Paloma – Love, l’artère

Si j’écris cet article aujourd’hui, c’est surtout pour faire un petit clin d’oeil à celui que j’ai posté il y a trois semaines. Je suis ravie que Paloma soit la grande gagnante de « Drag Race France », car c’était ma candidate préférée depuis le début. Et elle a bien raison de battre le fer tant qu’il est chaud en dévoilant un single (qui en plus se paie le luxe d’être une création originale) et son clip. Si j’aime bien le style musical du titre, je suis un peu frustrée d’avoir du mal à comprendre ce que Paloma chante, j’ai été obligée de lire les paroles pour savoir de quoi elle parlait. Et par pitié, il faut arrêter avec les « -e » qui n’existent pas, si ça s’écrit « jour » et « atour », ce n’est pas pour être prononcé « jour-e » et « atour-e ». Pour ce qui est de la vidéo, j’apprécie le fait qu’il y ait un parti pris esthétique bien spécifique, qui fait notamment penser au « Rocky Horror Picture Show ». Toutefois, je ne suis pas sûre d’adorer, c’est un peu trop sombre et torturé pour moi, mais je salue la qualité. Par contre, ce que je trouve génial, c’est la présence de la (quasi) totalité des autres queens de « Drag Race France », dommage que La Grande Dame manque à l’appel. Voilà, je ne suis absolument pas sûre de suivre la potentielle carrière musicale de Paloma mais j’avais envie de mettre une nouvelle fois en avant sur le blog ces artistes fascinantes que sont les drag queens.

♫ Je prends, c’est mon droit
Ton coeur, sein de louve
Le sang, sur mes doigts
Sèche au petit jour
Je prends, c’est mon droit
Ta vie, ton coeur, tes atours
Gisant, bleu roi
C’est là que bat, love, l’artère ♫

Paloma – Love, l'artère Lyrics | Genius Lyrics

Note : ♥♥

Le Dindon

Le Dindon

Synopsis

Monsieur de Pontagnac a eu un coup de foudre pour une jolie jeune femme. Ce qu’il n’avait pas prévu c’est que celle-ci n’est autre que Victoire, la femme d’un de ses amis, Vatelin. Et si le notaire le prend plutôt bien, Victoire, elle n’est pas si simple à manipuler. Surtout, la mésaventure a lancé dans leur société un sujet – et un petit jeu étonnant autour de la fidélité des uns et des autres. Alors quand entrent dans l’arène Rediop, soupirant de Victoire, et Suzy, ancienne flamme de Vatelin, le jeu se corse encore. (source : allocine.fr)

Mon avis :

Je ne m’attendais pas à grand chose, ou plutôt, je m’attendais à un vaudeville adapté en film puisque c’est basé sur la pièce de Feydeau du même nom. Mais disons qu’avant mon visionnage, je n’avais pas d’a priori négatif ni de grandes attentes. Au final, j’ai plutôt passé un bon moment. Ce n’est ni le film ni le scénario de la décennie, mais tout est mené tambour battant et il n’y a aucun temps mort, ce que j’ai beaucoup apprécié. Les situations cocasses et rocambolesques s’enchaînent et certaines répliques m’ont fait rire. Globalement le casting est fort sympathique et assez réussi. Et petit plus non négligeable et fort agréable, l’action a été transposée dans les années 1960, ce qui est l’occasion de voir des styles vestimentaires et des décorations d’intérieur de l’époque. Ce film a complètement floppé au box-office lors de sa sortie en 2019, et il a eu droit à des critiques effroyables, mais pour ma part j’ai bien aimé.

Note : ♥♥♥

Noa

9 - Noa - Marc Levy - broché - Achat Livre ou ebook | fnac

Résumé :

Le Groupe 9 continue d’agir dans l’ombre afin de mener à bien ses missions, qui sont aussi périlleuses que leurs enjeux sont importants. En effet, c’est ni plus ni moins que l’avenir de tout un peuple qui est en jeu dans ce troisième tome qui vient clôturer la série.

