Sang famille

Quatrième de couverture : Mensonges ou secrets ?
Manipulation ou vérité ?
Sang famille
Dans la veine des meilleurs suspenses de Michel Bussi.

 » Tel un soleil brutal, la lumière du phare des Enchaînés inonde la pièce. Une seconde à peine. Puis l’obscurité reprend le dessus, simplement percée du halo des lampes torches.
Je vais mourir ici.
C’est une certitude.
Une seule question me hante, la dernière : jusqu’où sont-ils prêts à aller pour me faire avouer ? A fouiller ma mémoire, comme s’ils pouvaient en arracher les souvenirs qu’ils convoitent ?
Tout est allé si vite, à peine quatre jours.
Je n’étais alors qu’un adolescent parmi d’autres.
Un orphelin.
C’est du moins ce qu’on avait toujours voulu me faire croire… « 

MON AVIS : Clow peut vraiment être contente parce qu’elle m’a fait découvrir un auteur au top. J’ai eu un peu peur en commençant les descriptions des journées de voile au camp de ne jamais réussir à entrer dans le livre. Je pensais que ce serait le premier Bussi à ne pas m’intéresser. Mais non en fait ce mec est un malade et il faut l’enfermer. Je dis ça parce que ce mec vous sort des histoires à chaque fois extraordinaires et tordues. On est nous aussi emportés par la folie. La révélation finale me pose un peu question mais je ne peux pas spoiler car c’est ce final qui fait toute la beauté du livre. En tout cas proche de la fin du bouquin c’était un peu dur de le voir se terminer et c’est tout autant difficile de rentrer dans un nouveau livre car on le sait il faut toujours plusieurs pages pour rentrer dans une nouvelle histoire. Certains vous diront qu’il a recyclé de vieilles histoires du Club des 5. Et alors, quand bien même ce serait le cas ? On passe un agréable moment lecture et c’est ce qui compte. Bravo à Michel Bussi qui après plusieurs romans réussi toujours à me captiver et à créer de nouvelles choses toujours plus sensationnelles.

SANG FAMILLE : ♥♥♥

Ellie Goulding – Sixteen

Ce clip n’est pas ce qu’il y a de plus original ou innovant, mais j’aime beaucoup ce qu’il dégage et le fait qu’il colle parfaitement aux paroles. La fin en particulier me plaît, quand on se rend compte que les deux adolescentes ne sont pas Ellie et sa meilleure amie il y a quelques années, mais juste deux filles d’aujourd’hui qui, en plus de ressembler à la chanteuse et sa copine, sont complices et s’amusent comme elles le faisaient à l’époque. C’est une vidéo et un morceau qui suscitent la nostalgie, enfin à condition de ne plus être ado depuis un certain temps bien sûr. Ils donnent envie de se replonger, le temps de quelques instants, dans ses souvenirs de jeunesse et d’insouciance. J’aime bien les passages où on voit Ellie Goulding et sa pote danser dans la voiture, ça me fait rire. Je vais m’abstenir de faire un énième commentaire sur les lèvres de l’artiste, mais je n’en pense pas moins. Je trouve la chanson vraiment cool, et très dans l’air du temps. Elle me donne davantage envie d’écouter le futur album que « Flux », qui pourtant sera apparemment le titre éponyme de l’opus.

♫ Time (Oh yeah, yeah, yeah)
Suddenly, we got no time (Oh yeah, yeah, yeah)
We’re so busy doing life (Oh yeah, yeah, yeah)
That I miss your eyes on mine, mine

If you just focus on me
Like we were sixteen
And plotting our lives
Can I wear your t-shirt and sleep
On you while I dream
Of all the good times?
When we were sixteen ♫

Ellie Goulding - Sixteen | Références | Discogs

Note : ♥♥♥

Dumbo

Dumbo : Affiche
Date de sortie 27 mars 2019 (1h 52min)
Genres FamilleAventure
Nationalité Américain

