Love Hina

Vol.1 Love Hina - Manga - Manga news

Résumé :

Keitarō Urashima a 19 ans, il vient de rater pour la deuxième fois le concours d’entrée à la fac et n’a pas de succès auprès des filles. Alors qu’il n’avait rien demandé, il devient malgré lui le gérant d’un foyer pour jeunes filles, la pension Hinata. La cohabitation entre les demoiselles et ce garçon qui passe souvent pour un obsédé à cause de son côté gaffeur ne s’annonce pas de tout repos ! Néanmoins Keitarō est déterminé à retenter son concours afin de réaliser son rêve : aller à Tōdai, la prestigieuse université de Tokyo. Après tout, il y a quinze ans il a promis à une petite fille qu’ils se retrouveraient là-bas et comme le dit la légende, « si deux personnes qui s’aiment vont ensemble à Tōdai, elles sont heureuses pour la vie »…

Mon avis :

Aujourd’hui je vous parle de mon manga préféré, que je viens de relire. J’ai déjà écrit des articles sur les oeuvres que Ken Akamatsu a créées avant celle-ci, à savoir « AI non-stop! » et « Itsudatte My Santa ». Avec « Love Hina », on reste dans le même genre de manga, c’est-à-dire un shōnen (manga s’adressant plutôt aux garçons adolescents) / harem (avec un héros entouré de plusieurs filles) / pantsu (ces dernières se retrouvant souvent en sous-vêtements voire nues). Alors je sais que dit comme ça, ça peut paraître bizarre ou en tout cas un peu louche d’aimer ce style d’histoire. Mais honnêtement, il faut savoir aller au-delà des étiquettes, parce que « Love Hina » c’est tellement plus que les gags où Keitarō se prend une raclée parce qu’à cause de sa maladresse, il voit ou se retrouve à côté d’une fille en petite tenue. Déjà, je trouve que cette oeuvre donne un bel aperçu de la culture japonaise, notamment traditionnelle. Par exemple, une des habitantes de la pension pratique le kendo (art martial japonais dans lequel on utilise un sabre), on voit les personnages célébrer le hanami (le fait de contempler les cerisiers en fleur au printemps), ils prennent leur bain dans un rotenburo (bain thermal en extérieur) et il y a plein d’autres exemples. C’est dépaysant sans être non plus déroutant pour un public occidental car les personnages et l’histoire restent malgré tout ancrés dans l’époque moderne donc les héros ont au quotidien un look et des préoccupations semblables à ceux de tous les jeunes de leur âge. Et c’est bien parce que le propos est universel (études, amitié, amour) qu’à mon sens, il peut plaire au plus grand nombre. La multiplicité des protagonistes féminins, chacun incarnant un archétype différent, peut permettre à une lectrice de s’identifier à l’un d’entre eux et à quiconque d’avoir sa petite préférée, en mode « si j’étais à la place du héros, avec laquelle j’aimerais bien sortir ? ». Est-ce que Keitarō va réussir à entrer à Tōdai ? C’est parce qu’on a envie de savoir la réponse qu’on continue à lire les différents chapitres de « Love Hina ». Mais surtout, qu’est devenue la petite fille de la promesse et qui est-elle ? C’est pour connaître le fin mot de l’histoire qu’on va avec plaisir jusqu’au bout et qu’on vibre avec les personnages auxquels on a fini par s’attacher. En bref je trouve que la love story racontée dans ce manga est très belle car elle est semée d’embûches et malgré tout l’amour finit par triompher. Et même si « Love Hina » a été écrit il y a vingt-cinq ans, pour moi l’histoire n’a pas pris une ride (et non pas Ridd, lisez le manga pour avoir la référence !) car elle reste universelle. Il y a quatorze tomes en tout, ce qui selon moi est une longueur parfaite qui laisse le temps à l’intrigue de se développer sans créer un sentiment de lassitude chez le lecteur. Alors n’hésitez plus, foncez !

Note : ♥♥♥♥

Love Hina tome 5 | Pika Édition

Keitarō et Naru

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