Mon avis :

C’est toujours un plaisir de lire un roman de Marc Levy, et dans ce cas précis de retrouver la bande de Cordelia, Diego et les autres. Même si je comprends les raisons pour lesquelles cet ultime volet s’intitule « Noa », je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il aurait pu porter le nom d’un autre personnage, en l’occurrence Janice, tant cette dernière joue un rôle central en cette fin d’aventure. J’ai vraiment apprécié ce que j’ai lu, néanmoins si je devais faire une petite critique négative, je dirais que j’ai trouvé la fin un peu trop expéditive. Il ne me restait qu’une trentaine de pages à lire et l’intrigue n’avait tellement pas l’air d’être sur le point de se dénouer que j’en étais venue à croire que la dernière page indiquerait « à suivre dans le tome 4 ». Toutefois, je ne peux pas dire que la fin soit décevante pour autant. Je suis curieuse de découvrir dans les prochains mois ou prochaines années ce vers quoi l’auteur va se diriger après avoir proposé cette trilogie à la thématique bien spécifique et technique.

Note : ♥♥♥♥

Édit Oracle 22/1/23 : je plussoie l’avis de Clow pour le titre du roman. J’ai bien aimé la partie avec Janice mais effectivement on perd un peu de vue le but du roman. Les romans se lisent malgré tout très vite. 

NOA : ❤️❤️

Tiësto & Charli XCX – Hot In It

Depuis fin juin, j’ai beaucoup écouté ce titre car il est diablement efficace (et chanté par Charli, accessoirement). Bizarrement, je ne m’attendais pas à ce qu’une vidéo l’illustrant soit dévoilée, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce qu’elle a pointé le bout de son nez « longtemps » après la sortie de la chanson (six semaines) ? Quoi qu’il en soit, on ne peut que constater que la chanteuse continue à servir des looks sexys et une attitude qui va avec. Rien de bien fou ou de révolutionnaire non plus (en même temps, en à peine deux minutes…) mais j’aime bien l’idée de la chorégraphie de groupe sur des matelas. La scène dans le camion m’a fait penser au clip de « Iam The Stripclub » d’Iggy Azalea. Comme ce morceau fait davantage partie de la discographie de Tiësto que de celle de Charli XCX, je reste assez indulgente, mais dans l’absolu, j’aimerais vraiment qu’à l’avenir, la Britannique fasse preuve de plus d’ambition dans ses visuels.

♫ Tonight, I’m gon’ be rockin’ it, droppin’ it
Shake my ass, no stoppin’ it
I look hot in it, hot in it
I look hot in it
Rockin’ it, droppin’ it
Shake my ass, no stoppin’ it
I look hot in it, hot in it
I look hot in it ♫

Hot In It de Tiësto & Charli XCX sur Amazon Music Unlimited

Note : ♥♥

Arthur et les chevaliers de la table ronde

En l’an 500, la femme du roi Arthur, la reine Guenièvre est victime d’un poison mortel. Intégrez les rangs des célèbres chevaliers de la Table Ronde à la quête du Saint-Graal, seul moyen de la sauver. Merlin vous guidera à travers les méandres du mythique château de Dornes où les dernières légendes trouvées racontent qu’il serait caché.

MON AVIS : Avant d’aller au concert d’Indochine, nous avons profité d’une magnifique journée. Nous avons fait un escape game, oui encore !  Je voulais vous parler d’Arthur et les chevaliers de la table ronde chez Enigmatic Lyon. Nous avions au départ prévu d’aller faire « le bunker » chez Game of Room mais il n’y avait malheureusement pas de place – ce n’est que partie remise puisque nous allons faire cette salle avant leur fermeture le 15/08/2022. Nous avons donc cherché un autre lieu pour nous accueillir. Toutes les salles bien notées étaient également indisponibles. Nous ne savions donc pas comment nous organiser. Je suis intolérante au gluten et ma soeur n’aime pas trop le Buffalo Grill, donc, il a fallu trouver une autre solution pour manger. Et il s’avère qu’à Lyon, il y a une pizzeria entièrement sans gluten. J’étais donc parfaitement en confiance et nous avons passé un très bon moment sans problème – coucou les restaurateurs qui promettent un repas sans gluten et qui me rendent malade ensuite ! Le choix de la salle a été donc fait par la proximité avec le restaurant. Le thème d’Arthur est un thème qui plaît énormément à mon chéri et que nous n’avions jamais fait. C’était donc parti pour cette salle ! Nous sommes arrivés avec un peu d’avance après avoir visité le Musée de l’Illusion que nous avons adoré. Et nous nous sommes faits recalés à l’entrée parce qu’il ne fallait pas arriver en avance – première fois en plus de quinze expériences. Nous avons donc bu un coup pas très loin en attendant. Mais du coup, je n’ai pas pu profiter des sirops offerts au début parce que je n’allais pas m’enfiler autant de boisson avant de rester enfermée pendant une heure ! Nous entrons dans la salle et profitons du décor vraiment très joli. Nous mettons comme toujours du temps avant de rentrer dans le jeu, ce qui nous pénalisera encore une fois de plus à la fin ! Notre sens de l’observation n’est pas assez aiguisé – et notre coopération encore trop hésitante. Les énigmes étaient très difficiles et a demandé le savoir-faire de chacun. Un peu de maths, un peu de français, cela demande énormément de réflexion. Encore une fois, je suis bluffée par la différence de pensées entre chacun. Personne ne voit les choses de la même manière et c’est la mayonnaise entre toutes les réflexions qui fait que l’on s’en sort. C’est exactement pour ça que je suis accro à ces jeux. L’osmose entre les équipes, le fait d’analyser les situations. Encore une fois, à un moment du jeu, nous avons hésité à nous lancer franchement et avons trop attendu d’être sûrs de nous. J’espère que cette mauvaise manie finira par s’arrêter. Nous avions compris l’énigme finale mais n’avions malheureusement plus de temps pour la mettre en pratique et valider cette salle ne dépassant pas les 5% de taux de réussite ! C’est ma deuxième salle préférée après Demogorgon. Les salles lyonnaises sont décidément bien mieux que les salles stéphanoises, ça me fait mal de le dire.

