Iggy Azalea – The End of an Era

Iggy Azalea a sorti mi-août ce qui a priori est son dernier album, d’où son titre, « The End of an Era ». La rappeuse avait prévenu que cet opus serait, en termes de styles, une sorte de rétrospective de ce qu’elle a pu proposer au cours de sa (courte) carrière. Je m’attend donc à quelque chose de varié.

Sirens : Comme on peut s’y attendre avec un titre pareil, on entend des bruits de sirènes en arrière-plan lors des refrains. J’aime bien le morceau parce qu’il est original, même s’il comporte plusieurs passages qui ne m’ont pas convaincue, comme par exemple les post refrains avec cette voix trafiquée.

Note : ♥♥

Brazil : Cette chanson me plaît car elle est très bonne dans le genre « gros son », et je trouve assez mémorable la répétition des « I got it ». J’adore la fin avec la musique qui évoque clairement le carnaval de Rio, c’est le genre de piste qui pourrait envoyer du lourd en live sur scène.

Note : ♥♥♥♥

Pillow Fight : Ici aussi, l’instrumentale est géniale, je ne sais pas pourquoi mais l’ambiance m’évoque des rues d’Extrême-Orient la nuit.

Note : ♥♥♥♥

Emo Club Anthem : Ce titre me plaît dans ses sonorités, mais je trouve les paroles très tristes, à part si elles sont ironiques. Le refrain est très clubbing.

Note : ♥♥♥

STFU : Alors là, je suis très surprise (mais dans le bon sens du terme) par cette piste. Je ne connais pas par coeur la discographie d’Iggy Azalea mais je n’ai pas souvenir qu’elle ait déjà posé sa voix sur ce genre de son, qui me fait penser au groupe The Prodigy. En tout cas le résultat détonne, c’est une réussite.

Note : ♥♥♥♥

Iam the Stripclub : Étant donné qu’il s’agit littéralement de la chanson que j’ai le plus écoutée en juillet (ce n’est pas moi qui le dit, c’est Deezer), je ne peux pas le nier, je l’adore, je la trouve diablement efficace.

Note : ♥♥♥♥

Nights Like This : Les voix qui scandent « Nights like this, like this » apportent quelque chose au morceau et contribuent à son atmosphère moite et nocturne, à mon avis c’est un de ceux qui restent le plus en tête.

Note : ♥♥♥

Woke Up (Diamonds) : Ce qui me perturbe un peu dans cette chanson (mais ce n’est pas la seule dans ce cas), c’est qu’officiellement il s’agit d’un solo, alors qu’on entend clairement d’autres voix. Mis à part cela, ça s’écoute bien.

Note : ♥♥

Is That Right (feat. BIA) : Ce titre n’est pas mal, et le featuring est sympa, mais le tout reste vraiment répétitif.

Note : ♥♥

XXXTRA : Je pense que c’est le morceau le moins mémorable de l’album, je ne me rappelle jamais de lui d’une écoute à l’autre. Pourtant il n’est pas désagréable, juste pas marquant.

Note : ♥♥

Peach Body : J’aime bien le refrain car il a un petit côté original, mais le reste est plutôt générique.

Note : ♥♥

Sex on the Beach (feat. Sophia Scott) : J’apprécie beaucoup cette piste, parce que les passages chantés par Sophia Scott et la musique me plaisent.

Note : ♥♥♥

Good Times with Bad People : L’ambiance de cette chanson se démarque de celle des autres titres, je salue cela, même si je ne pense pas que je l’écouterais en boucle.

Note : ♥♥

Day 3 in Miami (End of an Era) (feat. Ellise) : L’album se termine avec des paroles de circonstance : « Party’s gotta end ». Je trouve que le duo fonctionne, j’apprécie le fait d’entendre les deux artistes chanter ensemble sur les pré-refrains, leurs voix se mélangent bien.

