes et bien argumentées car elle semble avoir de la culture, mais malheureusement elle était trop souvent à côté de la plaque. Je me demande si cette année, les rôles seront redistribués entre les bons et les mauvais élèves.
• Le présentateur : j’aime bien Camille Combal, donc le fait qu’il présente « Mask Singer » ne m’a pas dérangée, je trouve qu’il s’en est bien sorti l’an dernier. Il a le dynamisme et l’humour nécessaires pour rythmer le programme et interagir avec le quatuor d’enquêteurs. Bon, après, je peux comprendre si certains ont pensé qu’il était parfois un peu lourd et répétitif dans ses blagues, surtout quand ses interventions avaient lieu juste avant / après celles de Jarry et / ou Kev Adams. J’ai un peu de mal à imaginer qui d’autre TF1 aurait pu mettre à sa place.
• Les costumes : c’est à mon sens l’autre point fort de l’émission, avec le concept. Ce sont eux qui sont mis en avant dans les bandes-annonces et les publicités présentes dans la rue. Il faudrait vraiment être difficile ou de mauvaise foi pour ne pas les trouver sublimes. Même si j’avais mes préférences car tous n’étaient pas dans le même style, aucun n’était moche ou raté, tous témoignaient d’heures de travail minutieux tant dans la conception que dans la confection, comme on pouvait s’en rendre compte dans les afters qui dévoilaient les coulisses du show. Mes favoris étaient l’abeille (so sexy) et le paon (avec ses magnifiques plumes), et j’ai hâte de voir ce que la nouvelle fournée nous réserve !
• Les magnétos / les indices : histoire que la recherche ne se base pas uniquement sur les tours de chant des personnalités et les quelques questions posées par les enquêteurs, des indices sont ponctuellement distillés via des magnétos dans lesquels il faut faire attention à tous les détails, sonores comme visuels. Sur le principe, je trouve ça top et même essentiel, parce que sinon, c’est compliqué d’avancer, et cela permet aussi de procéder par élimination. Mais dans les faits, gare aux embrouilles ! Tout est fait pour emmener les téléspectateurs et le quatuor sur de fausses pistes, on joue sur des nuances subtiles ou sur des informations certes vraies mais complètement inconnues du grand public. Évidemment, je comprends la logique derrière ce choix : il ne faut pas non plus que l’identité des célébrités soit découverte trop rapidement. D’ailleurs, on peut constater qu’il s’agit bien d’un parti pris délibéré puisque les vidéos diffusées lors de la finale de la première saison étaient bien plus explicites que les précédentes, et pour cause : dans tous les cas, à la fin de l’émission, tous les finalistes retirent leur masque, donc plus besoin de faire planer le doute et d’entretenir le mystère. Personnellement, j’ai souvenir que ces séquences m’ont plus induite en erreur qu’aidée à tomber juste, mais ça fait partie du jeu.
• Les prestations / la mise en scène : c’est le seul moment pendant lequel on peut entendre la vraie voix des stars, il faut donc être attentif. J’ai aimé le fait qu’il n’y ait pas que des chansons en français, on a même eu droit à certains de mes tubes internationaux préférés. Afin qu’aucun numéro ne soit une catastrophe, le style des morceaux est adapté à chacun, c’est-à-dire qu’une célébrité qui n’est pas une pro du chant ne va pas se retrouver avec un titre d’Adele. De même, les chanteurs de métier interprètent des hits à l’opposé de leur répertoire habituel. Et comme on est sur la première chaîne d’Europe, visuellement, tout est fait pour créer des tableaux qui en jettent, que ça soit en termes de lumières, danseurs, écran géant, accessoires… Les performances sont assez courtes (probablement pour que l’émission ne dure pas des plombes), et cela peut être frustrant quand l’ambiance est au rendez-vous. De plus, on a à peine le temps de s’habituer au grain de voix du personnage qu’il a déjà terminé, ce qui contribue à la difficulté de la découverte de son identité. Les téléspectateurs ne votent pas mais ça doit être compliqué pour le public de faire un choix quand il s’agit de désigner qui mérite de poursuivre l’aventure. Cela reste bluffant de voir le résultat quand on sait que certains masked singers sont en réalité des sportifs ou des présentateurs télé qui n’ont donc pas d’expérience de la scène, ou du moins de ce type d’exercice.

