Ava Max – Diamonds & Dancefloors

Après un album rempli de tubes imparables puis quelques titres sortis par-ci par-là, j’étais assez curieuse de découvrir ce qu’Ava Max allait nous proposer en guise de deuxième album, surtout que j’ai adoré le lead single « Maybe You’re The Problem ». J’adore la pochette définitive, à la fois simple, sexy et mystérieuse. Concernant le genre musical, il y a un indice dans le titre : la chanteuse veut nous faire danser. Son premier opus « Heaven & Hell » est l’un des très rares albums (je me demande même si ce n’est pas le seul) à se voir attribuer quatre coeurs de ma part, son successeur saura-t-il s’en montrer digne ? Quoi qu’il en soit, j’ai pris le temps de l’écouter une fois par jour pendant un mois avant de donner mon avis (rien que ça, ça vous donne une idée de mon opinion sur l’opus).

Million Dollar Baby 💰 : Cela a beau être le deuxième single issu de « Diamonds & Dancefloors », je trouve qu’il y a largement mieux sur l’album. Ce n’est pas que je n’aime pas ce son, mais il m’a un peu saoulée, et ce n’est même pas dû au fait qu’il soit sorti avant le disque car je n’ai pas du tout le même ressenti avec l’autre single, « Maybe You’re The Problem ». Il n’a pas spécialement la carrure de piste d’intro, pas plus qu’un autre en tout cas, mais il a le mérite d’annoncer la couleur. Cela reste un morceau très efficace.

Note : ♥♥♥

Sleepwalker 💤 : J’adore cette chanson, elle reste énormément en tête. Après plusieurs écoutes je pense avoir compris pourquoi elle me plaît, le bridge ressemble à celui de « Kings & Queens » à cause de ses sonorités en mode guitare électrique.

Note : ♥♥♥♥

Maybe You’re The Problem ⛷️ : Quel immense tube, même s’il est sorti il y a presqu’un an maintenant, je ne m’en lasse pas du tout. Probablement en partie à cause de ses paroles qui m’ont pas mal parlé ces derniers temps. Mais pas que, la musique est juste dingue, et le clip trop fun. Je n’ai pas l’impression qu’il ait cartonné par contre, c’est vraiment dommage.

Note : ♥♥♥♥

Ghost 👻 : Là on a l’impression d’entendre un son des années 1990 ou 2000, ce qui n’est pas pour me déplaire et qui est un peu la tendance en ce moment de toute façon. Et puis décidément j’aime beaucoup les paroles des chansons d’Ava Max, je pense qu’elle réussit à parler au plus grand nombre.

Note : ♥♥♥♥

Hold Up (Wait a Minute) ⏱️ : Ce refrain tellement tubesque, avec une musique qui me fait penser à du Daft Punk période « Get Lucky », et un petit peu de français. C’est simple mais hyper efficace.

Note : ♥♥♥♥

Weapons ⚔️ : J’aime bien le fait que les paroles proposent une métaphore filée sur les armes et exploitent un champ lexical guerrier, elles sont plus recherchées que ce à quoi on pourrait s’attendre. Après tout, les relations sentimentales sont le thème de prédilection de la chanteuse, et l’amour est parfois une bataille. Le tout sur un rythme entraînant, c’est top.

Note : ♥♥♥♥

Diamonds & Dancefloors 💎 : Il se dégage quelque chose de mélancolique de cette piste. Dans ses sonorités elle me fait un peu penser à « My Head & My Heart » qui comme déjà dit sample « Around the World (La La La La La) » d’ATC qui date de 1999, donc on est une fois de plus totalement sur du son fortement inspiré de cette époque-là.

Note : ♥♥♥♥

In The Dark 🌃 : Je mets un petit coeur de moins ici, juste parce que je pense qu’à la longue, je vais peut-être passer cette piste de temps en temps lors de mon écoute de l’album. J’aime beaucoup ce que j’entends mais je trouve cela un cran en dessous du reste. C’est trop générique – non pas que les autres chansons débordent d’originalité car elles font toutes plus ou moins penser à des trucs déjà existants, mais dans ce cas c’est plus flagrant.

Note : ♥♥♥

Turn Off the Lights 🕯️ : J’adore, que ce soit l’intro qui se veut grandiloquente, les post refrains hyper répétitifs, et la musique tout du long qui donne juste envie de bouger en rythme, ne serait-ce que la tête.

