Najoua Belyzel – Rendez-vous… De la Lune au Soleil

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On n’y croyait plus et pourtant… Dix ans après son deuxième album « Au Féminin », Najoua Belyzel en sort enfin un nouveau ! Comme je vous en ai déjà parlé lors de la sortie du clip, le lead single est « Cheveux aux vents ». Quand à ce troisième opus, il s’intitule donc « Rendez-vous… De la Lune au Soleil ». Apparemment l’artiste n’a pas su trancher entre son idée initiale et l’envie de faire un clin d’oeil à ses fans qui attendent son retour depuis des lustres. Au final, ça donne un nom un peu trop long et bizarre, mais on ne va pas chipoter (et puis le premier, que j’écoutais en boucle à l’époque, s’appelait bien « Entre deux mondes… En équilibre » donc on est presque habitués maintenant). Au cas où vous ne la connaîtriez pas (oui, il y a des gens qui sont complètement passés à côté de son tube « Gabriel » en 2005, j’en ai un exemple à la maison…), Najoua est la reine pour mélanger paroles sur des sujets forts et/ou graves avec des musiques dansantes et entraînantes. Donc le jeu, c’est un peu de deviner de quoi elle va parler cette fois, surtout après tant d’années de silence.

Cheveux aux vents : Le premier single est la piste d’ouverture de ce nouvel album, et je ne peux que constater à quel point il est efficace, même si certains sons sonnent un peu datés. Mais je ne me remets toujours pas du « Je me sens bien dans mon pullover » alors que les phrases précédentes du refrain sont plus profondes puisqu’elles évoquent Dieu et l’Univers. Il semblerait que cette chanson fasse allusion au suicide, ce qui n’est pas très réjouissant malgré les sonorités punchy et orientales qui donnent envie de danser.

Note : ♥♥♥♥

Tu me laisses aller : On enchaîne avec le deuxième single. J’aime bien l’écouter, mais je pense que c’est typiquement le genre de morceau qui au bout d’un moment va finir par me lasser. Il est assez répétitif et linéaire, et le fait que les refrains suivent directement les couplets sans temps mort ou transition n’y est pas pour rien. Cela donne un côté un peu brouillon au titre. Mais j’adore les paroles qui évoquent un amour pas / plus réciproque.

Note : ♥♥♥♥

L’amour en vrac : C’est suffisamment rare que Najoua propose une chanson totalement optimiste et au sujet joyeux pour être souligné. Mais au final, je ne peux pas m’empêcher de trouver cette piste niaise à souhait, surtout en ce qui concerne les paroles. Et je trouve un peu forcés les passages où on entend la chanteuse rire. Cela reste un morceau pop sympa et ça change un peu des titres qui donnent envie de se pendre.

Note : ♥♥

Curiosa : Si je n’avais pas lu sur Internet qu’un des titres de l’album parlait de la prostitution, je n’aurais pas deviné qu’il s’agissait du thème de « Curiosa », car les allusions sont assez subtiles. Le refrain ressemble à une comptine, et la musique aussi sauvage que festive m’évoque les Amérindiens, allez savoir pourquoi. C’est un bon petit tube, qui donne envie de chanter et de danser, même si je ne suis pas trop fan du bridge ânonné.

Note : ♥♥♥♥

SOS : Alors voilà, vous allez trouver ça ridicule, mais je crois que je suis amoureuse de cette chanson. J’aime trop l’écouter, ça va forcément finir par me passer mais pour le moment, je suis accro. Pourtant les paroles sont plutôt tristes, mais il y a un petit quelque chose de nostalgique dans la musique que je trouve addictif.

Note : ♥♥♥♥

Le con qui s’adore (feat. Valhalla Skies Project) : Voilà une chanson qui parle du viol et des hommes qui aiment faire du mal aux femmes, dans laquelle on retrouve des métaphores évoquant la corrida, ainsi qu’un petit clin d’oeil à une piste du premier album de Najoua Belyzel, intitulée « Celui qu’il me faut ». D’après l’artiste et son équipe, il s’agirait du troisième single. Encore une fois, le texte est très bien écrit, mais cette fois-ci, le thème fort et grave n’est pas accompagné par une mélodie qui donne envie de se trémousser, on est plus sur un morceau chill, assez dans l’air du temps.

Note : ♥♥♥

Rendez-vous : Ce morceau est a priori dédié aux fans de Najoua Belyzel, et bien manque de bol, c’est de loin celle que j’aime le moins de l’album. Elle est lente et assez déprimante, et en plus je ne suis pas fan de la façon de chanter de l’artiste sur le refrain.