C’est aujourd’hui que débute la deuxième saison de « Mask Singer », autant vous dire que c’est avec un véritable plaisir et une réelle impatience que j’attends cette suite ! J’essaie de ne lire aucun article en lien de près ou de loin avec ce sujet car l’effet de surprise reste un élément primordial à l’appréciation du show. En effet, quel intérêt de regarder si on sait à l’avance qui participe ?

Le Paon

L’avis d’Oracle :

J’ai aimé le fait de voir des costumes souvent magnifiques (coucou Cupcake et Paon !) et surtout, d’entendre chanter des chansons que j’adore (Firework de Katy Perry ou Bad Romance de Lady Gaga). C’est assez rare de voir des shows à l’américaine sur nos chaines françaises. J’ai bien aimé le fait d’être enquêteur pour découvrir qui se cache sous les costumes, même si les indices étaient plutôt compliqués. Par contre, c’est vrai que j’ai très peu regardé à cause des pubs. En plus, j’ai un chéri pas très fan des chansons et encore moins des chansons que j’aime. Donc, c’était pendant les pubs des autres chaînes que j’ai regardé. Oui, cette émission ne vaut même pas un replay. J’ai aimé discuter avec Clow de tous les candidats et des performances que je voyais. Je suis cependant d’accord avec les critiques sur le fait qu’il s’agissait de stars au rabais. J’espère que le fait de faire une saison 2 aura attiré d’autres personnalités plus actuelles. En tout cas, j’ai trouvé sympa d’avoir un autre concept qui change de The voice. Oui, le but n’est pas du tout le même puisque là ce n’est pas une émission pour chercher de nouveaux talents. Mais c’est vraiment un concept qui me plaît. Bon, je vous avoue que j’ai même pas retenu qui était qui sur la précédente édition. Et je trouve nul de déjà discuter de qui est qui, d’avoir déjà des indices. D’en avoir un à la rigueur pour mettre en haleine, pourquoi pas. J’aurais bien vu au final un leurre, essayer de faire deviner quelqu’un mais qui en fait n’est même pas dans le casting. Comme un test, pour ceux qui n’auraient pas suivi la première saison par exemple. Mais là, je lis que déjà des personnalités ont été dévoilées. Quel est l’intérêt du programme alors ?

Jarry, Alessandra Sublet, Camille Combal, Anggun et Kev Adams

Ozuna x Doja Cat x Sia – Del Mar

Wow, je suis bluffée par ce que je vois ! Visuellement, ce clip est sublime, on a la sensation d’un monde parallèle ou d’une planète sous-marine imaginée spécialement pour cette vidéo de 4 minutes, alors qu’une telle création aurait pu être utilisée pour tout un film ou même faire partie d’une saga cinématographique. En tout cas, c’est un endroit que j’aimerais trop visiter. La chanson est cool, dans la veine des succès actuels qui mélangent rythmes latinos et rap américain. D’ailleurs, c’est assez inattendu d’entendre Sia chanter en espagnol, ça lui va bien. Comme à son habitude, l’artiste australienne n’apparaît pas vraiment dans le clip, elle y est cette fois-ci représentée par un avatar ressemblant à une sorte d’esprit aquatique. Je ne connais pas vraiment Ozuna, même si ce nom ne m’est pas totalement inconnu. Disons que son style musical n’est pas ce que j’écoute au quotidien. Vous l’aurez compris, c’est la présence de Doja Cat sur ce morceau qui m’a poussée à m’y intéresser. A vrai dire, on la voit plus qu’on ne l’entend. Mais sur les deux plans, elle est égale à elle-même : elle chante puis rappe et elle est presque nue, dans une version revue et corrigée de « La Naissance de Vénus » de Botticelli. Ce que je pourrais « reprocher » à cette vidéo, c’est que malgré les décors magnifiques, les effets spéciaux et cette atmosphère si particulière qui s’en dégage, il ne se passe pas grand chose. C’est juste super joli, mais une fois passé l’émerveillement, on s’ennuierait presque car on ne nous raconte rien. Ça reste une proposition très stylée et esthétique, fort agréable à regarder.