Note : ♥♥♥

Dans l’ensemble, j’aime bien « The End of an Era », même si au final ce sont les sonorités et les musiques qui me plaisent, notamment en raison de leur variété, plus que le rap d’Iggy, que je trouve un peu répétitif. C’est un album que je pense écouter de temps en temps avec plaisir, et qui contient quelques pistes que je risque d’écouter très souvent, du moins au cours des prochaines semaines. Et puis il faut également le souligner, il n’y a aucune chanson que je trouve nulle ou ratée, ce qui n’est pas rien. Je suis donc globalement satisfaite de ce nouvel (et dernier) opus.

Note globale : ♥♥♥

Ci-dessous pour le fun, la pochette de l’édition Deluxe. Pour le moment, elle n’est pas encore sortie, donc je n’ai pas eu l’opportunité d’écouter les titres qui la compose, même si j’imagine que le lead single « Sip It » en fera partie (d’ailleurs c’est assez bizarre de ne pas mettre le premier single dans la tracklist de la version standard de l’album, mais bon). Jusqu’au bout, Iggy aura su proposer des visuels léchés et percutants. Il ne reste plus qu’à espérer que la pause de plusieurs années qu’elle compte prendre n’est qu’un au revoir et pas un adieu.

Belly, The Weeknd – Die For It (ft. Nas)

Bon, pour une fois, je n’aime pas une chanson à laquelle participe The Weeknd, comme quoi, tout peut arriver. Déjà, je n’apprécie pas le rap de Belly, qui est l’artiste principal de ce morceau, ni les parties de Nas. Et les passages chantés par Abel n’arrangent rien, car ils sont hyper répétitifs, et sa voix est beaucoup trop trafiquée, ce qui est très dommage. Visuellement, je peux faire le même commentaire que pour le clip précédent, celui de « Better Believe » : l’ambiance et la mise en scène sont dignes d’un film de cinéma, il y a un vrai travail esthétique, mais c’est à peu près tout ce qu’il y a à en retenir. On ne peut pas gagner à tous les coups, car comme le dit la voix en français au début de la vidéo, « la vie n’est pas toujours facile ».

♫ I was told that it was Heaven
I was told that it was there before
I was told that you would never leave, ooh
And I was told that it was there before

If this is what it is, then I’ll die for it
If this is what it is, then I’ll die for it
If this is what it is, then I’ll die for it
If this is what it is, then I’ll die for it ♫

Note : ♥

Beyoncé, JAY-Z, Childish Gambino, Oumou Sangaré – MOOD 4 EVA

Le deuxième clip issu de « Black Is King » que Beyoncé a récemment mis à disposition sur YouTube illustre le titre « MOOD 4 EVA ». Et on a notamment droit à toute la famille Knowles-Carter, avec Tina, la mère de la chanteuse, Kelly Rowland, sa cousine et ex-camarade des Destiny’s Child, et bien sûr son époux Jay-Z. Cela montre que même si actuellement, l’artiste semble privilégier des projets plus personnels et moins taillés pour le grand public, elle n’en oublie pas pour autant de continuer à cultiver son image et son personnages basés sur son couple et sa famille. Le fait de « sortir » cette vidéo en même temps que celle de « OTHERSIDE » me fait penser à l’ère « I Am… Sasha Fierce », dont l’album et les singles étaient séparés en deux parties : d’un côté les chansons posées, les ballades, qui suscitent l’émotion et mettent en avant la voix de Beyoncé ; et de l’autre les sons plus énergiques dans lesquels Queen B se lâche, se la pète et fait sa showgirl (je vous laisse deviner quelle version je préfère). Ici nous sommes donc en présence de la frimeuse, avec des décors, des costumes, des accessoires et une mise en scène qui en jettent comme il se doit. J’adore le fait qu’on aperçoive un paon dans le jardin, et j’aime bien l’idée du jeu d’échecs grandeur nature dont chaque pièce est incarnée par une personne. Le passage où Beyoncé et son mari se tiennent devant un tableau me fait penser à un autre de leurs clips en commun, celui de « APESHIT », dans lequel on les voit poser devant la Joconde. En bref, visuellement c’est sympa car j’aime beaucoup tout ce décorum bling-bling, mais il ne se passe rien et surtout, ce style est du déjà vu dans la clipographie de la chanteuse (sans vouloir faire de jeu de mots). Musicalement, ça se laisse écouter, mais ce n’est pas mémorable non plus, les moments les plus originaux n’étant pas ceux de Beyoncé.

