La Chronique des Bridgerton

La Chronique des Bridgerton - Série TV 2020 - AlloCiné

De quoi ça parle ?

Londres, 1813, pendant la Régence. La saison mondaine commence et c’est donc l’occasion pour la haute société de participer à de nombreux bals, au cours desquels les familles qui ont des filles à marier espèrent leur trouver un bon parti. Cette année marque entre autres les débuts de la jeune Daphné Bridgerton, qui fait forte impression auprès de la Reine Charlotte en personne. De plus, le retour en ville de Simon Basset, Duc de Hastings, pour motifs familiaux fait de lui la proie de choix sur laquelle les mères comptent bien mettre le grappin pour leur progéniture. Toute cette agitation est scrutée, analysée et rapportée par la mystérieuse Lady Whistledown, une nouvelle chroniqueuse qui compte bien dévoiler les scandales que ce beau monde tente de cacher, tout en gardant son identité secrète. Lorsque Daphné et le Duc deviennent ses principales cibles, ils décident de conclure un pacte afin de la berner et de régler leurs soucis respectifs : ils vont faire semblant de flirter pour rendre la jeune fille plus désirable et laisser penser que le coeur de Simon est déjà pris. Mais jusqu’à quel point cette relation sera-t-elle un mensonge ?

Mon avis :

J’ai enfin pris le temps de regarder cette série qui me fait de l’oeil depuis trois mois. Produite par Shonda Rhimes, à qui on doit notamment « Scandal » et « Grey’s Anatomy », je n’avais pas trop d’inquiétudes quant au fait d’apprécier ce nouveau show. J’ai très vite compris que « Bridgerton » était en quelque sorte un mélange entre « Gossip Girl » et « Orgueil et Préjugés », donc cela m’a forcément plu. Dans cette première saison, il y a huit épisodes, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’action s’enchaîne plutôt vite. Sans vouloir trop spoiler, à la fin du dernier épisode, l’intrigue principale qui concerne Daphné et le Duc de Hastings trouve sa résolution et sauf entourloupe, le spectateur découvre la véritable identité de Lady Whistledown (là où dans « Gossip Girl », on doit se farcir six saisons avant de connaître le fin mot de l’histoire). De ce fait, j’ai été assez surprise par ces choix, probablement parce que j’ai l’habitude des scénarios qui font durer le suspense. Néanmoins, à la fin de la saison, les protagonistes ignorent toujours qui les espionne, et les prochains épisodes devraient se focaliser sur un autre membre de la famille Bridgerton. Il reste donc matière à raconter beaucoup de péripéties étant donné que la fratrie se compose de huit enfants. Une des particularités de la série vient du fait que le casting respecte la diversité, bien que l’action se déroule dans l’Angleterre du début du XIXème siècle. Les nobles sont donc interprétés par des acteurs de diverses origines, ce qui peut paraître incongru au premier abord puisque pas très réaliste d’un point de vue historique. Néanmoins, cette spécificité est succinctement expliquée dans un épisode, puisque dans « La Chronique des Bridgerton », la Reine Charlotte elle-même est métisse. Shonda Rhimes et ses équipes ont donc trouvé une pirouette pour intégrer des personnages de couleur dans une série d’époque. Autre petit clin d’oeil que j’ai également apprécié au fil des épisodes, la musique. Lors des soirées dansantes et des réceptions, les festivités se font au rythme des mélodies de bal jouées en live par un orchestre. Mais aux airs traditionnels se mêlent des versions classiques de tubes actuels. Ainsi, j’ai pu notamment reconnaître « thank u, next » d’Ariana Grande et « Girls Like You » de Maroon 5 et Cardi B. Ce show parle de scandales, et à vrai dire il a lui-même suscité une petite polémique à cause d’une scène qui a été décrite par certains observateurs comme montrant un viol conjugal n’entraînant aucune conséquence. Mais je dois admettre que le passage en question proposant une inversion des rôles « traditionnels » entre le violeur et la victime, je ne l’avais pas perçu comme tel, probablement à tort. Cela amène donc à réfléchir, dans un couple hétérosexuel cela peut très bien être la femme qui contraint l’homme en termes de relations sexuelles. Niveau ambiance, on est complètement immergé dans la Régence anglaise, que ce soit grâce aux costumes, aux décors, aux coutumes ou encore aux dialogues. La vraie identité de Lady Whistledown (encore une fois, si l’avant-dernière scène est bien une révélation et pas une mystification de la part des scénaristes) m’a un peu étonnée, mais pour ma défense, je ne m’attendais tellement pas à ce que le mystère soit dévoilé de façon si précoce que je ne m’étais pas spécialement penchée sur la question, j’aurais peut-être pu trouver de qui il s’agissait si j’avais eu le temps d’y réfléchir. Vous l’aurez sans doute compris, j’ai eu un vrai coup de coeur pour cette série, je suis impatiente de voir la suite l’an prochain.