Note : Ø

Je bombe : Lorsque le titre commence, on croirait entendre « Havana » de Camila Cabello. J’aime bien cette chanson, même si le titre en lui-même ne veut pas dire grand chose (ou alors je n’ai pas compris), mais le thème se dévoile au fur et à mesure du morceau.

Note : ♥♥♥

Le Fléau : Cette piste ressemble à une version alternative de la « Marseillaise ». Elle est également truffée de références littéraires. C’est un parfait exemple du style de la chanteuse : rythme enjoué mais paroles fatalistes. La voix masculine qui répète ce que dit Najoua lors des refrains est peut-être un peu too much.

Note : ♥♥♥♥

Les papillons du ciel : Cette chanson est aussi belle que triste, je la trouve très bien écrire et elle me donne presque toujours envie de pleurer. Elle parle des femmes voilées de façon à la fois poétique et cruellement réaliste. J’aime la construction symétrique de la fin des deux couplets : « Dans la poussière, elles cherchent la lumière » / « A la lumière, elles mordent la poussière ».

Note : ♥♥♥

Il était une fois comme autrefois : Ce morceau est très singulier, il nous fait plonger dans un univers onirique et mystique. Grâce à cette atmosphère si particulière, j’aime bien écouter cette piste même si elle est assez lente, et j’apprécie les références mythologiques et bibliques.

Note : ♥♥♥

Ana : Je reconnais bien volontiers que les paroles de cette piste sont intéressantes et abordent un sujet assez inhabituel dans les chansons : l’anorexie. Mais je ne suis pas fan de la musique, je ne l’écouterais certainement pas en boucle.

Note : 

Je suis seule : Je n’aime pas la fin de ce morceau, quand Najoua parle. Et dans l’ensemble, je trouve cette piste anecdotique. J’ai du mal avec le décalage entre les paroles plutôt déprimantes et les « doudoudou » presque trop joyeux. Dommage, parce que l’instrumental ne me déplaît pas.

Note :

Les deux titres suivants sont sortis il y a déjà plusieurs années mais sur aucun album, et ils sont présents en tant que bonus tracks dans une des versions de « Rendez-vous… De la Lune au Soleil », je vais donc en dire un mot.

Luna : Cette chanson existe à la fois en version pop et en version électro. Mais la mélodie et les paroles restent les mêmes. Cette piste parle du désir d’enfant, de façon très poétique et touchante, qui a tendance à prendre aux tripes, ce qui fait que je n’ai pas trop envie de l’écouter en boucle ou de la chantonner. De plus, je n’aime pas trop le bridge. Mais on peut se consoler en se disant que depuis, Najoua est devenue maman, et personnellement je suis heureuse pour elle.

Note : ♥♥

Que sont-ils devenus ? : On termine avec ce titre sur les enfants disparus, dont le texte peut sembler quelque peu incongru et maladroit. Les passages où Najoua énumère des prénoms qui correspondent à de véritables cas de disparitions me rendent triste. C’est vraiment une idée étrange que de faire une chanson là-dessus, et personnellement à la place de l’artiste, je n’aurais jamais été capable de la chanter sans pleurer. Mais objectivement, cela colle bien avec son univers.

Note : ♥♥

Cela me fait très plaisir de pouvoir écouter de nouvelles chansons de la part d’une artiste qui possède vraiment un univers bien à elle et assez singulier. Ce troisième album me plaît beaucoup dans l’ensemble, à quelques exceptions près. Plus que jamais, elle reste fidèle à son style, elle n’hésite pas à aborder des sujets chocs et inhabituels dans la pop, l’électro ou la chanson française, tout en présentant cela sous forme de titres qui, la plupart du temps, donnent juste envie de danser. J’espère qu’elle pourra continuer à faire de nouveaux morceaux et qu’il ne faudra pas attendre encore dix ans pour pouvoir les écouter, mais étant donné son incompréhensible absence sur les ondes ou à la télévision, qui contribue hélas fortement à son manque de succès et de reconnaissance, je ne suis guère optimiste. Mais ce sera toujours avec intérêt et curiosité que je prêterai une oreille aux travaux de Najoua Belyzel.