♫ I got my cup up to the heavens
Another night I won’t remember
Promise this my mood forever
Promise this my mood forever and ever
Treasures dancin’ on the bezel
This kinda feelin’ unforgettable
Promise this my mood forever
Promise this my mood forever ♫

Note : ♥♥

Beyoncé – OTHERSIDE

Fin juillet, pour fêter l’anniversaire de son film musical « Black Is King », Beyoncé a sorti deux clips extraits du long métrage. Aujourd’hui je vous parle de l’un d’entre eux, « OTHERSIDE ». Comme très souvent depuis quelques années, l’artiste nous propose une vidéo esthétique, dans laquelle elle rayonne. Elle reprend le mythe de Moïse, même si à mon avis cette vidéo a également un autre sens, notamment à cause de son titre. En effet, comme vous le savez peut-être, il y a quelques années, avant de devenir maman, la chanteuse a fait une fausse couche, et j’ai l’impression que quand elle dit à l’enfant qu’elle confie aux flots qu’ils finiront par se retrouver « de l’autre côté », c’est à cela qu’elle fait allusion. En tout cas, j’ai directement pensé à ça et ça m’a rendue triste. A part ça, la chanson n’est pas vraiment ma came, même si elle est jolie. Par contre, j’aime bien la fin du morceau, quand Beyoncé chante en Swahili avec sa voix grave, sublime.

♫ If the storm comes
If we burn up
If the wells run dry
You’re my reason
To believe in
Another life

If it all ends
And it’s over
If the sky falls fire
Best believe me
You will see me
On the other side ♫

Note : ♥♥♥

Elton John, Dua Lipa – Cold Heart (PNAU Remix)

Quand Elton John décide de faire remixer ses tubes « Sacrifice » et « Rocket Man », ça donne « Cold Heart », et il en profite au passage pour en faire un duo avec LA popstar britannique qui cartonne, Dua Lipa. Le résultat n’est pas désagréable à écouter, même si évidemment j’aurais préféré une création originale plutôt qu’un recyclage, surtout que les deux artistes se contentent de répéter en boucle les mêmes paroles, et que je pense qu’Elton John n’a pas pris la peine de réenregistrer ses couplets, c’est juste un copier-coller de la version studio de l’époque. Visuellement, le clip ne sert pas à grand chose, c’est une énième fois un recours à la solution de facilité avec un petit film d’animation. Attention, je ne dis pas qu’il n’y a pas un minimum de travail derrière, mais disons que ça aurait pu être réalisé par un fan qui s’amuse chez lui. Bref, ça fait une musique d’ambiance sympa pour une soirée, c’est déjà ça.

♫ Cold, cold heart
Hardened by you (Oh)
Some things lookin’ better, baby
Just passin’ through (No, no, no, no, no)

And I think it’s gonna be a long, long time
‘Til touchdown brings me ’round again to find
I’m not the man they think I am at home
Oh no, no, no ♫

Note : ♥

C’est arrivé la nuit

Résumé :

Le Groupe 9 est composé de hackers de talent qui oeuvrent pour le bien. La particularité de leur formation est le fait que même s’ils se connaissent et sont amis, ils ne se sont jamais rencontrés. Mais les évènements et ce qui se trame chez les puissants de ce monde vont les forcer à accélérer leurs actions et à changer leurs plans et leurs modes opératoires. Vont-ils réussir, en unissant leurs forces et malgré les nombreux dangers qui les guettent, à stopper les desseins machiavéliques de ceux qu’on appelle les fauves ?