Note : ♥♥♥♥

What 8 Seasons of 'Bridgerton' Could Look Like

La famille Bridgerton : Hyacinthe, Colin, Violet, Daphné, Eloïse, Anthony, Gregory et Benedict

10 jours sans Maman

Achat 10 jours sans maman en DVD - AlloCiné

Synopsis

Antoine, DRH d’une grande enseigne de bricolage, est en passe de devenir le numéro 1 de sa boîte. C’est le moment que choisit sa femme, Isabelle, pour faire une pause et prendre l’air quelques jours pour s’occuper d’elle. Antoine se retrouve alors seul à devoir gérer la maison et leurs quatre enfants. Il est vite dépassé par les événements ! 10 jours sans Maman qui risquent bien de faire capoter sa nomination. (source : allocine.fr)

Mon avis :

J’ai passé un bon moment devant ce film. Bien sûr c’est du Franck Dubosc, ça ne vole pas très haut, surtout avec comme autres personnages principaux des gamins qui font des blagues et des bêtises. Mais même si c’est bête, ça m’a fait rire et divertie. J’ai trouvé qu’il y avait un petit paradoxe à vouloir souligner l’importance des tâches qu’une mère au foyer doit gérer quotidiennement via un long-métrage dans lequel on ne voit que très peu ledit personnage (bien que ce soit logique puisque c’est justement son absence qui prouve à son mari et aux spectateurs qu’elle est loin de se tourner les pouces). Une comédie sympathique bien que convenue et prévisible.

Note : ♥♥

Les messagers des vents

La saga des 4 éléments – Tome 1

Ses cheveux bleus, son pendentif, il faut les cacher, Eriana le sait. Fuir, rester sur le qui-vive, l’arc à la main, c’est son quotidien. Le jour où elle croise la route de Setrian, jeune messager de la cité d’Ivoire, tout bascule. Eriana a été désignée par une prophétie, avec neuf autres jeunes filles. Les pouvoirs de l’une d’entre elles permettront de sauver Myria.

Le problème : Eriana n’a pas conscience de l’existence de ses pouvoirs. Elle ne connaît pas leur étendue, ignore comment les utiliser. Pourtant, il lui faudra apprendre les codes de Myria, déjouer les pièges, deviner le jeu de ses ennemis.

MON AVIS :

Cela fait plusieurs fois que je vous parle de Clelie Avit. J’ai une affection particulière pour cette auteure que j’ai eu le plaisir de rencontrer. Je savais que cette saga était géniale grâce à de très bons retours et ça y est, je m’y penche dessus. Dès les premières pages, on est plongés dans une histoire qui vous tient en haleine. C’est assez rare que dès le début je m’attache comme ça aux personnages. On suit ce que vit Eriana et lorsqu’on termine le livre on mesure tout le parcours fait. Je trouve que le niveau est aussi bien que la saga Harry Potter ou le Seigneur des Anneaux. C’est un univers complet qui a été créé. Les pages défilent et c’est un crève-coeur de devoir refermer le bouquin (oui, je met un peu de temps pour lire plus de 600 pages). J’étais un peu sceptique avant de commencer le bouquin parce que tout ce qui relève de la Science Fiction ne m’intéresse généralement pas plus que ça. Véritablement, j’ai eu un coup de coeur pour ce bouquin. Le seul truc qui me gêne est que j’aurais aimé avoir un dictionnaire qui reprend les noms fryiens, j’ai bien compris le concept de inha et de inha’roh mais après les noms des spécialités sont un peu plus obscures. Mais cela n’empêche pas la compréhension du livre. N’hésitez pas à prendre en notes tout de même. Dans le tome 2, on a droit à une petite carte qui indique où se trouvent les tours des différents éléments. Je me demandais si la saga était ou allait être traduite dans d’autres langues parce que sincèrement, cette histoire est incroyable et j’aimerais qu’elle soit connue dans le monde entier. Je rêverais aussi de la voir adaptée au cinéma. Nous sommes trois personnes de plus de 30 ans à l’avoir lu et n’avons pas trouvé ça réservé aux ados. Très dur de s’arrêter de lire !