♫ Se pierde en la arena y el mar, ah-ah-ah (Ah-ah-ah)
¿Estaré soñando yo? Se ve tan tropical (Oh-oh; tan tropical)
El sol está que quema y quiero má’ (Quiero má’)
Le dije: « Baby, ¿qué pasó? » (Woh-oh-oh)
Pa’l agua, que hace calor
Se pierde en la arena y el mar, yeah, ah-ah-ah, yeah
¿Estaré soñando yo? Se ve tan tropical (Tan tropical)
El sol está que quema y quiero más (Quiero más)
Le dije: « Baby, ¿qué pasó? »
Pa’l agua, que hace calor eh-eh-еh (Oh-oh; eh-eh-eh) ♫

Note : ♥♥♥

Premier regard

Quatrième de couverture : Du jour au lendemain, Jeremy Marsh a tout abandonné – une carrière prometteuse de journaliste et sa trépidante vie new-yorkaise – pour vivre avec Lexie, une jeune femme rencontrée lors d’un reportage. Six semaines après leur rencontre, les voilà fiancés. Lexie enceinte, ils s’installent chez elle, à Boone Creek, petite ville du Sud à peine signalée sur la carte. Pour Jeremy, le changement est radical : organisation du mariage, attente du bébé, travaux dans une nouvelle maison… Jeremy et Lexie ont envie d’y croire, mais ils sont presque des inconnus l’un pour l’autre. Aussi, lorsque des soupçons d’infidélité s’immiscent entre eux, leur couple est en danger…

MON AVIS :

J’ai ce livre depuis tellement longtemps… Il m’a fallu aller chez le médecin pour le commencer et y rentrer dedans après un essai infructueux. Le début de l’histoire commence comme tous les livres / films romantiques. Je suis donc une habituée du style et n’ai rien trouvé d’extraordinaire. Arrive même un moment où j’ai failli totalement abandonner ma lecture, une nouvelle fois mais j’avais largement dépassé la moitié du bouquin. Mais j’ai tenu. Il faut savoir que Nicholas Sparks a écrit des livres qui sont tous d’incroyables chefs d’oeuvre et très largement adaptés au cinéma. Ce sont véritablement des livres qui vous marque et qui vous tord le ventre rien que d’y penser. On peut évident citer Les pages de notre amour, adapté en N’oublie jamais qui est je pense l’une des plus belles histoires d’amour qui puisse exister. Et jusqu’à présent, tous ses livres étaient du haut niveau, et ça me donne clairement envie de m’y replonger dedans. Alors, j’allais refermer le livre en étant complétement déçue d’avoir une histoire plutôt banale. C’est sans compter le twist final qui est particulièrement angoissant. Oui, angoissant, parce qu’à la place des personnages, je ne serai pas capable de me remettre d’une telle épreuve. Attention à votre état d’esprit lorsque vous lisez ce livre. En écrivant cet article, j’ai appris que cette histoire était la suite d’un autre roman de Nicholas Sparks : La raison du coeur. Peut-être d’avoir connu les personnages avant aurait changé l’avis sur l’histoire en elle-même. Dans tous les cas, je pense acheter ce livre pour me faire une opinion. Nicholas Sparks réussit toujours à écrire des choses qui vous restent en mémoire, et n’est-ce pas le but d’un auteur ?

PREMIER REGARD : ♥♥