Mon avis :

J’ai adoré ce roman, du grand Marc Levy comme on l’aime, et qui aborde un thème inédit pour l’auteur. Néanmoins, je ne vous cache pas que j’ai ressenti une certaine frustration sur la fin, car je l’ignorais, mais l’histoire est étalée sur plusieurs tomes (au moins deux en tout cas, je n’ai pas fait davantage de recherches pour ne pas risquer de me faire spoiler la suite). Du coup, plus j’approchais des derniers chapitres, plus j’avais du mal à imaginer comment l’intrigue pourrait trouver un dénouement en si peu de pages, et pour cause. Ce n’est pas grave, je n’aurai plus qu’à lire la suite dès que l’occasion se présentera, et ce sera avec grand plaisir. Le récit ne connaît aucun temps mort, et le fait d’avoir plusieurs personnages répartis dans plusieurs villes permet de voyager par procuration. C’est un bouquin qui fait réfléchir sur le monde dans lequel on vit et sur les technologies que l’on utilise au quotidien et qui, entre des mains expertes, peuvent en dévoiler bien plus sur notre vie privée ou professionnelle que ce que l’on souhaiterait. J’avoue que j’espère pouvoir lire « Le crépuscule des fauves » assez rapidement, pendant que l’histoire est encore suffisamment fraîche dans mon esprit, afin d’apprécier pleinement la suite des aventures du Groupe 9.

Note : ♥♥♥♥

Édit Oracle 16/09/22 : Clow est toujours bien plus rapide que moi ! J’ai donc trouvé ce livre qui me faisait envie depuis longtemps à la banque du livre. J’étais d’avance un peu découragée par la taille du livre et le fait que je sais qu’il y en a deux derrière. Clairement ne commencez pas si vous n’avez pas l’intention de lire la suite…. Parce que vous risquez d’être déçus. Je suis tout de même plutôt bien rentrée dans l’histoire et la lecture a été assez rapide. C’était plutôt intéressant même si j’ai été gênée par la multitude de personnages et de situations et le fait que ce soit également entrecoupé d’une espèce d’interview. Je vais être obligée de me procurer très vite la suite si je ne veux pas devoir tout relire. Je n’ai tout de même pas ressenti de suspens car je me mélange un peu trop dans les histoires. Du coup je n’ai pas profité à fond du très bon potentiel du livre. J’espère que la suite sera plus fluide pour moi. 

C’EST ARRIVÉ LA NUIT :  ❤️❤️

Tony Bennett, Lady Gaga – I Get A Kick Out Of You

Bon, c’est juste pour le petit clin d’oeil que je fais un article là-dessus. Je n’aime pas vraiment la musique jazz, disons qu’un morceau une fois de temps en temps, ça passe bien, mais ce n’est clairement pas un genre que j’écoute en boucle. Comme en 2014 avec « Cheek To Cheek », Lady Gaga et Tony Bennett vont sortir un album de jazz cet automne, qui cette fois-ci s’intitulera « Love For Sale » et sera apparemment axé sur des reprises de Cole Porter. La nouvelle plus triste, c’est que le crooner, qui vient de fêter ses 95 ans, est atteint de la maladie d’Alzheimer, ce disque et cette collaboration risquent donc d’être les derniers de sa carrière. Ce duo est l’occasion d’avoir une preuve supplémentaire du talent vocal des deux artistes, quant à Gaga, je la trouve magnifique dans ce clip, même si elle en fait un peu des tonnes niveau regard ému vers Tony (je la pense sincère mais too much malgré tout). Une dernière petite remarque, comme je ne m’intéresse pas au jazz ça ne me fait ni chaud ni froid, mais pourquoi toujours des reprises ? Cela aurait été intéressant de proposer des compositions inédites.