LES MESSAGERS DES VENTS : ♥♥♥♥ ♥

La Prisonnière du temps

La Prisonnière du temps | Lisez!

Résumé :

Elodie est archiviste, et un jour elle tombe sur une vieille sacoche qui contient entre autres un carnet à dessin et une mystérieuse photographie. Alors qu’elle commence à enquêter sur l’histoire de ces objets, elle découvre avec incrédulité qu’ils semblent liés à la maison de campagne du conte que sa défunte mère lui racontait quand elle était enfant. Les investigations de la jeune femme vont l’entraîner, ainsi que le lecteur, dans un voyage à travers le temps où il sera question de nature, de beauté et de lumière.

Mon avis :

Cela faisait un certain temps que je n’avais pas lu un roman aussi long (plus de 600 pages). Et avec celui-ci, il faut un peu s’accrocher, et faire en sorte de lire de façon constante et non pas sporadique, car on ne cesse d’alterner entre différentes époques, et chacune met en scène ses propres protagonistes, il peut donc être difficile de s’y retrouver. De plus, le lieu qui sert de lien entre toutes les périodes est décrit à chaque fois qu’il apparaît dans le récit, ce qui finit par être redondant et ajoute certaines longueurs inutiles, même si cela aide à l’immersion. Comme souvent dans ce type de livres, à la fin il reste quelques questions en suspens, afin de laisser le lecteur imaginer ce qu’il veut. Le fait d’avoir une pléthore de personnages qui évoluent dans des temps distincts donne parfois l’impression de lire simultanément plusieurs histoires à la fois, ce qui peut être déroutant, jusqu’à ce qu’on finisse par faire le rapprochement entre tous les éléments. D’ailleurs je pense que c’est le genre de roman qu’on peut avoir envie de relire une fois qu’on a eu l’occasion de s’accoutumer à tous ses héros, afin d’y voir plus clair dès les premiers chapitres. Dans l’ensemble, c’est un bouquin dépaysant puisqu’il nous plonge notamment dans l’Angleterre des XIXème et XXème siècles. Mais dans le fond, c’est une lecture un peu déprimante, car la mort y joue un rôle non négligeable. L’envie de savoir comment tous les destins sont liés et ce qu’il s’est passé dans la mystérieuse demeure campagnarde contribue à rendre ce livre intéressant.

Note : ♥♥♥

Wonder Woman 1984

Wonder Woman 1984

7 avril 2021 en DVD / 2h 31min / Action, Aventure, Fantastique

Synopsis et détails

Suite des aventures de Diana Prince, alias Wonder Woman, Amazone devenue une super-héroïne dans notre monde. Après la Première guerre mondiale, direction les années 80 ! Cette fois, Wonder Woman doit affronter deux nouveaux ennemis, particulièrement redoutables : Max Lord et Cheetah. (source : allocine.fr)

Mon avis :

Comme j’avais vraiment apprécié le premier volet des aventures de Wonder Woman, j’étais enthousiaste à l’idée de voir la suite. Eh bien quelle déception ! Je dois reconnaître que la scène d’ouverture, qui dure une bonne douzaine de minutes et se déroule pendant l’enfance de Diana sur Themyscira, est grandiose et très divertissante, j’ai beaucoup aimé. Mais alors après, on est sur du grand n’importe quoi qui part dans tous les sens. Pourtant, ça commençait bien, avec une aventure qui prend place dans les années 1980, époque qui me plaît. Le film est bien trop long, il n’y a clairement pas besoin de 2h30 pour raconter cette histoire, du coup certains passages traînent inutilement en longueur. On nous sort une facilité scénaristique assez ridicule pour faire en sorte que le personnage de Steve Trevor soit de retour (alors qu’il est mort à la fin du premier « Wonder Woman »). Plusieurs dialogues sont franchement nuls, notamment ceux qui impliquent Barbara lors de ses premières minutes d’apparition. Je crois qu’il n’y a que les scènes d’action qui valent quelque chose, à condition de ne pas être allergique au too much. Je trouve l’héroïne toujours aussi sympathique et intéressante, mais ce film ne lui rend absolument pas justice.