Note : ♥♥♥♥

One of Us 👫 : A l’inverse, ici le côté répétitif du refrain (le fait que toutes les phrases débutent par « One of us ») me gonfle. Enfin n’exagérons pas, je suis loin de détester, mais ça m’est déjà arrivé plusieurs fois de la zapper. En fait c’est dommage parce que les couplets sont canons. Mais je dois aussi reconnaître que les paroles sont touchantes, d’une certaine manière. Petit bonus : Ava et sa team ont apparemment trouvé une combine pour faire un clip avec un budget proche du néant mais avec une bonne excuse. Ils appellent ça un « Visualizer » donc c’est juste pour avoir autre chose qu’une image fixe à regarder si on écoute la chanson sur YouTube, et ça justifie le fait qu’il ne se passe rien / que le clip est nul. Je vous le mets ci-dessous, vous pouvez vous faire votre propre avis (et non, ce n’est pas Lady Gaga sur la miniature, c’est bien Ava Max).

Note : ♥♥♥

Get Outta My Heart 💔 : Cette chanson est imparable, avec ses « I know what you did last summer » sur l’air du célèbre « Twisted Nerve » du film « Kill Bill », et ses refrains intenses, comme si quelqu’un pouvait sortir aussi facilement d’une voiture que d’un coeur.

Note : ♥♥♥♥

Cold as Ice 🧊 : Cette piste me fait penser dans ses refrains à ceux du titre « Thumbs » de Sabrina Carpenter, que pourtant je suis à peu près sûre de n’avoir entendue qu’une seule fois dans un restaurant à New York. C’est un peu surprenant d’entendre en arrière-plan une grosse voix masculine, mais pourquoi pas. J’aime bien le bruitage de couteau qu’on aiguise quand Ava chante « and I sharpen my knife ».

Note : ♥♥♥♥

Last Night on Earth 🌎 : L’intro est complètement folle, et n’est pas sans rappeler notamment celle de « Electric Chapel » de Lady Gaga. L’ambiance qui se dégage de cette chanson m’évoque aussi le morceau « Nightcall » de Kavinsky mais en plus pop et en moins sombre.

Note : ♥♥♥♥

Dancing’s Done 💃 : On termine avec un titre avec une dimension épique, qui commence par le calme avant la tempête et dont les paroles donnent une furieuse envie de flirter (pour rester soft). Je trouve carrément cohérent de l’avoir choisi comme conclusion de l’album, puisque la chanteuse demande « So where we going when the dancing’s done? » et effectivement, ça peut être une question qu’on se pose à la fin de l’écoute de ce disque résolument pensé pour nous faire danser.

Note : ♥♥♥♥

Sans grande surprise, j’adore cet opus, plus dance que pop, qui donne envie de se trémousser et de chanter à tue-tête. Pas de temps mort, pas de ballade, des mélodies entêtantes, que pourrais-je demander de plus ? Ah si je sais, des titres qui dépassent les trois minutes… Après, en essayant d’être plus objective, c’est vrai que tout se ressemble un peu, surtout lors des premières écoutes, c’est très (trop ?) homogène, donc ça peut déplaire. Ci-dessous la pochette initiale de l’album, qui est plutôt moche et ridicule, heureusement qu’il y a eu du changement. Malheureusement je crois avoir lu sur Internet que la modification n’a pas été effectuée à temps pour les supports physiques, donc il n’y a clairement aucune chance pour que j’achète ce disque, dommage. Mais je suis plus que prête à donner de l’argent à Ava Max, en effet j’espère bien réussir à obtenir des places pour son concert à Paris du 25 avril prochain !

Note globale : ♥♥♥♥

Bebe Rexha – Heart Wants What It Wants

J’aime beaucoup l’idée derrière ce clip, mais je trouve qu’elle a été assez mal exploitée. J’adore le concept de mise en abyme, c’est-à-dire le fait que le clip consiste à nous montrer le tournage d’un clip, et je suis ultra fan du côté rétro, comme si Bebe Rexha et son équipe évoluaient dans les années 1970. Malheureusement, le problème c’est qu’il ne se passe strictement rien. Seulement deux tenues différentes pour la chanteuse, dont une qu’on aperçoit à peine et seulement lors des dernières secondes. Au lieu de se dandiner seule devant la caméra, j’aurais préféré que Bebe soit sur certains plans accompagnées de danseurs, ou alors quitte à se la jouer solo, que sa chorégraphie soit plus ambitieuse. Néanmoins, je la trouve plutôt charismatique et la chanson est sympa, dans un style différent de son dernier album en date, « Better Mistakes ».