♫ My story is much too sad to be told
But practically everything
Leaves me totally cold
The only exception I know is the case
When I’m out on a quiet spree
Fighting vainly the old ennui
And I suddenly turn and see
Your fabulous face

I get no kick from Champagne
Mere alchohol doesn’t thrill me at all
So tell me why should it be true
That I get a kick out of you ♫

Note : ♥

The Weeknd – Take My Breath

Je vais commencer par copier le début de la description de la vidéo sur YouTube : ***Epilepsy warning***. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que The Weeknd revienne déjà avec une nouvelle chanson, étant donné qu’il a été omniprésent depuis environ un an et demi avec son dernier opus « After Hours ». Et pourtant, il semblerait qu’il soit plus ou moins sur le point de dévoiler son successeur, qui a priori s’appellera « The Dawn ». En guise de teaser, nous avons donc droit à un single baptisé « Take My Breath », qui sort en même temps que son clip. Le son est très bon, j’adore vraiment la musique, ce n’est pas un copier-coller du style des singles de l’ère précédente, mais sur certaines sonorités ça reste tout de même dans la même veine. Je suis un peu moins fan de la vidéo, disons que ce n’est pas mon clip préféré d’Abel, même si je trouve qu’il colle plutôt bien aux paroles. Il s’en dégage quelque chose d’érotico-malsain, on joue sur la suggestion puisque la pénombre quasi permanente et les effets épileptiques permettent uniquement d’apercevoir l’action et non de la voir pleinement. Après, je préfère tout de même ce que je vois ici à ce que j’ai pu voir d’un peu gore / dérangeant dans les visuels de « After Hours ». Ma petite déception vient surtout du fait que les quinze premières secondes de « Take My Breath » envoient du rêve, avec la silhouette de The Weeknd qui marche devant le soleil levant, ce qui est plutôt logique si son prochain opus se nomme « The Dawn ». Ce qui suit est sombre et puis les plans en mode clubbing, ce n’est pas très original. De plus, je ne sais pas si en ce moment c’est très judicieux de mettre en scène des gens qui utilisent des masques à oxygène dans le cadre de leurs loisirs, mais bon. Je suis dans tous les cas très hypée par ce « retour » (notez les guillemets, car pour revenir encore aurait-il fallu se faire un peu oublier d’abord).

♫ Ooh, it’s like a dream what she feels with me
She loves to be on the edge
Her fantasy is okay with me
Then suddenly, baby says

Take my breath away
And make it last forever, babe
Do it now or never, babe (Ah)
Take my breath away
Nobody does it better, babe
Bring me close to heaven, babe (Uh)
Take my breath ♫

Note : ♥♥

Conversations avec mon chat

Quatrième de couverture : Chaque matin, Sara se réveille avec la nausée. Enceinte ? Impossible, cela fait bien trop longtemps que son compagnon ne l’a pas approchée. Surmenée ? Plus probable. D’ailleurs, le matin même où elle doit présenter un dossier important au travail, elle se met à avoir des hallucinations : Sybille, un drôle de chat abyssin, vient frapper à sa fenêtre et lui parle. Et pas pour dire n’importe quoi ! L’animal lui pose des questions étonnamment sensées : est-elle vraiment heureuse ? Qu’attend-elle de la vie ? La psychatnalyse commence !
Par le biais de Sybille, l’auteur, spécialiste en psychologie positive, transmet au lecteur les outils qui lui permettront, à son tour, de mettre au repos un esprit trop souvent en ébullition : faire le vide en se basant sur son propre souffle, retrouver une attention au monde et à soi, entraîner son esprit pour qu’il ne soit plus dominé par les pensées négatives, apprendre à se concentrer sur le moment présent, sur ce qu’on possède et non ce qui nous manque, pour ne plus subir mais devenir acteur de sa propre vie. Une vie pleine et heureuse.