Note :

Doja Cat – Streets

J’ai vérifié ce que j’avais écrit à propos de cette chanson dans mon article sur l’album « Hot Pink » dont elle est issue. Il me semblait me souvenir que je ne l’aimais pas trop et effectivement, j’ai carrément mis Ø. Néanmoins, comme elle a un style et une ambiance bien particuliers, même si je ne l’écoute jamais, je m’en suis immédiatement souvenue dès que j’ai lancé la vidéo. La sortie de ce clip est donc l’occasion pour moi de redécouvrir le morceau et de me rendre compte que Doja Cat fait une référence à Final Fantasy dans les paroles, et j’étais complètement passée à côté. Toutefois cela ne me fait pas adorer le titre pour autant, je trouve juste ça cool qu’une des stars que je suis affiche clairement un centre d’intérêt que nous avons apparemment en commun. Passons à présent à la vidéo : elle est hyper stylée. Il y a un vrai travail sur les lumières et la mise en scène, ce clip a un côté cinématographique très esthétique, bien que l’enchaînement entre les différents tableaux semble un peu hasardeux. Ma partie préférée est celle où Doja joue la femme-araignée. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le visuel colle parfaitement à l’atmosphère sonore et illustre plutôt bien le titre « Streets », car techniquement le mot en lui-même n’est pas cité une seule fois dans les paroles, c’est simplement une allusion au sample instrumental utilisé. Pour résumer, je suis bien plus fan du clip que du morceau, même si je commence à apprécier un peu ce dernier (ne dit-on pas qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ?).

♫ I can’t sleep no more
In my head, we belong
And I can’t be without you
Why can’t I find no one like you?
[…]
I could take you to the parents, then to Paris
Plan a motherfuckin’ wedding
You the type I wanna marry (Yeah) and keep you merry
I’ll put the ring on when you ready
We play our fantasies out in real life ways and
No Final Fantasy, can we end these games though?

You give me energy, make me feel lightweight (Woo)
Like the birds of a feather, baby (Woo)
We real life made for each other (Woo) ♫

DOWNLOAD MP3: Doja Cat - Streets | ZAHIPHOPMUSIC

Note : ♥♥♥

MC Blitzy feat Luis Fonsi & Nicole Scherzinger – She’s BINGO

Merci pour le fou rire. Je ne sais pas ce qui est le plus ridicule, entre les boules de bingo qui se baladent tout le long du clip, ou les paroles de la chanson, dont vous trouverez un morceau choisi dans cet article. Et comme apparemment ça devient de plus en plus difficile de nos jours de proposer une musique originale, on a droit à une espèce de reprise à la sauce reggaeton du tube « D.I.S.C.O. » du groupe français Ottawan. Paradoxalement, on dirait qu’il y a eu du budget pour la vidéo, parce qu’elle dure 2min44 et pourtant, on constate une multiplication des looks et des décors. Nicole a l’air de moins en moins naturelle, c’est dommage. Musicalement et artistiquement parlant, elle devrait peut-être plutôt se concentrer sur le comeback des Pussycat Dolls, qui avait été amorcé fin 2019. Mais bon, « She’s Bingo » a le mérite d’être drôle, et même s’il rentre dans la catégorie « clip sans intérêt dans lequel il ne se passe pas grand chose », on a déjà vu largement pire, ne serait-ce que parce que c’est mignon et pas vulgaire.