ARTHUR ET LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE : ♥♥♥♥

J’ai toujours cette musique dans la tête

J'ai toujours cette musique dans la tête - Livre d'occasion

Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s’aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin.

Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?

MON AVIS : C’est ma belle-soeur qui m’a parlé de cette auteure. Nous l’avions même rencontré à la fête du livre à Saint Etienne. J’ai toujours un moment d’appréhension avant de franchir le cap d’essayer un nouvel auteur. La peur d’être déçue. Je me sens obligée de finir le livre pour vous en parler, pour ne pas toujours mettre des articles qu’avec plusieurs coeurs. Je suis pourtant très vite rentrée dans l’histoire. Le couple Vera / Yanis est le parfait couple auquel on veut tous ressembler. Un couple unis qui s’aime comme au premier jour malgré trois enfants. J’ai donc très rapidement lu ce livre qui se dévore en un rien de temps. J’ai par contre été plutôt déçue de la fin que j’ai trouvé un peu rapide. En quelques pages, cette histoire qui s’est mis en place doucement, petit à petit, a évolué de façon lente s’est mis à se décanter un peu trop rapidement à mon goût. Comme si la dead-line pour rendre le livre était arrivée et qu’on devait répondre à toutes les questions au plus vite. C’est vraiment dommage parce que c’était une histoire plutôt prenante.

