Anatomie de l’amant de ma femme

Anatomie de l'amant de ma femme - Éditions de l'Arbre vengeur

Résumé :

Un ancien architecte décide de se reconvertir dans l’écriture. C’est d’ailleurs le métier qu’exerce sa femme depuis toujours. Un jour, il se met à lire le journal intime de son épouse et découvre que sa femme l’a trompé avec un certain Léon. Il va alors devenir obsédé par l’idée de trouver de qui il s’agit, mais aussi de peut-être se venger, tout en continuant à écrire son premier roman.

Mon avis :

Au secours. Heureusement, cela ne m’arrive pas souvent de tomber sur un livre aussi nul. Mais là, on atteint des sommets. L’idée de base, bien que peu originale, n’est pas si bête et aurait pu déboucher sur une histoire cocasse, intéressante, pleine de suspense. A la place, on a le droit à une accumulation de scènes et de descriptions vulgaires voire pornographiques, ponctuées de considérations pseudo philosophiques ou métaphysiques. A la fin, on ne sait même plus si ce qu’on nous raconte arrive réellement au héros ou s’il l’imagine. Bref, à fuir absolument.

Note : Ø

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (Blade Runner)

Blade runner de Philip K. Dick - Editions J'ai Lu

Résumé :

Une bonne partie de la population terrestre a migré sur Mars car la Terre est en quasi totalité contaminée par la poussière radioactive suite à la Dernière Guerre mondiale. Parmi les personnes restées sur notre planète, on trouve des chasseurs de primes tels que Rick Deckard, dont la mission consiste à « retirer » les androïdes, des robots humanoïdes initialement créés pour servir d’esclaves aux colons mais dont la présence sur Terre signifie qu’ils ont tué leur propriétaire et fui Mars pour mener une existence prétendument humaine. Mais la façon dont Rick perçoit les andros va évoluer et l’amener à se poser beaucoup de questions sur eux et sur lui-même…

Mon avis :

Décidément, je crois que la science-fiction n’est pas mon genre de prédilection. Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé ma lecture, je l’ai trouvée intéressante et j’apprécie le fait de ne pas lire tout le temps la même chose / le même style de livre. Mais très (trop ?) souvent, je ressens une certaine frustration une fois ce type de roman terminé, généralement c’est parce que la fin ne me satisfait pas et reste trop vague et sujette à interprétation pour mon pauvre petit esprit terre-à-terre. Pour information, je n’ai jamais vu le film « Blade Runner », que ce soit l’ancienne ou la nouvelle version, donc je ne savais pas vraiment de quoi parlait l’histoire. J’ai juste eu envie de le lire car une fois de temps en temps, j’aime bien lire un classique de la littérature, et aussi parce qu’il y est question d’androïdes, ce qui est un peu une de mes nouvelles obsessions depuis deux ans. Mais à vrai dire, j’ai aussi été légèrement déçue par la longueur du roman, je l’ai trouvé trop court, j’aurais aimé quelques chapitres supplémentaires pour explorer davantage la complexité de certains personnages et s’attarder plus longtemps sur le pourquoi et le comment de l’organisation de cette société si différente de la nôtre alors qu’elle existe dans un futur relativement proche. Cela ne me déplairait pas de voir de quelle façon cette histoire a été portée à l’écran, reste à choisir entre le film de 1982 et sa suite de 2017.

Note : ♥♥

Elton John, Britney Spears – Hold Me Closer

Elton John continue à recycler son catalogue via des featurings avec des figures de la pop, et cette fois-ci, c’est « Tiny Dancer » qui devient « Hold Me Closer » en duo avec Britney Spears. C’est sympa de réentendre la princesse de la pop après les temps troublés qu’elle a traversés (et qu’à mon avis, elle traverse encore malheureusement). Après, à l’image d’un « Cold Heart », c’est aussi accessible que facile, mais je continue à trouver le procédé peu inspiré, aussi tubesque et couronné de succès que « Cold Heart » ait pu devenir. Concernant le clip, il était illusoire de croire que les deux superstars feraient une apparition dedans, mais cette fois-ci, exit la vidéo animée, à la place on a droit à plein de danseurs professionnels qui nous montrent l’étendue de leurs talents. Je trouve ça sympa et même un peu plus recherché qu’un « bête » dessin animé, mais encore une fois, je n’aime pas trop les clips dans lesquels les interprètes de la chanson ne daignent pas pointer le bout de leur nez. Je salue néanmoins l’envie de Britney de proposer ce qui s’apparente à du nouveau, si ça lui fait plaisir de faire des pseudo-reprises avec d’autres artistes, grand bien lui fasse.