SYNOPSIS ET DÉTAILS

Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler…

MON AVIS : ça y est. J’ai trainé quelqu’un de force pour aller voir Dumbo. Parce que j’en ai marre de toujours voir les films un an après leur sortie. Et un ciné de temps en temps pour finir le week-end ça fait du bien. Au départ Dumbo c’est pas un Disney que je connais très bien. C’est au final le cas pour beaucoup de Disney puisque ma folie Disney a commencé à la fac. Je me demande d’ailleurs qu’est ce que mes parents m’ont fait regarder durant mon enfance. On découvre un Colin Farrell qui revient de la guerre dans ce film. Je dirais que c’est un bon choix d’acteur. Je n’aurais pas supporter une énième apparition de Johnny Depp qui me sort pas les trous de nez. Colin Farrell c’est l’assurance d’avoir une tête d’affiche mais qui ne revient pas systématiquement dans les films, du coup on plonge un peu plus facilement dans l’univers. En parlant d’univers, c’est tout bonnement incroyable ce qu’on nous propose visuellement. Des décors à couper le souffle. A un moment on voit également le parc comme si c’était un Disneyland Paris amélioré. Et surtout le plus réussi c’est la bouille de notre petit Dumbo qu’on a clairement envie de protéger et câliner. Moi qui suis pas particulièrement fan des éléphants bah ça donne quand même envie d’avoir une peluche Dumbo dans la collection. En tout cas, pendant quasi deux heures, j’ai pu m’évader et rêver. Je ne sais pas ce qui change par rapport à l’original mais ce film est très bon. On y voit un beau message sur la tolérance de la différence de l’autre. Le thème du film en fait. Je ne comprends pas franchement les critiques. Comme d’hab, des gens qui ont oublié de juste se laisser porter. C’est triste d’aller voir un film et d’en ressortir en critiquant tout alors qu’on a juste à retomber en enfance.

DUMBO : ♥♥♥♥

MARINA – To Be Human

Je ne sais pas si ce clip est cool ou juste basique. Parce qu’il est quand même à 90% composé d’images d’archives. On voit peu Marina, et quand on la voit, il ne se passe rien de fou. Mais j’aime bien sa tenue qui fait très rétro années 1960. D’ailleurs, cette vidéo est vraiment l’occasion d’un voyage à la fois dans le temps et autour du monde. La chanson a de belles paroles, mais c’est le genre de son que je ne pourrai jamais écouter plusieurs fois d’affilée, ça me gonflerait très vite. Je salue toutefois la cohérence entre le visuel et le message du morceau.

Note :

Jain – Souldier Tour

Résultat de recherche d'images pour "jain souldier tour"

Mercredi 20 mars, direction le Zénith Paris – La Villette pour le concert de Jain. C’était pour moi la deuxième fois que j’assistais à un show dans cette salle, après celui d’Ellie Goulding en février 2016. J’en avais un bon souvenir et je dois dire que mon avis n’a pas changé, le Zénith est plutôt agréable avec une bonne visibilité (même si j’admets n’avoir jamais testé les places complètement sur les côtés). A 20h pétantes, la première partie commence : Barry Moore. Je ne serais pas en mesure de vous en dire grand chose, parce que je suis arrivée à ma place pendant son set et je n’ai entendu que deux chansons et demie, dont une reprise d’Eminem. Mais Internet est mon ami et je comprends le pourquoi du choix de cet artiste pour faire patienter le public : tout comme Jain, il est le protégé de Yodelice. De ce que j’ai pu en entendre, ce qu’il propose semble assez sympa, mais peut-être pas dans un style que j’écouterais en boucle.