J’AI TOUJOURS CETTE MUSIQUE DANS LA TÊTE : ❤️❤️❤️

Lady Gaga – The Chromatica Ball

Concert LADY GAGA : Billetterie officielle Stade de France

Quelle joie et quel bonheur de revoir Lady Gaga en concert, huit ans après l’ « ArtRave » de 2014 ! Il en aura fallu de la patience aux Little Monsters parisiens, entre le Joanne World Tour qui a été reporté puis annulé en 2017-2018, et ce fameux Chromatica Ball qui était initialement prévu pour l’été 2020, puis décalé d’un an avant d’être à nouveau reporté à l’été suivant, cela ressemblait vraiment à une histoire sans fin. Je ne sais pas s’il faudra attendre encore autant de temps pour avoir l’opportunité d’accueillir à nouveau la star sur scène à Paris, pour ma part j’espère que non, mais une chose est sûre, je serai au rendez-vous. Alors vous allez me dire que ce n’est pas une surprise puisque Gaga est mon artiste préférée (d’ailleurs au passage, remarquez que sur l’affiche, le « Lady » a carrément sauté). Mais franchement, ça va au-delà du fait qu’elle soit number one dans mon coeur. Cette femme est juste incroyable et tellement talentueuse, avec elle on n’est jamais déçu, on peut prendre ses places de concert les yeux fermés et avoir l’assurance d’assister à un show magistral. Le Stade de France était la troisième date de cette courte tournée de vingt dates, ce qui a a priori permis à la chanteuse de faire quelques ajouts dans la setlist et aussi d’être moins stressée que lors de la première à Düsseldorf. Le stade était plein à craquer et avec ses 76 000 spectateurs, il s’agit du concert avec la plus grosse affluence de sa carrière, ni plus ni moins. Je suis trop contente et fière d’en avoir fait partie ! Ce qui est assez intéressant, c’est le fait de constater à quel point Lady Gaga a réussi à élargir son public au fil des années. Il y avait à la fois des fans de la première heure qui étaient là pour ses immenses tubes « Poker Face » et « Bad Romance », des gens qui ont adoré sa performance dans le film « A Star Is Born » et voulaient la voir chanter « Shallow », des fidèles qui la suivent et la soutiennent depuis toujours et avaient hâte d’entendre pour la première fois en live les titres issus de « Chromatica », et des personnes tout simplement venues parce qu’elles savent qu’avec Gaga, on est sûr d’en prendre plein les yeux et les oreilles. En gros, elle met tout le monde d’accord. Assez étonnamment, il n’y a pas eu de première partie, je n’avais encore jamais assisté à un concert où seule l’artiste principale performe. Comme nous sommes en été, et même en commençant avec un bon quart d’heure de retard vers 21h15, le show a débuté avant la tombée de la nuit. L’une des principales critiques négatives (quoique je devrais probablement dire la seule) qui a été faite à l’encontre du « Chromatica Ball » concerne la scène, qui n’est pas ouverte sur les côtés et offre donc une visibilité réduite à une partie non négligeable du public, même à celui qui a acheté des places en carré or à 178,60 € l’unité. C’est vrai que c’est assez dommage et plutôt difficile à comprendre, mais heureusement cela ne concerne que les trois voire quatre premières chansons, pendant lesquelles Gaga n’est pas sur le devant de la scène et où les fans concernés ont dû se contenter des écrans géants pour voir la Mother Monster. Parlons maintenant de la setlist. Comme j’ai réussi à ne pas me faire spoiler avant le jour J, j’ai eu la grande surprise d’entendre résonner « Bad Romance » en guise d’ouverture, suivi de « Just Dance » et « Poker Face ». J’en étais à me demander si c’était bien au « Chromatica Ball » que j’étais et pas au « Fame Ball » ou au « Monster Ball » (auxquels j’aurais adoré assister, soit dit en passant).

Lady Gaga's Chromatica Ball live in Stockholm: the party we waited for -  Rolling Stone UK

♫ Battle for your life, Babylon ♫

Mais heureusement, la chanteuse a tenu ses promesses en interprétant la quasi totalité de son dernier album pop, à l’exception de « Sine From Above » et « Plastic Doll ». Par contre, elle a complètement occulté les opus « Artpop », « Joanne » et ses collaborations jazz avec Tony Bennett. Après l’intro faisant la part belle à ses tubes des débuts, Lady Gaga propose un spectacle en quatre actes, suivis d’un final et d’un encore, pour un total de deux heures de show. Comme toujours avec l’artiste, un de ces actes a lieu au piano, ce qui lui permet à la fois de souffler, de communier avec le public et de s’éclater avec son instrument préféré tout en continuant d’éblouir l’audience avec son talent incontestable. Je me souviens que lors de l’ « ArtRave », ce moment m’avait paru long et cassait l’ambiance, parce que Gaga l’avait agrémenté de la lecture d’une lettre de fan qui semblait ne jamais vouloir finir. Rien de tout cela cette fois-ci, et j’ai vraiment beaucoup apprécié le choix de faire « Born This Way » et « Fun Tonight » moitié version acoustique, moitié version studio. J’ai été étonnée de la présence des morceaux « Monster » et « LoveGame », et un peu déçue de ne pas avoir droit à « 911 » en entier. Le rappel sur « Hold My Hand », issu de la bande originale de « Top Gun : Maverick », était tout simplement génial, même si de base je ne suis pas friande du style ballade pop-rock épique, c’est un style dans lequel Gaga excelle. Les vidéos qui servent d’interludes entre les différentes parties du concert étaient aussi intrigantes qu’esthétiques, comme on pouvait s’y attendre de la part de la chanteuse. Un autre point sur lequel elle n’a pas déçu, c’est bien sûr les costumes. Je dois admettre que je faisais partie des personnes qui pensaient naïvement que les tenues seraient fluos et très colorées, à l’image de celles du clip de « Stupid Love ». Il faut dire que l’affiche officielle de la tournée va elle-même dans ce sens, avec sa police verte et son fond rose flash. Au final, on était plus sur du gris, du noir, du rouge, du mauve et du doré. Niveau mise en scène, j’ai déjà vu plus recherché, que ce soit chez d’autres ou chez Gaga, mais avec le recul je me rends compte que de toute façon, elle arrive parfaitement à tenir les spectateurs en haleine par sa seule présence et son charisme. Et puis on a quand même eu régulièrement des jets de flammes, comme s’il ne faisait pas suffisamment chaud de base ! Pour ce qui est de la danse, je reconnais que la chanteuse m’a un peu fait peur pendant les vingt premières minutes car elle était très statique, tantôt enfermée dans une sorte de sarcophage lors de l’intro, tantôt comme clouée à une planche pour « Alice ». Cela m’a donné l’impression qu’elle limitait le plus possible ses mouvements, peut-être à cause de sa fibromyalgie ? Heureusement, elle s’est bien rattrapée par la suite en enchaînant les chorégraphies, notamment sur « Replay » ou « Telephone ». Gaga s’est fendue de plusieurs phrases en français comme « Bonsoir, mes amis. Ça va, Paris ? » ou « Chantez avec moi ! », pour le plus grand plaisir de la foule en délire qui l’a acclamée tout le long de la soirée. J’ai trouvé trop mignon le fait qu’elle revienne sur scène après le rappel juste pour saluer une dernière fois son public. Même si ça demande une certaine logistique et un budget conséquent, je crois que je comprends les stans qui font plusieurs dates de la tournée, c’était un moment tellement magique qui est passé si vite ! En 2023, on fêtera les quinze années de carrière de Lady Gaga, j’ai si hâte de découvrir ce qu’elle nous réserve pour les quinze prochaines ! ♥