MON AVIS :

Je me suis laissée tenter par ce livre pour sa couverture. J’ai eu exactement ce à quoi je m’attendais par rapport au résumé du livre. Je pense que pour apprécier ce livre, il faut être assez empathique, savoir s’imprégner des émotions du personnage. Parce que oui, c’est assez plat. Le principe est simple : tout va mal dans la vie du personnage et tout se finira par un happy ending. Ce qui est intéressant d’être de se remettre soi-même en question, d’essayer les petits exercices de Sybille. C’est romancé donc je ne pense pas que vous allez atteindre les résultats obtenus dans ce livre. Mais j’avoue que depuis quelques temps, j’essaye de me concentrer sur le positif de ma vie uniquement. Je ne dis pas que j’y arrive toujours mais lorsque j’y arrive, je me sens beaucoup mieux. Donc, j’y crois. Exactement dans le même genre que « Tu commences ta deuxième vie quand tu comprends que tu n’en as qu’une » ou « Le jour où j’ai appris à vivre ». Mais rien de bien novateur. Le bon conseil à retenir : Ne tombe pas dans le ravin avant d’y tomber.

CONVERSATIONS AVEC MON CHAT : ♥♥

Doja Cat – Planet Her

Il y a un peu plus d’un mois, Doja Cat dévoilait son troisième album, « Planet Her ». Un opus qu’il me tardait de découvrir, notamment parce que j’adore les trois singles qui ont été dévoilés en amont / en même temps. De plus, je trouve la pochette magnifique, aussi bien le recto que le verso, même si la police d’écriture choisie n’est pas très lisible, bien qu’originale.

Woman : La piste d’ouverture est géniale, c’est clairement un de mes morceaux préférés de l’artiste. C’est ensoleillé, ça donne envie de bouger, avec une petite vibe exotique, une vraie réussite. On notera également dans les paroles des références à Rihanna et au film « Lolita malgré moi ».

Note : ♥♥♥♥

Naked : Ce titre est un peu dans la même lignée que le précédent en raison de son ambiance, mais en moins efficace.

Note : ♥♥♥

Payday (feat. Young Thug) : Cette chanson me plait, notamment parce que c’est un bel exemple de la capacité de Doja Cat à chanter et rapper dans différents timbres vocaux. Dommage que le passage de Young Thug soit trop aigu et casse un peu les oreilles.

Note : ♥♥♥

Get Into It (Yuh) : La première fois que j’ai écouté ce morceau, j’ai direct pensé à Nicki Minaj, car ici Doja adopte le même style qu’elle, que ce soit le côté théâtral ou son flow, notamment lors du deuxième couplet, c’est flagrant. Du coup, je n’ai pas été surprise d’entendre « Thank you Nicki, I love you! » à la fin du titre. Une fois de plus, les paroles contiennent des références, cette fois-ci à Ed Sheeran et Ariana Grande. Par contre, c’est beaucoup trop court.

Note : ♥♥♥

Need To Know : Je ne me lasse pas de ce single, avec son beat lourd et le jeu d’actrice de la rappeuse qui en fait parfois des tonnes, mais donne une vraie identité à la chanson.

Note : ♥♥♥♥

I Don’t Do Drugs (feat. Ariana Grande) : Le duo fonctionne plutôt bien, j’aime bien la musique en général et la mélodie du pré-refrain en particulier. Ça aurait tout à fait pu être une chanson sur un album d’Ariana Grande, d’ailleurs dès les premières secondes de ma première écoute, j’ai deviné que cette piste était celle du featuring avec l’interprète de « positions ». Donc par rapport au début de « Planet Her », on est sur quelque chose de plus posé, de plus chill.

Note : ♥♥♥

Love To Dream : On enchaîne avec une ballade, que pour une fois, j’apprécie. Bon, ce n’est pas non plus ma chanson préférée de l’opus, mais elle passe bien.

Note : ♥♥

You Right (feat. The Weeknd) : Mon avis sur ce single n’a pas changé, j’adore, en grande partie à cause des paroles et de la présence de The Weeknd, même si j’aime beaucoup les parties chantées par Doja Cat aussi. En bref il n’y a rien à jeter.

Note : ♥♥♥♥

Been Like This : Je trouve que ce titre est un peu expérimental sur le plan instrumental, mais répétitif au niveau des paroles. Le genre de morceau que j’apprécie d’écouter une fois de temps en temps, mais pas plus.

Note : ♥♥

Options (feat. JID) : J’aime bien l’ambiance de cette piste, et pour une fois le passage du rappeur en featuring ne me gêne pas. La présence de la flûte comme instrument n’est pas pour me déplaire, ça apporte de l’originalité.