Note globale : ♥♥♥

You

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De quoi ça parle ? Joe est libraire à New York. Un jour, il rencontre Beck, une cliente. Il devient alors instantanément obsédé par elle et persuadé qu’il est l’homme qu’il lui faut. Il va donc être prêt à tout pour entrer dans la vie de la jeune femme, allant jusqu’à la traquer sur Internet, l’espionner et neutraliser toute personne susceptible de l’empêcher d’atteindre son but…

Mon avis : Prenez Dan de « Gossip Girl », Emily de « Pretty Little Liars » et Anna de « Once Upon A Time », et vous obtenez… une série bien tordue, en fait ! Concernant Penn Badgley et Shay Mitchell, j’ai trouvé, après avoir visionné seulement les premiers épisodes, qu’on s’était contenté de leur donner des rôles assez similaires à ceux qui les ont rendus célèbres (le mec issu d’un milieu modeste qui adore la littérature et la jolie fille lesbienne). Mais au final, mon avis a changé. Ce qui est perturbant dans « You », c’est que tout est fait pour que le spectateur comprenne le héros et trouve son comportement et ses actions acceptables et justifiés, alors que bien évidemment ils ne le sont pas. La voix-off est celle de Joe, qui raconte donc son histoire, et explique ce qu’il fait, pense, et pourquoi. Et de son côté, Beck apparaît tellement comme une petite sotte inconséquente qui fait presque sciemment tous les mauvais choix, qu’on a du mal à compatir à ses malheurs et au fait qu’elle est ni plus ni moins traquée par un psychopathe. On est souvent à deux doigts de penser qu’elle est loin de mériter toute l’attention que Joe lui porte, alors qu’on parle quand même d’un harceleur. Donc si on vous dit de regarder cette série parce que ça ressemble à « Gossip Girl », méfiez-vous, même si l’action se déroule aussi à New York. « You » fait beaucoup réfléchir, parce que ce show nous montre, et dès le début du premier épisode, que n’importe qui peut assez facilement obtenir la moindre information sur qui il veut. Je vous avoue que même moi, alors que je suis loin d’être une accro des réseaux sociaux, ça m’a rendue un peu parano. Le dernier épisode est particulièrement haletant, même si je n’ai pas été totalement satisfaite par la fin. Vu la scène finale, il y aura bien une saison 2, mais j’ai un peu peur que ça parte dans tous les sens, j’aurais préféré qu’on en reste là. Je salue le jeu d’acteur de Penn Badgley, il est vraiment flippant, et il me fait me sentir mal d’avoir apprécié et regardé en moins d’une semaine une série au thème aussi horrible.

Note : ♥♥♥

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Beck et Joe
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Peach et sa meilleure amie Beck

Charlotte, l’empire de la folie

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Résumé : L’histoire de Charlotte, princesse de Belgique, archiduchesse d’Autriche et impératrice du Mexique, vue en partie à travers les yeux de Madeleine, sa fidèle servante  d’origine très modeste qui tient un journal.

Mon avis : Comme vous le savez, j’ai déjà lu il y a quelques mois un roman qui traitait du même sujet. Et ma motivation pour lire des livres sur ce thème est mon séjour à Vienne de l’automne dernier. Donc d’une certaine manière, je savais déjà ce qui allait se passer et comment l’histoire se terminerait. Néanmoins, le fait que les chapitres de pur récit racontés à la troisième personne soient entrecoupés par les impressions de Madeleine telles qu’elle les écrit dans son journal apporte un éclairage différent sur la vie de Charlotte. Les passages détaillés ne sont pas les mêmes que dans « L’Impératrice aux chimères », par exemple ici on en apprend davantage sur l’enfance de la princesse belge. On alterne donc entre réalité historique et fiction puisqu’il me semble que le personnage de Madeleine est une invention, même si évidemment Charlotte a dû avoir une servante. J’ai beaucoup aimé ma lecture et j’ai été quelque peu surprise de la façon dont est dépeinte Sissi dans ce roman. Je pense qu’il n’y a pas besoin d’être féru d’Histoire pour apprécier ce livre.

Note : ♥♥♥♥

Umbrella Academy

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De quoi ça parle ? Le 1er octobre 1989, quarante-trois femmes accouchent subitement alors qu’elles ne sont jamais tombées enceintes. Hargreeves, un milliardaire excentrique, décide d’adopter le plus possible de ces bébés miracles. Il réussit à en obtenir sept, et fonde l’Umbrella Academy. Pendant des années, il les entraîne et les étudie car ils possèdent tous, à une exception près, un super pouvoir. Lorsqu’ils atteignent l’âge de trente ans, leur père meurt, et les frères et soeurs, qui ont tous emprunté des chemins différents, se réunissent dans la maison de leur enfance. C’est alors que revient Numéro Cinq, le frère disparu depuis des années, qui leur annonce qu’il arrive du futur et que la fin du monde est prévue pour dans huit jours…