♫ Hold me closer, tiny dancer
Count the headlights on the highway
Lay me down in sheets of linen
You had a busy day today, oh

Hold me closer, hold me closer (Hold me closer)
Hold me closer, hold me closer ♫

Critique] « Hold Me Closer », Britney Spears et Elton John | Le Devoir

Note :

Free Guy

Free Guy

Synopsis

Un employé de banque, découvrant un jour qu’il n’est en fait qu’un personnage d’arrière-plan dans un jeu vidéo en ligne, décide de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Évoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu’il ne soit trop tard… (source : allocine.fr)

Mon avis :

J’avais envie de voir ce film parce que j’aime bien Ryan Reynolds mais aussi parce que j’avais vu la bande annonce au cinéma à l’époque et qu’elle m’avait plu. Forcément, l’aspect jeu vidéo est pour beaucoup dans le fait que j’ai apprécié ce long métrage. En termes d’inspirations et de références, ce « Free Guy » va piocher dans plein de titres cultes, de « The Truman Show » à « Un jour sans fin » en passant par les nouveaux « Jumanji » ou encore « Avengers ». C’est une histoire qui peut donner de l’espoir aux personnes qui ont l’impression que leur vie est aussi limitée que toute tracée, car le héros prouve le contraire et réussit même à convaincre ses congénères, alors que tous ne sont pas réels. Alors imaginez ce que vous, lecteur bien réel, vous êtes en mesure d’entreprendre ! C’est aussi un film au cours duquel on ne s’ennuie pas, il y a ce qu’il faut d’action, d’effets spéciaux, d’humour américain lourdingue. Je vous le recommande pour passer un bon moment sympa sans prise de tête.

Note : ♥♥♥

BLEU & Nicki Minaj – Love In The Way

Ce n’est pas le genre de son que j’ai l’habitude d’écouter, et je ne pense pas m’y mettre plus que ça, même si cette chanson est loin d’être désagréable. J’étais juste curieuse de voir en quoi consistait la participation de Nicki Minaj à ce morceau. Au final, elle fait une apparition plutôt discrète, pour ne pas dire anecdotique, tant mieux pour l’artiste principal BLEU, au moins elle ne lui vole pas la vedette. J’aime bien le look de la rappeuse quand elle est sur son trône, qui est lui-même très stylé, mais je suis moins fan de son autre tenue, trop basique. Pour ce qui est du reste du clip, l’architecture moderne du lieu où il a été tourné me plaît, ça apporte un peu d’originalité et un contraste avec les costumes des figurants qui sont plus traditionnels et dont j’apprécie les couleurs. Nicki nous prouve que si elle veut être dans la sobriété, elle en est parfaitement capable.

♫ Girl, let’s move
If you can’t dance, grab my hand, just do a little one-two (One-two)
It hurts to love again and it’s all becausе of you
I love when you dance to thе music, the DJ is playin’ the right tunes
It’s hard to love again and it’s all because of you
(Yeah, yeah, all because of you)
It hurts to love again and it’s all because of you (All because of you) ♫

Cover art for Love In The Way by BLEU & Nicki Minaj

Note : ♥♥

David Guetta & Bebe Rexha – I’m Good (Blue)

Absolument rien de nouveau sous le soleil, le clip est à l’image de la chanson qu’il illustre : pas recherché. David Guetta n’est pas très inspiré puisqu’il recycle un tube déjà réutilisé des tas de fois y compris récemment. Cela me déçoit aussi un peu de la part de Bebe Rexha mais d’un autre côté, étant donné que son dernier album « Better Mistakes » qui ne contient aucune reprise n’a pas fait d’étincelles dans les charts malgré sa qualité, je peux comprendre qu’elle cède à la facilité. Les deux larrons ont par contre l’air de s’apprécier, ne serait-ce que sur le plan professionnel, puisque c’est au moins leur quatrième collaboration, après « Hey Mama », « Say My Name » et « Family ». La vidéo enchaîne les clichés : fiesta, filles en maillot de bain, piscine, foule déchaînée dans le cadre d’un festival… Mention spéciale à la pose de Bebe à 1min15, sérieux c’est quoi l’intérêt ? Malheureusement, je pense que c’est typiquement ce qui peut cartonner en streaming vu que ça surfe sur le revival des années 1990.