Après une petite pause, il est 20h50 quand Jain débute sa performance. J’avais parié que le premier titre interprété serait « On My Way », eh bien perdu, ce sera « Abu Dhabi ». Et alors que le morceau commence, on découvre que l’artiste est seule sur scène : pas de musiciens, de danseurs ou de choristes pour l’accompagner. C’est micro en main et avec sa boîte à rythmes que la chanteuse nous embarque dans son univers. Elle se sert de sa console pour enregistrer des boucles, lui permettant ainsi, sur les pistes qui s’y prêtent, de faire plusieurs voix en simultané. Pour ce qui est de la mise en scène, on reste sur du minimaliste, avec simplement deux arches rectangulaires qui se croisent au-dessus de la boîte à rythmes, et un écran géant dans le fond. Pour chaque chanson, les images d’ambiance projetées sur ces éléments sont différentes, ce qui permet de donner un tableau unique à chaque fois. Les lumières ne sont pas en reste non plus et mettent en valeur les morceaux, pour certains on se serait carrément cru en boîte de nuit. Quelques exemples de visuels qui m’ont marquée : « Abu Dhabi » et son décor arabisant, « Dynabeat » avec le titre écrit en néon géant, « Makeba » illustré par un portrait très coloré de Miriam Makeba, « Feel It » qui nous fait explorer des ruines antiques dans une ambiance spatiale, ou encore « Flash (Pointe-Noire) » qui propulse le spectateur dans une ville africaine en plein jour, puis au coeur de la nuit.

Image associée

Raconté comme cela, le concert peut paraître statique. Pourtant, il n’en est rien. Car ce n’est pas parce qu’elle est en solo que Jain ne se démène pas pour occuper tout l’espace, de façon plus ou moins réussie. Elle ne passe pas tout son temps derrière sa machine, au contraire. Elle ne cesse de venir sur le devant de la scène et à l’arpenter de gauche à droite. Mais pour être honnête, elle gesticule plus qu’elle ne danse. On va dire qu’elle a son propre style, quoi. Elle essaie aussi de mettre l’ambiance, mais de façon très basique, à coups de « levez les mains », « sautez plus haut » ou de « je veux voir les gradins debout ». Néanmoins, je salue le fait qu’à plusieurs reprises, elle s’évertue à faire participer le public : sur « Makeba », elle lance une battle entre la moitié gauche et la moitié droite de la salle (quelle partie fera le « Ooohe » le plus bruyant ?), et sur « Come », elle va carrément jusqu’à descendre dans le premier rang de la fosse pour enregistrer une boucle avec les voix des spectateurs. C’était d’ailleurs un moment hilarant, même si ce n’est pas gentil de se moquer, mais entre celui qui crie plus qu’il ne chante et celle qui est à contretemps, le résultat était vraiment à mourir de rire. Jain s’adresse au public à plusieurs reprises, mais sans que cela ne s’éternise en un long discours, ce que j’ai apprécié.

Niveau setlist, la part belle est faite à l’album « Souldier », comme on pouvait s’y attendre. La totalité des titres de cet opus ont été interprétés, y compris « Inspecta », ce qui a été pour moi l’occasion d’un moment de folie, en mode « je me prends trop pour une rappeuse ». On a également eu droit à quatre titres de l’ère « Zanaka » (les trois singles + « Heads Up ») ainsi qu’à deux inédits. Je dois dire que je ne suis pas coutumière de cela, je ne crois pas qu’il y en ait eu dans les concerts auxquels j’ai assistés auparavant. Je ne connais pas les titres de ces nouvelles chansons, mais la première parlait de zombies et a d’ailleurs été l’occasion, encore une fois, de bien rigoler car Jain bougeait comme ladite créature (elle a ensuite confié qu’elle adorait se défouler comme ça), et la seconde avait pour thème Paris. Deux morceaux ont été joués en version guitare acoustique, à savoir le magnifique « Dream », et l’éponyme « Souldier » en guise de début de rappel. Cela ne représente donc que seize titres, ce que j’ai trouvé un peu dommage car il y a deux ou trois pistes de « Zanaka » que j’aurais beaucoup aimé découvrir en live. Néanmoins, certaines chansons ont été présentées dans une version longue, ce qui a permis de faire durer le plaisir, par exemple sur « Star » que j’adorais déjà de base. Pendant la totalité du show, Jain n’a porté qu’une seule et même tenue, son superbe bleu de travail qu’on peut voir dans les clip de « Alright » et de « Oh Man » ou sur la pochette de son album.