Mon avis : Wow. A la base, je ne suis pas spécialement fan des histoires de super héros. Mais la bande-annonce télévisée pour cette série m’a donné envie d’y jeter un oeil. Eh bien, j’ai été agréablement surprise. Je ne connais pas du tout la bande dessinée sur laquelle est basé le show, donc je n’aurai rien à dire là-dessus. Une fois de plus, comme dans la plupart des séries que je regarde, les protagonistes sont le point fort du programme. Ils sont tous géniaux, y compris les personnages secondaires, et j’adore vraiment Klaus en particulier. La bande son est également très fun, on a droit à des scènes d’action, et notamment de baston, bien rythmées et en musique. Il y a aussi des moments inattendus, comme par exemple un joli passage de danse. C’est amusant de voir Mary J. Blige dans le rôle d’une tueuse à gages en costard cravate et coupe au carré stricte, j’aime ce décalage avec l’image qu’on peut avoir d’elle. Par contre, j’ai quand même trouvé qu’un certain nombre de rebondissements étaient prévisibles, mais je n’entrerai pas dans les détails pour ne pas spoiler. J’espère vivement qu’il y aura une suite parce qu’il reste plein de questions en suspens, le dernier épisode se termine sur un sacré cliffhanger, et j’ai hâte d’en savoir plus.

Note : ♥♥♥

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Luther, Diego et Allison
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Klaus, Numéro Cinq, Ben et Vanya

Un raccourci dans le temps

Un raccourci dans le temps : Affiche

Date de sortie 14 mars 2018 (1h 50min)
Nationalité américain

Synopsis et détails

Comme la plupart des collégiens, Meg Murry manque d’assurance et tente de trouver sa place. Très intelligente (ses parents sont des scientifiques mondialement connus), elle possède – tout comme son petit frère Charles Wallace – un don rare qu’elle ne n’a pas encore exploité. La disparition inexpliquée de son père va l’amener à faire la connaissance de trois guides – Mme Quidam, Mme Qui, Mme Quiproquo– venues sur Terre pour l’aider à le retrouver. Accompagnés de Calvin, un camarade de classe,  ils trouvent au cours de leur quête un raccourci spatiotemporel les entraînant vers des mondes insoupçonnés sur lesquels règne un personnage maléfique… (source : allocine.fr)

Mon avis : Apparemment, pour ce film, Disney a dépensé tout son budget dans les effets spéciaux, les décors et les costumes, mais pas dans le scénario. Les personnages se contentent de passer d’un monde à un autre, sans beaucoup de cohérence. Il y a certes des scènes intéressantes, mais le lien entre elles reste confus. En fait, la seule chose que j’ai vraiment appréciée, ce sont les différentes tenues des trois Madames, qui changent de look dans chaque univers. Et j’ai trouvé marrant le fait que Mme Qui ne parle que par citation, en précisant qui l’a prononcée et sa nationalité. Mis à part cela, il n’y a rien d’exceptionnel dans ce long métrage, oui il est très beau, mais c’est tout.

Note :

MARINA – Orange Trees

Voilà un clip qui sent bon l’été et les vacances ! Avec ses jolies couleurs et sublimes paysages, cette vidéo est agréable à regarder, mais absolument pas révolutionnaire ou originale. La chanson se laisse écouter sans être un tube en puissance, mais ce qui me « dérange » le plus, c’est son côté très générique. Sans connaître par coeur sa discographie, j’ai vraiment l’impression qu’ici, Marina nous propose un morceau très fade et bien loin de l’excentricité qui la caractérise habituellement. Toutefois, j’aime bien sa façon de chanter le mot « Orange » en étirant la première syllabe. Peut-être a-t-elle ressenti le besoin d’aller dans une nouvelle direction, mais ce n’est à mon avis pas avec cela qu’elle va attirer les foules et renouer avec le succès. Une sympathique carte postale vidéo en résumé.