♫ ‘Cause I’m good, yeah, I’m feelin’ alright
Baby, I’ma have the best fuckin’ night of my life
And wherever it takes me, I’m down for the ride
Baby, don’t you know I’m good, yeah, I’m feelin’ alright ♫

Cover art for I’m Good (Blue) by David Guetta & Bebe Rexha

Note :

Captain Marvel

Captain Marvel

6 mars 2019 en salle / 2h 04min / ActionFantastiqueScience fiction

SYNOPSIS

Captain Marvel raconte l’histoire de Carol Danvers qui va devenir l’une des super-héroïnes les plus puissantes de l’univers lorsque la Terre se révèle l’enjeu d’une guerre galactique entre deux races extraterrestres. (source : allocine.fr)

Mon avis :

Un film dans lequel Jude Law a le mauvais rôle ? C’est non. Blague à part, je ne suis de base pas fan des films de super-héros, ce qui est assez paradoxal au final puisque les seuls que j’ai vus (Black Panther et Wonder Woman), je les ai adorés (sauf la suite de Wonder Woman mais ça c’est un autre débat). Et j’ai trouvé « Captain Marvel » assez perturbant, au moins pendant la première demi-heure, car j’avais l’impression de ne rien comprendre. Mais j’imagine que d’une certaine manière, c’est pour faire écho à l’histoire de l’héroïne. J’ai bien aimé le fait que l’action se déroule au milieu des années 1990 et pas de nos jours, nostalgie quand tu nous tiens. Même si ce film fait partie du MCU, j’estime qu’il n’est pas nécessaire d’avoir vus tous les autres longs métrages de la franchise pour apprécier celui-ci. J’ai trouvé que le scénario lorgnait pas mal du côté de la science-fiction, plus que ce à quoi je pouvais m’attendre. Vers / Carol n’est pas spécialement attachante mais elle n’est pas antipathique non plus. En fait je crois que j’ai préféré les personnages secondaires. Sympa et rythmé, mais toujours pas mon style favori.

Note : ♥♥

Tous en scène 2

Tous en scène 2

Synopsis

Si Buster et sa troupe ont fait du Nouveau Théâtre Moon la salle de concert à la mode, il est temps de voir les choses en plus grand : monter un nouveau spectacle dans la prestigieuse salle du théâtre de la Crystal Tower à Redshore City. Flanqué de sa troupe — dont Rosita la mère de famille nombreuse constamment débordée, Ash la rockeuse porc-épic, Johnny le gorille romantique, Meena l’éléphante à la timidité maladive sans oublier l’incroyable Gunter, le cochon le plus extraverti de la profession — Buster va devoir trouver comment se frayer un chemin dans les bureaux inhospitaliers de la prestigieuse Crystal Entertainment Company et atteindre son directeur, le loup du show-biz : Jimmy Crystal, qui y règne en véritable nabab. Dans un effort désespéré pour attirer l’attention de Jimmy, Gunter lance soudainement un pari fou que Buster relève sur le champ : la promesse de faire participer au spectacle le roi du rock, le lion Clay Calloway. Le problème est que… Buster n’a jamais rencontré Clay… surtout depuis que ce dernier s’est retiré de la scène 15 ans plus tôt, après avoir perdu sa femme. Mais pire que tout notre koala préféré ne se rend pas compte qu’il fait cette promesse à un escroc à l’égo surdimensionné qui préférerait défenestrer quelqu’un plutôt qu’on lui mente. Tiraillé entre les rêves de spectacle dithyrambique de Gunter et les menaces quasi littérales de Jimmy Crystal, qui en profite pour remplacer le rôle principal tenu par Rosita par sa propre fille pourrie gâtée Porsha, Buster va se mettre à la recherche de l’idole du rock pour le persuader de revenir sur scène. Ce qui avait commencé comme une course au succès va finir par rappeler à tous que la musique est le remède ultime pour tous les cœurs, même les plus brisés. (source : allocine.fr)

Mon avis :

Haha, dans mon article sur le premier épisode, j’ai écrit « rendez-vous à l’été 2021 pour la suite ! ». C’est finalement en Noël dernier que cette suite est sortie, et seulement maintenant que j’ai pu la voir. Je ne sais pas trop quoi dire à part le classique « on prend les mêmes et on recommence ». Du coup forcément, j’ai trouvé ce film un peu « moins bien » que le précédent car ce dernier avait le mérite de proposer de la nouveauté. Ici, on retrouve la joyeuse troupe de Buster Moon, mais on repasse par les mêmes étapes, le même schéma scénaristique : les rêves de grandeur quelque peu irréalistes, le dur retour à la réalité, la période de doutes et d’épreuves, l’espoir qui revient et le happy ending. J’ai beaucoup apprécié de revoir Rosita, Gunter et Johnny, mais je n’ai pas trop accroché aux nouveaux personnages, même si Clay Calloway est plutôt intéressant dans son genre. Le choix des chansons m’a également moins convaincue, je pense que c’est parce que dans cette histoire, les héros montent une comédie musicale mais le résultat est assez fouillis car c’est difficile de créer une cohérence entre des morceaux qui n’ont rien à voir entre eux, par exemple « A Sky Full of Stars » de Coldplay et Avicii, « Break Free » d’Ariana Grande et Zedd, et « I Still Haven’t Found What I’m Looking For » de U2. Alors qu’on est d’accord que ces trois morceaux, pris individuellement, sont très bons dans leurs genres respectifs. Mais bon, ça reste très cool et divertissant, et c’est bien le principal.