♫ My heart only wants what it wants
What it wants, what it wants ’til it doesn’t
I can’t promise you love, it was love
It was love, it was love ’til it wasn’t, oh
So good ’til I get enough, so good ’til I give it up
So good, but my hеart is sold on you ’cause
My heart only wants what it wants
What it wants, what it wants ’til it doesn’t (Oh) ♫

Note : ♥♥

Drag Race France Live

Bon, je suis grave à la bourre pour écrire cet article car il porte sur le spectacle « Drag Race France Live » que j’ai vu au Casino de Paris le 14 octobre dernier… Comme vous le savez peut-être si vous suivez ce blog, j’ai suivi et adoré la première saison de la version française de Drag Race, le concours de drag queens diffusé sur France 2. C’est donc assez naturellement que j’ai eu envie de voir en vrai et en live le casting. Je me suis même payé une petite folie en prenant un billet « Meet & Greet » qui m’a donc permis de rencontrer les artistes avant le show, d’échanger avec elles et de faire des photos. C’était une super expérience, j’ai adoré dire à Paloma qu’elle était ma préférée depuis le début et que j’avais donc été ravie de sa victoire, La Grand Dame porte vraiment bien son nom car je me suis sentie comme une naine à ses côtés, globalement tout le monde était hyper sympa et se réjouissait du succès du show et de la tournée.

Le spectacle était animé par Nicky Doll, qui était aussi la maîtresse de cérémonie de l’émission TV. Après un opening en groupe, chaque queen a eu droit à son moment de gloire en présentant son propre numéro en solo. Paloma a eu droit à deux passages, sans doute en sa qualité de grande gagnante de la première saison de « Drag Race France ». Les performances étaient variées, chaque artiste mettant en avant ses spécificités. Par exemple Lolita Banana a fait une démonstration de danse, La Briochée a chanté une adaptation en français de « Bon Appétit » de Katy Perry (que par ailleurs j’ai trouvé plutôt réussie), La Big Bertha a présenté un numéro racontant son histoire… Même Nicky Doll a eu droit à son petit moment car en plus de faire office de chef d’orchestre, elle a interprété son titre « Attention » juste après l’entracte. Quant à Paloma, elle a fait un petit sketch en imitant Fanny Ardant en début de spectacle et a terminé le show avec un lip sync sur un medley de Mylène Farmer avant d’enchaîner avec son propre titre « Love, l’artère ». Toute la troupe est revenue sur scène pour le final. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai vu, énormément de talent et de looks incroyables. Tellement hâte de découvrir la saison 2 du programme à la télé !

De gauche à droite : Elips, Lolita Banana, La Big Bertha, Paloma, Kam Hugh, Nicky Doll, La Kahena, Soa de Muse, La Grande Dame, Lova Ladiva et La Briochée

Ellie Goulding – Like A Saviour

Je continue à aimer les nouveautés proposées par Ellie Goulding et à avoir hâte d’écouter « Higher Than Heaven », même si sa sortie a été repoussée. Visuellement, je trouve que le châtain va super bien à la chanteuse, d’ailleurs il me semble avoir lu il y a quelques semaines qu’elle avait eu un désaccord à ce sujet avec son entourage professionnel qui tenait à ce qu’elle reste blonde, incroyable que ce genre de choses se produise encore de nos jours. Mais à part ça, le clip n’a absolument rien de mémorable, il est on ne peut plus basique bien que joli avec ses chorégraphies de groupe et ses jeux de lumières sympas. J’en viens à me demander à quoi ça sert de sortir une vidéo dans ces cas-là, c’est évident que c’est parce que le budget n’est pas au rendez-vous alors pourquoi ne pas plutôt s’abstenir et garder la (petite) somme investie ici pour financer autre chose, par exemple de la promotion ou une tournée ?