Image associée

Voilà, en conclusion, j’ai beaucoup apprécié ce concert, probablement le plus drôle que j’ai pu faire, même si l’absence de temps mort ou d’interlude, et le fait qu’il n’y ait eu « que » seize morceaux interprétés m’ont laissé l’impression d’un show très (trop) court. Alors qu’en vérité, il a dû durer environ une heure et demie, ce qui reste correct, même si pas mal d’artistes proposent davantage. Mais il faut comparer ce qui est comparable : à force d’assister aux spectacles des grands noms de la pop américaine, mes repères et ce que je considère comme « standard » sont forcément biaisés. L’important, c’est surtout de passer un bon moment, et cela a été le cas. De plus, j’ai toujours la crainte d’être déçue par la performance vocale du chanteur ou de la chanteuse, et à ce niveau-là aussi, j’ai été satisfaite par la prestation de Jain. Juste après les deux dates parisiennes, il a été annoncé que l’artiste ferait Bercy en avril 2020, je serais curieuse de voir si des éléments scéniques vont être ajoutés au show, parce qu’être toute seule sur scène dans une salle trois fois plus grande que le Zénith, ça risque de faire vraiment vide… En tout cas, Jain restera pour moi une belle découverte de ce début 2019 (oui je sais, j’ai presque 4 ans de retard, mais mieux vaut tard que jamais…)

Résultat de recherche d'images pour "jain zenith paris"

Glacé

Quatrième de couverture : Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d’une journée glaciale de décembre, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d’un cheval, accroché à la falaise.
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l’enquête la plus étrange de toute sa carrière.

MON AVIS : Il y a longtemps, mon pédicure m’avait fortement conseillé Bernard Minier lors de l’un de nos échanges au sujet des livres. J’en parle donc à mon homme qui me répond « Celui qui a fait le générique des Chevaliers du Zodiaque? ». J’ai toujours un peu de mal à tenter de lire de nouveaux auteurs au début parce que j’ai parfois détesté mes lectures. Avant, je n’aurais jamais tenté ce type de romans. J’étais parfaitement cantonnée à mes petites histoires de Sophie Kinsella et toute la clique (qui maintenant commencent à m’ennuyer). J’ai ensuite évolué vers un certain Dan Brown qui m’a fait découvrir un genre différent. J’ai toujours une préférence pour les romans de Marc Lévy, Guillaume Musso et maintenant Gilles Le Gardinier et Michel Bussi. Mais là, Bernard Minier, c’est franchement pas trop mal. Ce n’est donc pas un coup de coeur immense. Sûrement du fait des longues descriptions qui m’ont fait passé d’à côté de beaucoup de scènes. Je n’ai à aucun moment réussi à m’imaginer les scènes. J’ai surtout imaginé de la neige, du froid, des montagnes. Le livre pourrait donc désépaissir un peu et cela apporterait tout autant au récit. En parlant de froid, c’est normal qu’au vu du titre, ce soit un thème récurrent. Mais j’ai vraiment été marquée par l’omniprésence de phrase qui indique que les personnages ont froid ou qu’une révélation leur a glacé le sang… Dans tous les cas, quand j’ai réussi à rentrer dans le livre, je ne l’ai plus lâché malgré le nombre de pages… J’ai lu que quelqu’un trouvait qu’il s’agissait de purs clichés au niveau des personnages. Cela ne m’a pas sauté aux yeux. J’ai bien aimé cette histoire et je suis ravie de constater qu’il y a toute une suite qui m’attend. J’ai d’ailleurs eu de la chance de tomber sur le premier lors de mon achat. Je vois également que M6 a adapté ce roman en série. Je suis curieuse de voir comment ils ont fait parce que certains meurtres sont purement choquants et les décors ont l’air incroyables. En revenant à la critique négative que j’ai lu sur cette histoire, j’avoue que je verrais bien Liam Neeson jouer ce rôle. Après, il faut pas rêver, chaque histoire reprend des éléments déjà vus. C’est obligé. Mais la manière de raconter, d’imbriquer, etc. Cela change tout. Je lis également qu’ils conseillent dans le même genre Fred Vargas ou Pierre Lemaître, c’est noté. Peut-être un jour.