Note : ♥♥♥

Edit Oracle 5/1/23 : je ne me souviens pas exactement du premier. Et je pense que ce n’est pas un dessin animé qui va me marquer sur le long terme. Mais personnellement j’ai beaucoup apprécié et j’ai trouvé beaucoup d’émotions. Ce que je déplore de manquer dans les nouveaux Disney. On est vraiment sur du feel Good. Et c’est juste ce dont j’ai besoin actuellement. 

TOUS EN SCENE 2 : ❤❤❤

Le temps des secrets

Synopsis

Adaptation du Temps des secrets (troisième tome des Souvenirs d’enfance) de Marcel Pagnol.

Marseille, juillet 1905. Le jeune Marcel Pagnol vient d’achever ses études primaires. Dans trois mois, il entrera au « lycée ». Trois mois… une éternité quand on a cet âge. Car voici le temps des vacances, les vraies, les grandes ! Enfant de la ville, ce retour tant attendu à ses chères collines d’Aubagne et d’Allauch, celles de « La Gloire de mon père » et « Le Château de ma mère » le transporte de bonheur. Il y retrouve la nature, les grands espaces et surtout son ami Lili toujours prêt à partager de nouvelles aventures, à l’âge où le temps de l’insouciance laisse place à celui des secrets.

MON AVIS : Je lis toujours les critiques et fais des recherches sur le sujet avant de vous écrire. Pour conforter ma position, ou me faire réfléchir à des choses auxquelles je n’avais pas forcément prêté attention. Et là, je vois que ça se bataille entre parisiens et provençaux (pas provinciaux). A mon niveau, je ne suis pas vraiment fan des films qui ont été adaptés des oeuvres de Marcel Pagnol que je trouve toujours un peu longuets. Peut-être que je m’habitue à ce style vu que c’est le genre de mon homme. Mais là, j’ai plutôt aimé. C’est loin d’être ce que je préfère mais c’était un peu de soleil du sud dans la grisaille. Mon homme, qui lui a lu les Marcel Pagnol, m’a dit ne pas avoir aimé car ils ont pris trop de liberté avec le scénario en mélangeant un peu tout. En fait, ce film c’est ce à quoi je m’attendais en moins chiant. Donc, à partir de ce moment-là, ça remplit le contrat. Mais ce n’est pas un film que j’ai forcément envie de voir et revoir…

LE TEMPS DES SECRETS : ♥♥

Le sens de la famille

Synopsis

Le film fait partie de la Sélection Officielle de l’Alpe d’Huez 2021

Un matin, les Morel se réveillent avec un gros problème. Ils découvrent que l’esprit de chacun est coincé dans le corps d’un autre membre de la famille ! Chacha, 6 ans, est dans le corps de Papa, Papa dans le corps de son ado de fils, le fils dans le corps de la grande sœur, la grande sœur dans le corps de la mère, et la mère dans le corps de Chacha…. Vous n’avez pas suivi ? Eux non plus. Et ce n’est que le début.

MON AVIS : Je ne suis pas particulièrement attirée par Franck Dubosc qui a un humour bien lourd en règle générale, ni par les comédies françaises que je trouve absolument pas drôles… Par contre, j’adore le principe des échanges à la Freaky Friday. Nous avions commencé à regarder ce film un soir parce qu’il n’y avait rien, sans grande conviction. Et nous sommes allés nous coucher à la pub. Le fait que cela débute dans un parc d’attraction a tout de suite attiré mon attention pour savoir où c’était. D’après mes recherches, il s’agirait du parc Plopsaland en Belgique. Nous avons acheté le DVD pour pouvoir continuer le visionnage du film. Nous n’avons pas été déçus. Nous avons passé tout le long à rire, certes à des scènes complètement déjantées. Mais c’était un film « feel good » et clairement ça fait du bien. Les acteurs ont vraiment bien joué l’inversion des rôles à chaque fois, notamment la petite Chacha qui était incroyable ! Le lien qui se créé entre tous les membres de la famille est magique. Après, effectivement, ce n’est pas le film du siècle et il ne faut pas s’attendre à quelque chose de très intelligent. Mais profitez un peu ! Posez votre cerveau et vous verrez que vous allez bien rigoler.
LE SENS DE LA FAMILLE : ♥♥♥