♫ Spinnin’ in your starlight
You got the power to ease my mind
You’re leadin’ me out of the dark
Like a saviour
Shinin’ in my soul, oh-woah, oh-woah
Spinnin’ in your starlight
You got the power to change my life
You’re leadin’ me out of the dark
Like a saviour (Like a saviour)
Shinin’ in my soul, oh-woah, oh-woah ♫

Note : ♥

Florent Peyre – Nature

J’ai eu l’occasion d’aller voir le one man show de Florent Peyre, « Nature ». Le concept est assez atypique, d’ailleurs je ne sais pas si on peut vraiment le qualifier de one man show, bien que l’artiste soit bien tout seul sur scène. Il interprète les différents membres d’une troupe de comédie musicale qui se préparent pour la grande première, le spectacle en question étant axé sur l’écologie et la protection de la planète. Au niveau du fond, le show était assez inégal. En même temps, difficile de ne faire que des blagues hyper percutantes pendant 1h45. Il y avait des moments très drôles et d’autres moins, souvent parce que le sketch s’éternisait inutilement et que ça finissait par devenir lourd, mais au moins je pense que tout le monde peut y trouver son compte. Par contre au niveau de la forme, je ne peux qu’applaudir Florent Peyre car ce qu’il propose sur scène est une véritable performance et encore une fois, ça dure 1h45 sans entracte alors chapeau. Il interprète plus d’une douzaine de personnages en switchant de l’un à l’autre d’un coup, mais le spectateur arrive très facilement à les identifier et à les différencier rien que par un changement de posture, d’attitude, de voix et de vocabulaire car l’humoriste ne change pas de costume. Qui dit comédie musicale dit chansons, eh bien oui Florent Peyre chante et danse lors des passages musicaux, des morceaux inédits composés spécialement pour l’occasion par Pascal Obispo, excusez du peu ! L’artiste a également prouvé son talent d’improvisateur puisqu’à un moment donné, il a momentanément perdu le fil de son histoire mais a parfaitement su ne pas se laisser démonter en partant sur autre chose le temps que quelqu’un dans le public lui souffle la suite. Enfin, et ça fait toujours plaisir, Florent Peyre a fait l’effort de prendre quelques infos sur la ville où il jouait ce soir-là (je n’ai pas vu le spectacle à Paris) pour intégrer quelques spécificités locales à son show. Un one man show qui part dans tous les sens et de qualité variable, mais mené d’une main de maître par un humoriste qui est un sacré performeur.

La millième nuit

Résumé :

Dans plusieurs millions d’années… Ayant essaimé à travers l’ensemble de la Galaxie, l’humanité s’est divisée en une myriade de cultures et civilisations adaptées à des contraintes environnementales et des modes de vie aux variétés pour ainsi dire sans limites. Ainsi en est-il de la Lignée Gentiane, mille clones immortels ou presque, issus d’une souche unique, qui arpentent les étoiles depuis des centaines de milliers d’années. Si, au fil du temps, chaque membre de la Lignée s’est singularisé, explorant et poursuivant ses intérêts propres, tous les deux cent mille ans, selon une antique tradition oecuménique, l’étrange fratrie se réunit pour partager ses expériences, souvenirs et projets – des célébrations grandioses qui culminent lors de la Millième Nuit. Jusqu’à ce qu’un grain de sable ternisse les dernières retrouvailles… Un détail, une anomalie insignifiante derrière laquelle pourrait bien se cacher un complot à l’échelle proprement astronomique…

Mon avis :

J’ai bien aimé ce livre de SF, j’ai apprécié le fait qu’il soit assez court et aille donc directement au but sans temps mort ni interminables descriptions inutiles. Je sais que comme c’est de la science fiction, l’auteur peut se permettre plein de choses, mais je dois reconnaître que je suis curieuse de savoir si, en admettant qu’on puisse créer mille clones de soi-même, chacun finirait vraiment par avoir son individualité propre, parfois même aux antipodes de celle du voisin. Cette lecture m’a fait voyager dans des endroits imaginaires que j’ai trouvé assez plaisants. Dans l’ensemble ce roman m’a plu mais paradoxalement étant donné ce que je viens d’écrire juste avant, il est trop court pour qu’on s’attache aux protagonistes ou pour développer plus en profondeur l’univers créé, donc ça reste très sympa mais sans plus.

Note : ♥♥