Lady Gaga: The Chromatica Ball review – a spectacular show of high camp and  insect cosplay | Pop and rock | The Guardian

La partie au piano, avec notamment « Shallow », « Always Remember Us This Way » et « 1000 Doves »

Buzz L’Éclair

Buzz l'éclair

Synopsis

La véritable histoire du légendaire Ranger de l’espace qui, depuis, a inspiré le jouet que nous connaissons tous. Après s’être échoué avec sa commandante et son équipage sur une planète hostile située à 4,2 millions d’années-lumière de la Terre, Buzz l’Éclair tente de ramener tout ce petit monde sain et sauf à la maison. Pour cela, il peut compter sur le soutien d’un groupe de jeunes recrues ambitieuses et sur son adorable chat robot, Sox. Mais l’arrivée du terrible Zurg et de son armée de robots impitoyables ne va pas leur faciliter la tâche, d’autant que ce dernier a un plan bien précis en tête… (source : allocine.fr)

Mon avis :

Ce qui m’a le plus plu dans ce film, c’est le fait qu’il contienne un passage très émouvant, parce que je ne m’y attendais pas. Je l’avoue, j’ai versé une petite larme, et la séquence en question permet de réfléchir et de se remettre en question car elle rappelle au spectateur que la vie est courte et qu’il faut savoir gérer ses priorités entre vie professionnelle et vie personnelle avant qu’il ne soit trop tard. Pour le reste, je dirais que c’est un dessin animé sympa, mais somme toute assez basique. Je retiens surtout Sox le chat robot car il est drôle et mignon. J’aime bien l’idée que ce film soit celui qu’Andy de « Toy Story » a vu en 1995 et qui lui a donné envie d’avoir un jouet Buzz L’Éclair, mais sans vouloir être rabat-joie, il aurait fallu faire un dessin animé « à l’ancienne » pour plus de réalisme, parce que là on a des images de synthèse de meilleure qualité que celles de « Toy Story » lui-même. En plus, ce qui se passe avec Zurg est à mon sens en contradiction avec ce qu’on nous raconte dans « Toy Story 2 » donc je n’ai pas compris l’intérêt, ou alors j’ai raté un truc. C’est le genre de film qui en soi se suffit à lui-même mais je ne serais pas étonnée si une suite voyait le jour en cas de succès au box-office.

Note : ♥♥

Drag Race France

Drag Race France | FranceTvPro.fr

Aujourd’hui, je vous parle d’une émission qui existe depuis des années aux États-Unis (et ailleurs) mais qui débarque cette année seulement en France : Drag Race. Il s’agit d’une compétition au cours de laquelle des drag-queens, en l’occurrence dix pour cette première édition française, s’affrontent lors de plusieurs défis sous l’oeil d’un jury, qui à l’issue de chaque épisode va choisir qui est éliminé. A la fin il ne restera donc qu’une reine qui sera déclarée grande gagnante et remportera la couronne. Le concept original s’appelle « RuPaul’s Drag Race » car il a été créé par la célèbre drag-queen RuPaul en 2009. Il aura donc fallu attendre treize ans pour voir le show être adapté à la télé française. Je dois d’ailleurs avouer que j’ai été étonnée que cela se fasse sur France 2, j’aurais plutôt imaginé les groupes TF1 ou M6 s’emparer de la franchise et diffuser le programme sur une de leurs chaînes de la TNT. Mais c’est très cool que le service public promeuve la diversité en proposant cette émission. Petite précision : initialement, seul le premier épisode devait être diffusé à la télévision (à partir de minuit, le jour de la Marche des Fiertés à Paris) et le reste disponible uniquement sur France.tv Slash, à raison d’une émission par semaine le jeudi soir. Finalement, le créneau du samedi en troisième partie de soirée a été conservé, ce dont on peut se réjouir.