GLACE : ♥♥♥

 

Idol na Kanojo to Wotaku na Boku to

Résultat de recherche d'images pour "idol na kanojo to wotaku"

Résumé : Tirol est une chanteuse qui fait partie du groupe d’idols Bunny Trap. Taku est son plus grand fan. Un jour, le hasard fait qu’ils se rencontrent, dans des circonstances assez particulières. Tirol décide alors de profiter de la situation et fait de Taku son esclave. Mais cela doit absolument rester secret…

Mon avis : Le résumé « officiel » de ce manga indique seulement que l’idol et son fan doivent garder leur relation secrète, sans donner davantage de détails, notamment sur le côté « esclave ». Je ne m’attendais donc pas spécialement aux nombreuses scènes olé olé voire carrément crades qu’on peut voir dans cette série. Néanmoins, le tout n’est au final pas tellement réaliste, c’est plus marrant et ridicule qu’autre chose, et ça reste divertissant. J’ai apprécié le fait que ce soit un manga court (seulement 3 tomes) et que de ce fait, l’histoire (même si c’est un grand mot) est concise, on se rappelle du début quand on arrive à la fin. Je terminerai simplement par une petite remarque : dans cette série, Tirol et ses collègues du groupe ne doivent sous aucun prétexte avoir de relation amoureuse ou intime (ou du moins ne pas se faire prendre en flagrant délit) sous peine d’être obligées de quitter le groupe. Cela peut paraître extrême mais c’est pourtant complètement réaliste : dans la vraie vie, les groupes d’idols japonaises doivent impérativement cultiver l’image de filles aussi mignonnes que célibataires, pour que chaque fan puisse rêver d’elles sans se dire que c’est totalement impossible car elles sont déjà en couple. Encore un bel exemple d’hypocrisie du monde du showbiz.

Note : ♥♥

Résultat de recherche d'images pour "idol na kanojo to wotaku"
Taku et Tirol

Le Grand Bain

Le Grand Bain : Affiche

 

Synopsis et détails

C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie… (source : allocine.fr)

 

Mon avis : On a tellement entendu parler de ce film que forcément, j’avais envie de le voir. Je n’ai pas aimé toute la première moitié, il faut dire aussi que dans mon esprit, ce film était seulement une comédie. Or, ce n’est pas le cas, et la première heure vous le fait bien comprendre. On voit à quelle point la vie des personnages est pourrie et c’est plus déprimant qu’autre chose. Ensuite, lorsque les choses deviennent sérieuses en ce qui concerne la natation synchronisée, j’ai bien aimé, c’était divertissant et amusant. Peut-être que c’est le casting cinq étoiles qui a contribué à faire beaucoup parler de ce film. A ce sujet, c’est assez marrant de voir tous ces acteurs en maillot de bain, je pense que ceux qui se prennent trop au sérieux n’auraient jamais accepté de jouer dans « Le Grand Bain ». Le personnage que j’ai préféré est celui interprété par Leïla Bekhti. C’est loin d’être un mauvais film, mais le fait que tout le début soit si peu réjouissant ne m’aide pas à l’apprécier réellement.