Note : ♥♥

Dystopia

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Résumé : Dionne est une jeune fille impulsive et incomprise par ses parents. Heureusement, elle peut compter sur son frère Lyon, qui est toujours là pour la soutenir, et sur sa meilleure amie Shikku, qui est amoureuse de lui. Mais leurs vies vont être bouleversées quand Lyon meurt accidentellement, car outre cette tragédie, un événement inattendu survient : Gabriel, un clone de Lyon, vient prendre sa place à la maison. Et tout le monde ne réagit pas de la même façon…

Mon avis : Encore un one-shot, mais je dois dire que pour celui-ci, ce n’est pas très évident. Comprenez par là qu’à la fin du dernier chapitre, on peut facilement penser qu’il va y avoir une suite. Mais pour rester positive, je vais dire que cela permet au lecteur de s’imaginer la fin qui lui convient… C’est une histoire triste, d’ailleurs l’héroïne nous en informe dès la première page. Je ne saurais même pas dire pourquoi j’ai acheté ce manga à l’époque. Peut-être en raison du style de dessin et du fait qu’il ne s’agisse pas d’une série à rallonge ? Pour information, la mangaka Judith Park est allemande d’origine sud-coréenne, donc ça change un peu de tous les auteurs japonais. Ce n’est pas une surprise mais ce manga se lit très vite. Je trouve un peu perturbant le fait que l’histoire se passe dans un cadre tout ce qu’il y a de plus réaliste et que d’un coup, un élément assez peu crédible survienne et soit très peu expliqué. Comme si c’était commun de faire cloner son fils dès le plus jeune âge et de le cacher à tout le monde pendant des années… Je comprends bien que le côté scientifique ou éthique n’est pas le sujet de ce manga, mais je trouve que ça rend l’ensemble bancal et surtout, on reste sur sa faim. Où a vécu Gabriel tant que Lyon était en vie ? Pourquoi accepte-t-il aussi facilement de débarquer chez des gens qu’il ne connaît pas et de « prendre » la place d’un mort ? Est-ce que Dionne finit par l’accepter ? Est-ce que Shikku va sortir avec lui ? Franchement, cela aurait mérité un second tome, voire plus.

Note :

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Dionne, Shikku et Lyon

Loveless

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Résumé : Ritsuka est un collégien de douze ans qui a subitement et sans explication perdu la mémoire deux ans auparavant. Sa mère est depuis devenue violente envers lui, l’accusant de ne plus être son fils puisqu’il ne se comporte plus exactement comme celui qu’il était avant l’incident. Heureusement, Ritsuka peut compter sur son grand frère Seimei pour le protéger. Mais un jour, Seimei est retrouvé mort : on l’a assassiné. Alors que Ritsuka se pose beaucoup de questions sur le meurtrier de son frère et est transféré dans une nouvelle école, un mystérieux jeune homme l’attend à la sortie des cours : il s’appelle Sōbi et se présente comme un ami très proche de Seimei, qui lui aurait demandé de veiller sur Ritsuka à sa place s’il lui arrivait quelque chose…

Mon avis : J’ai commencé à lire ce manga au lycée pour une raison tout à fait stupide : à cause de son titre, qui me fait penser à Final Fantasy VII. Par la suite, ce que j’ai bien aimé, c’est le fait que les personnages évoluent dans une réalité où chacun est affublé d’oreilles et d’une queue de chat tant qu’il n’a pas perdu sa virginité. Mis à part ça, que dire de ce manga ? J’aime bien le style graphique de Yun Kōga, la mangaka. Depuis que je me suis remise à cette lecture, j’ai découvert que « Loveless » était un josei, c’est-à-dire un manga destinée aux jeunes femmes. Autrement dit, pas à l’ado que j’étais à l’époque.  Pour ce qui est des genres, on a droit à un mélange entre le fantastique et le shōnen-ai (histoire d’amour entre deux garçons). J’ai trouvé qu’il y avait de bonnes idées dans ce manga, comme par exemple le fait que deux personnes sont liées si elles ont le même nom qui apparaît sur leurs corps. Je suis moins fan des combats, qui manquent de clarté selon moi, car on a trop peu d’explication sur leur fonctionnement, et j’ai l’impression qu’ils ont lieu sans véritable raison. Enfin, il y a aussi un petit côté dérangeant dans cette série, parce qu’on a quand même un mec de 21 ans qui a une attitude assez ambigüe envers un gamin, et comme si cela ne suffisait pas, on flirte avec le SM puisque les affrontements se font en binôme, avec dans chaque équipe une personne qui combat et l’autre qui souffre en encaissant les attaques de l’ennemi. Bref, tout un programme… Quand j’ai vu que j’avais l’opportunité de connaître, bien des années après le début de ma lecture, la suite de l’histoire, j’étais contente, mais j’ai vite déchanté, car la série n’est pas terminée et depuis 2014, plus aucun chapitre n’est sorti. Je pense donc qu’il n’y aura jamais de fin et je n’aime pas les oeuvres inachevées. Cela me conforte dans mon idée de ne plus me lancer dans des mangas dont la publication est en cours. Parce qu’au final, même si « Loveless » n’est clairement pas ma série préférée, j’aurais quand même aimé en connaître le dénouement, car plusieurs questions restent sans réponse et cela n’aide pas à juger d’un bon oeil ce manga. Comment dire qu’on a apprécié l’histoire alors qu’on en ignore les aboutissants ? Certes, douze tomes sont sortis et a priori, il n’en manquerait que trois pour boucler la série, mais les péripéties finales et d’éventuels retournements de situation peuvent être déterminants sur l’avis du lecteur.