Drag Race France saison 1 épisode 1 en streaming | France tv

Daphné Bürki, Nicky Doll et Kiddy Smile

Nicky Doll, drag-queen française qui a participé à une des saisons américaines du show, fait office de maître de cérémonie. Il anime, donne des conseils aux reines et les juge. A ses côtés pour l’épauler dans cette dernière mission, on retrouve Daphné Bürki et Kiddy Smile. Chaque semaine, le jury s’étoffe d’un ou deux membres grâce à la participation de guests tels que Jean-Paul Gaultier, Iris Mittenaere, Marianne James, Chantal Thomass, Bilal Hassani, Shy’m… Les épisodes s’articulent toujours de la manière suivante : on commence avec un mini challenge qui en général permet à la gagnante de bénéficier d’un petit avantage lors de l’épreuve suivante, le maxi challenge. Ensuite, on assiste à un défilé sur un thème spécifique, et les deux candidates qui finissent en bas du classement s’affrontent sur un lip-sync qui permet de les départager. Les défis proposés sont variés et c’est l’occasion pour les queens de montrer la polyvalence de leurs talents : acting, danse, impro, humour, design et confection de tenues, talent show… J’aime beaucoup le casting car il est très diversifié et met en lumière différents types de drag-queens, avec chacune son domaine de prédilection et son parcours souvent difficile. Les séquences pendant lesquelles on les voit s’ouvrir et se confier aux autres sont d’ailleurs généralement très touchantes. Le principal défaut serait le fait qu’on voit trop qu’il s’agit de l’adaptation d’un programme déjà existant, on sent qu’il y a un cahier des charges à respecter pour rester dans les clous de la franchise, ce qui donne des situations et des répliques qui manquent de naturel. De plus, certaines épreuves sont peu intéressantes voire même créent un malaise. Mais globalement, j’adore « Drag Race France », j’ai hâte de savoir qui va remporter la première saison, j’espère qu’il y en aura d’autres et si j’avais le temps, je pense que je regarderais quelques saisons de « RuPaul’s Drag Race ».

Drag Race France », sur France.tv : RuPaul, naissance d'une reine

Parmi les dix prétendantes au titre, qui sera la Reine ?

Jamais deux sans toi

Jamais deux sans toi

Depuis que son mari a disparu de la circulation, Jess se bat pour élever seule ses deux enfants. Alors qu’elle ne s’y attendait plus, la chance lui sourit enfin. La chance, ou plutôt le millionnaire dont Jess entretient la résidence. Accusé de délit d’initié, Ed risque la prison. Soucieux de s’acheter une conduite et d’oublier ses ennuis, il se propose de venir en aide à la jeune femme. Que va donner l’addition de leurs petits et grands désastres individuels ?
Une histoire d’amour aussi bouleversante qu’inattendue mettant en scène la rencontre improbable de deux êtres en perdition.

MON AVIS : Avis à tous les blasés de la Terre, oui, ce livre c’est une comédie romantique. Donc, si vous n’aimez pas les situations cucul la praline ou les happy ending auquel on s’attend, fuyez. Maintenant, si vous êtes un grand romantique, que vous aimez rêver à de belles rencontres et de belles histoires d’amour, allez-y foncez. J’ai clairement préféré ce roman à Avant toi (ce n’est pas l’avis majoritaire). J’ai été très touchée de la détresse des personnages, de leur simplicité et de leur complicité. C’était terriblement émouvant et j’ai ressenti ce besoin vital de voir que tout allait s’arranger pour eux. J’ai complétement failli craquer à un moment donné à cause du chien de l’histoire. C’était tellement beau de lire une telle amitié entre un chien et une petite fille – une histoire dans l’histoire. Un roman vraiment rafraichissant pendant cet été !

JAMAIS DEUX SANS TOI : ♥♥♥♥