♫ Oh Mamacita, Caught me like a cheetah
Make’ my heart freeze like a frozen margarita
No, I got no drama, You’re the one I wanna
Came into my life and I’m living in Nirvana
Oh Oh, I just wanna go, tell her that I found my B.I.-B.I.N.G.O. ♫

She's Bingo (feat. Luis Fonsi & Nicole Scherzinger) - YouTube

Note : ♥♥

Bebe Rexha – Sacrifice

Bebe Rexha propose pour une fois un titre résolument dance, dans un format court pour être pile dans la tendance du moment des plateformes de streaming (l’idée étant de favoriser le replay, puisqu’on a à peine le temps d’entrer dans le morceau qu’il est déjà terminé). J’aime bien le son, car c’est un style que j’affectionne, mais pour le moment mes premières écoutes n’en font pas un coup de coeur. Par contre, le clip n’est pas trop mal, disons que si celui-ci aussi se passe en partie en boîte de nuit, il y a un semblant de contexte et de scénario, et les scènes du début sont un peu plus recherchées. Et puis je ne vais pas vous mentir, je trouve ça fun que Bebe et ses copines jouent le rôle d’un sexy gang de vampires. Après, je ne sais pas si c’est très malin de se mettre en scène en train de piller une banque de sang dans un hôpital, surtout en ce moment, mais bon. J’aurais préféré qu’il y ait une bonne minute de plus, aussi bien pour la chanson que pour la vidéo.

♫ I’ma need those eyes focusin’ on me
Middle of the night, I’m the only star you see
I’ma need those hands runnin’ over me
‘Cause I ain’t the type to let you go easy

So say goodbye
To every other girl in the night behind you
Now you’re mine
Tell me what you willin’ to sacrifice, ooh ♫

Bebe Rexha – Sacrifice Lyrics | Genius Lyrics

Note : ♥♥

Bye-bye, vitamines

Bye-bye, vitamines - Rachel Khong - Babelio

Résumé :

Ruth, trente ans, décide de retourner vivre chez ses parents pour un an, car on vient de diagnostiquer un Alzheimer à son père. Elle constate vite qu’il alterne entre lucidité et flou total. Elle va entre autres imaginer des stratagèmes avec les étudiants de son père pour lui faire croire qu’il est toujours professeur et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais les jours se suivent et ne se ressemblent pas, surtout quand Ruth a également ses propres problèmes à gérer.

Mon avis :

J’ai apprécié ce livre, bien qu’il ne soit pas très réjouissant. La vie de Ruth n’est en effet pas très enviable, entre le souci quotidien que lui cause son père, et ce qui lui arrive d’un point de vue plus personnel, à savoir se faire larguer par son petit ami de longue date pour une autre, et découvrir quelques mois plus tard qu’il va se marier avec sa remplaçante, qui est enceinte. Le récit est néanmoins raconté sur un ton plutôt humoristique, ce qui dédramatise la situation et rend la lecture non pesante. On peut apprendre des choses, notamment sur les aliments qui favoriseraient la stimulation de la mémoire (les légumes crucifères par exemple). L’histoire met aussi en avant le fait qu’une maladie peut resserrer les liens au sein d’une famille, même quand initialement, ses membres s’étaient éloignés les uns des autres pour diverses raisons. Il n’y a pas vraiment de fin à proprement parler, le roman se termine de façon assez ouverte et laisse au lecteur le loisir d’imaginer la suite, toutefois on peut se douter que l’issue ne sera pas joyeuse étant donné la pathologie du père de l’héroïne…

Note : ♥♥

Superbus – Dans Tes Yeux

Shame on me! Je ne sais pas pourquoi mais je suis totalement passée à côté ce clip qui est sorti en juin 2020 ! Bon OK, ce n’est pas la vidéo du siècle et elle illustre la piste de « XX » que j’aime le moins, mais quand même. Là encore, c’est très simple, mais ça a le mérite d’être cohérent avec le titre. Et puis apparemment le groupe a fait participer ses fans (enfin certains, car je n’y suis pas lol), c’est sympa. Il n’y a pas grand chose de plus à en dire, ce n’est pas le genre de clip qu’on se passe en boucle. On notera qu’on ne peut s’identifier aux paroles que si notre chéri(e) a les yeux bleus, ce qui est quelque peu discriminant (je plaisante). La seule question qu’on peut se poser par rapport aux images, c’est « et vous, quelles sont vos paires d’yeux préférées ? »

♫ Dans tes yeux, je plonge
Le plus beau bleu du monde
Et sur un détail
Tout déraille
Et sur un détail ♫

Note :