Note : ♥♥♥

Ain’t Shit : Étant donné le nombre de mots « interdits » contenus dans les paroles, ce morceau ne sera à mon avis jamais élevé au rang de single, sinon il serait complètement censuré et donc dénaturé. J’apprécie le style de cette chanson parce qu’elle se démarque du reste de l’album, que ce soit musicalement ou dans la façon de chanter de Doja.

Note : ♥♥♥

Imagine : Ce titre n’est pas nul, mais je le trouve vite irritant et assez cheap avec ses bruitages et la voix vocodée de l’artiste sur les couplets. Dommage, parce que le beat du refrain est bon.

Note : ♥♥

Alone : Une des pistes les plus longues de l’opus, et il s’agit bien sûr d’une ballade. L’écouter une fois de temps en temps ne me dérange pas, les refrains sont pas mal.

Note : ♥♥

Kiss Me More (feat. SZA) : Toujours aussi fan de ce tube, je viens juste de capter que Doja chante « Can you kiss me more? » sur l’air de « Let’s get physical » d’Olivia Newton-John, décidément cette chanson aura inspiré les popstars ces derniers temps (coucou Dua). Par contre, je suis par hasard tombée sur MTV sur la version « tout public » du morceau, et il va falloir m’expliquer : qu’on remplace le n-word par « buddy », passe encore, mais depuis quand les mots « tongue » (langue) et « hickeys » (suçons) sont des gros mots qui nécessitent qu’on les censure ?

Note : ♥♥♥♥

You Right (Extended) (feat. The Weeknd) : On entre dans la partie Deluxe de l’album. Bienvenue en 2021, où la version longue d’une chanson dure 4min06… La seule différence avec le single, c’est l’ajout d’un bridge et d’un refrain supplémentaire après le troisième refrain, ce qui dissipe la sensation d’inachevé de la version courte.

Note : ♥♥♥♥

Up And Down : On sent qu’on est dans les morceaux bonus, car je trouve qu’il y a une nette baisse de qualité. Ça s’écoute mais ça n’a rien d’exceptionnel ni de mémorable.

Note : ♥

Tonight (feat. Eve) : J’ai du mal à me rappeler de ce titre d’une fois sur l’autre, pourtant la musique me plait et me fait penser à quelque chose d’existant, sans que j’arrive à retrouver quoi. Je suis moins fan de la façon dont Doja Cat pose sa voix par moments. C’est sympa d’entendre Eve qui ne fait plus trop parler d’elle.

Note : ♥♥

Ride : Sympa, mais sans plus, anecdotique on va dire, mais ça reste agréable à écouter.

Note : ♥♥

Why Why (feat. Gunna) : J’aime bien la musique de fond, qu’on entend bien dans l’intro, mais le reste est plus horripilant qu’autre chose, trop d’autotune et un refrain trop répétitif à base de « wine wine » et « why why ».

Note : ♥

Dans l’ensemble, j’apprécie « Planet Her », et je considère clairement Doja Cat comme la relève de Nicki Minaj. Sans en être une copie conforme, elle propose le même style de musique qui mélange rap, pop et r’n’b, bien que Doja semble flirter davantage avec la pop et le r’n’b que sa consoeur. C’est peut être une stratégie pour s’attirer les faveurs du grand public et s’imposer dans le paysage musical, suite à son explosion de l’an dernier. Peu importe la raison de ces choix artistiques, j’aime beaucoup le résultat. Ce n’est pas follement original ni révolutionnaire mais ça fait le job, c’est typiquement le genre de chansons que j’aime écouter. Et puis visuellement, Doja et son équipe mettent le paquet, ce qui ne gâche rien. Je suis curieuse de voir ce que ça pourrait donner en concert, sachant que les performances que l’artiste a pu faire ces derniers mois pour des shows télé ou des cérémonies avaient l’air d’envoyer du lourd.

Note globale : ♥♥♥