Note : Ø (pour être raccord avec le titre du manga et parce que je ne suis pas satisfaite de l’absence d’une fin digne de ce nom)

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Ritsuka et Sōbi

Chère Mamie

Quatrième de couverture : Chère mamie,
J’espère que tu vas bien, et surtout que tu es assise. Il y a plus d’un an, j’ai commencé à t’écrire des petites cartes sur les réseaux sociaux. Des chroniques du quotidien décalées, rédigées en gloussant. Je ne m’attendais pas à ce que mes aventures deviennent un vrai rendez-vous… Alors une idée a germé : et si ces rires partagés devenaient utiles ? J’ai immédiatement pensé à l’association CéKeDuBonheur, dont j’aime la philosophie et l’engagement.
Dans ce livre, tu trouveras plein d’inédits. Des photos pour illustrer. Des grands bonheurs, des petits malheurs, de la vie. Tu m’as donné l’amour des mots, j’ai hâte que tu découvres ceux qui te sont destinés.
Gros bisous à toi et à papy, Ginie

L’association CéKeDuBonheur aide les services pédiatriques à améliorer les conditions de vie des enfants séjournant à l’hôpital à travers de multiples actions.
http://www.cekedubonheur.fr

MON AVIS : Encore une fois, l’achat de ce livre a été impulsé par l’envie de tester de nouveaux genres. Là le but était de me détendre avec un peu d’humour. Je connaissais Virginie Grimaldi de nom puisqu’elle a sorti 3 best-sellers. Je n’en ai testé aucun et ce petit recueil m’a permis de découvrir un peu l’auteure. C’est donc avec plaisir que j’ai dévoré ce petit livre (environ 1 heure par tranche de 10 minutes de lecture par ci par là….). Il n’y a pas vraiment de but à ce livre à part juste profiter, faire penser aux vacances et raconter les petits tracas de façon très marrantes. Pour arrêter de toujours voir la vie en noir et un peu plus profiter de la vie. Bonne initiative qui me donne clairement envie de lire ses romans. Encore une idée de bouquin à mettre dans la liste. Malheureusement il y a beaucoup trop de choix sur cette terre. Tout ça pour vous dire que ce petit recueil n’est pas le livre du siècle mais c’est un bon aperçu pour sauter le pas à lire du Virginie Grimaldi.

CHERE MAMIE : ♥♥

La fille du train

Quatrième de couverture : Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

MON AVIS : Je cherchais de nouveaux livres à lire en format Poche après avoir terminé mon dernier livre de Patrick Sébastien. Sur Facebook, je suis la page « Pocket » qui parle des dernières sorties en matière de livres de poche. En lisant le résumé de « La fille du train », j’ai cru que c’était « La femme à la fenêtre » dont la page a fait la pub. Ce n’est pas bien grave, le but c’était de tester de nouveaux auteurs. Donc me voilà partie avec mon petit livre sous le bras. Au départ, j’ai plutôt pris peur parce que c’était plutôt du descriptif d’une journée type de Rachel qui prenait le train et qui racontait tout ce qui lui passait par la tête. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à trouver un intérêt au livre et à la fin, je souhaitais savoir la suite et j’avais du mal à le lâcher. On se met assez facilement dans la peau de Rachel, même si personnellement, je ne bois pas. Mais on comprend ses malheurs et elle nous fait de la peine. J’aime beaucoup cette histoire qui se dévoile petit à petit. Du coup, je suis curieuse de lire « La femme à la fenêtre » et je vois qu’il y a énormément de livres sur les mêmes thèmes. Autre chose : « La fille du train » est sorti en film en 2016 avec la sublime Emily Blunt ! J’aimerais beaucoup voir l’adaptation mais on va d’abord attendre que j’ai oublié l’histoire !

LA FILLE DU TRAIN : ♥♥♥