Note :

Najoua Belyzel – Tu me laisses aller

J’aime beaucoup cette chanson (surtout en raison des paroles) et du coup, je suis quelque peu déçue du clip qui l’illustre. Visuellement parlant, il faut reconnaître que c’est joli, rien à dire là-dessus. Mais il y a beaucoup trop d’idées différentes qui s’enchainent en si peu de temps, qu’aucune n’est véritablement correctement exploitée, et on se retrouve avec une vidéo complètement décousue qu’on peut qualifier de fourre-tout, ni plus ni moins. Par exemple, à quoi ça sert de montrer pendant à peine cinq secondes une ballerine qui pirouette dans un couloir, sachant qu’elle arrive comme un cheveu sur la soupe et qu’on ne la revoit plus par la suite ? En plus d’être très aléatoires, les scènes sont d’un banal… Najoua qui marche dans Paris, Najoua dans un ascenseur, un mec qui danse, Najoua qui met la tête sous l’eau dans son bain… Le seul passage un tant soit peu original, c’est quand elle gesticule de façon désordonnée devant la baie vitrée avec sa chemise de nuit déchirée. La chanteuse est belle et ça continue à me faire plaisir de voir qu’elle défend son nouveau projet, c’est ce que je vais retenir. Mais pour avoir revisionné la totalité de ses clips précédents, je persiste à penser qu’avec son équipe, ils auraient pu trouver mieux.

Note :

Un avion sans elle

Le 23 décembre 1977, l’avion de ligne reliant Istanbul à Paris décroche et s’écrase sur le Mont Terrible un des flancs des monts du Jura à la frontière franco-suisse. Seul rescapé un bébé de trois mois. Mais dans l’avion, il y avait deux familles avec un bébé. Et en 1977 pas encore de test ADN. Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité de ce nourrisson ? Deux familles que tout oppose se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Après 20 ans d’investigations, le détective privé chargé d’enquêter sur l’affaire est victime d’un assassinat. Il venait de transmettre son journal de bord à Emilie devenue jeune femme. C’est alors que les rouages de l’enquête se réenclenchent et que l’énigme se dévoile…
MON AVIS : M6 dégaine son adaptation d’un roman de Michel Bussi. Ce type fait tellement des histoires incroyables que tout le monde se l’arrache. J’ai voulu faire découvrir par le biais de la télé ce livre à mon cher et tendre. L’essentiel est présent : la recherche de l’identité du bébé retrouvé au Mont Terrible avec ces deux familles qui se déchirent. Mais il y a tellement eu de modifications que je me suis vraiment demandée si j’avais lu la même histoire. Ce fût donc une toute autre façon de raconter, avec d’autres personnages, d’autres liens. Personnellement, je n’ai pas trouvé ça haletant comme lors de ma lecture, mais peut-être cela vient du fait que je connais déjà toute la vérité. Mais ce n’était pas non plus honteux comme j’ai pu lire dans les commentaires. Il faut prendre ça comme un nouveau divertissement et pas chercher à coller avec les écrits de Michel Bussi. Le truc qui me dérange est le choix d’Anne-Elisabeth Blateau en flic. C’est ce qui m’a paru pas très crédible mais il faut dire qu’elle est excellente dans le rôle d’Emma (Scènes de ménage) et du coup, on y croit pas trop dans ce film. Quelques libertés scénaristiques m’ont également perturbées mais dans l’ensemble, on respecte l’idée initiale donc ça me va. Comme dirait Michel Bussi au sujet de cette adaptation « Une adaptation, c’est nécessairement une trahison ». De toute façon, on ne va pas se leurrer. Les romans c’est toujours mieux que les films. Malgré le fait que je déteste les descriptions trop présentes, le film permet de développer l’imagination. On s’évade beaucoup plus avec un livre.
UN AVION SANS ELLE : ♥♥♥

Résultat de recherche d'images pour "un avion sans elle"