Lady Gaga – The Chromatica Ball

Concert LADY GAGA : Billetterie officielle Stade de France

Quelle joie et quel bonheur de revoir Lady Gaga en concert, huit ans après l’ « ArtRave » de 2014 ! Il en aura fallu de la patience aux Little Monsters parisiens, entre le Joanne World Tour qui a été reporté puis annulé en 2017-2018, et ce fameux Chromatica Ball qui était initialement prévu pour l’été 2020, puis décalé d’un an avant d’être à nouveau reporté à l’été suivant, cela ressemblait vraiment à une histoire sans fin. Je ne sais pas s’il faudra attendre encore autant de temps pour avoir l’opportunité d’accueillir à nouveau la star sur scène à Paris, pour ma part j’espère que non, mais une chose est sûre, je serai au rendez-vous. Alors vous allez me dire que ce n’est pas une surprise puisque Gaga est mon artiste préférée (d’ailleurs au passage, remarquez que sur l’affiche, le « Lady » a carrément sauté). Mais franchement, ça va au-delà du fait qu’elle soit number one dans mon coeur. Cette femme est juste incroyable et tellement talentueuse, avec elle on n’est jamais déçu, on peut prendre ses places de concert les yeux fermés et avoir l’assurance d’assister à un show magistral. Le Stade de France était la troisième date de cette courte tournée de vingt dates, ce qui a a priori permis à la chanteuse de faire quelques ajouts dans la setlist et aussi d’être moins stressée que lors de la première à Düsseldorf. Le stade était plein à craquer et avec ses 76 000 spectateurs, il s’agit du concert avec la plus grosse affluence de sa carrière, ni plus ni moins. Je suis trop contente et fière d’en avoir fait partie ! Ce qui est assez intéressant, c’est le fait de constater à quel point Lady Gaga a réussi à élargir son public au fil des années. Il y avait à la fois des fans de la première heure qui étaient là pour ses immenses tubes « Poker Face » et « Bad Romance », des gens qui ont adoré sa performance dans le film « A Star Is Born » et voulaient la voir chanter « Shallow », des fidèles qui la suivent et la soutiennent depuis toujours et avaient hâte d’entendre pour la première fois en live les titres issus de « Chromatica », et des personnes tout simplement venues parce qu’elles savent qu’avec Gaga, on est sûr d’en prendre plein les yeux et les oreilles. En gros, elle met tout le monde d’accord. Assez étonnamment, il n’y a pas eu de première partie, je n’avais encore jamais assisté à un concert où seule l’artiste principale performe. Comme nous sommes en été, et même en commençant avec un bon quart d’heure de retard vers 21h15, le show a débuté avant la tombée de la nuit. L’une des principales critiques négatives (quoique je devrais probablement dire la seule) qui a été faite à l’encontre du « Chromatica Ball » concerne la scène, qui n’est pas ouverte sur les côtés et offre donc une visibilité réduite à une partie non négligeable du public, même à celui qui a acheté des places en carré or à 178,60 € l’unité. C’est vrai que c’est assez dommage et plutôt difficile à comprendre, mais heureusement cela ne concerne que les trois voire quatre premières chansons, pendant lesquelles Gaga n’est pas sur le devant de la scène et où les fans concernés ont dû se contenter des écrans géants pour voir la Mother Monster. Parlons maintenant de la setlist. Comme j’ai réussi à ne pas me faire spoiler avant le jour J, j’ai eu la grande surprise d’entendre résonner « Bad Romance » en guise d’ouverture, suivi de « Just Dance » et « Poker Face ». J’en étais à me demander si c’était bien au « Chromatica Ball » que j’étais et pas au « Fame Ball » ou au « Monster Ball » (auxquels j’aurais adoré assister, soit dit en passant).

Lady Gaga's Chromatica Ball live in Stockholm: the party we waited for -  Rolling Stone UK

♫ Battle for your life, Babylon ♫

Mais heureusement, la chanteuse a tenu ses promesses en interprétant la quasi totalité de son dernier album pop, à l’exception de « Sine From Above » et « Plastic Doll ». Par contre, elle a complètement occulté les opus « Artpop », « Joanne » et ses collaborations jazz avec Tony Bennett. Après l’intro faisant la part belle à ses tubes des débuts, Lady Gaga propose un spectacle en quatre actes, suivis d’un final et d’un encore, pour un total de deux heures de show. Comme toujours avec l’artiste, un de ces actes a lieu au piano, ce qui lui permet à la fois de souffler, de communier avec le public et de s’éclater avec son instrument préféré tout en continuant d’éblouir l’audience avec son talent incontestable. Je me souviens que lors de l’ « ArtRave », ce moment m’avait paru long et cassait l’ambiance, parce que Gaga l’avait agrémenté de la lecture d’une lettre de fan qui semblait ne jamais vouloir finir. Rien de tout cela cette fois-ci, et j’ai vraiment beaucoup apprécié le choix de faire « Born This Way » et « Fun Tonight » moitié version acoustique, moitié version studio. J’ai été étonnée de la présence des morceaux « Monster » et « LoveGame », et un peu déçue de ne pas avoir droit à « 911 » en entier. Le rappel sur « Hold My Hand », issu de la bande originale de « Top Gun : Maverick », était tout simplement génial, même si de base je ne suis pas friande du style ballade pop-rock épique, c’est un style dans lequel Gaga excelle. Les vidéos qui servent d’interludes entre les différentes parties du concert étaient aussi intrigantes qu’esthétiques, comme on pouvait s’y attendre de la part de la chanteuse. Un autre point sur lequel elle n’a pas déçu, c’est bien sûr les costumes. Je dois admettre que je faisais partie des personnes qui pensaient naïvement que les tenues seraient fluos et très colorées, à l’image de celles du clip de « Stupid Love ». Il faut dire que l’affiche officielle de la tournée va elle-même dans ce sens, avec sa police verte et son fond rose flash. Au final, on était plus sur du gris, du noir, du rouge, du mauve et du doré. Niveau mise en scène, j’ai déjà vu plus recherché, que ce soit chez d’autres ou chez Gaga, mais avec le recul je me rends compte que de toute façon, elle arrive parfaitement à tenir les spectateurs en haleine par sa seule présence et son charisme. Et puis on a quand même eu régulièrement des jets de flammes, comme s’il ne faisait pas suffisamment chaud de base ! Pour ce qui est de la danse, je reconnais que la chanteuse m’a un peu fait peur pendant les vingt premières minutes car elle était très statique, tantôt enfermée dans une sorte de sarcophage lors de l’intro, tantôt comme clouée à une planche pour « Alice ». Cela m’a donné l’impression qu’elle limitait le plus possible ses mouvements, peut-être à cause de sa fibromyalgie ? Heureusement, elle s’est bien rattrapée par la suite en enchaînant les chorégraphies, notamment sur « Replay » ou « Telephone ». Gaga s’est fendue de plusieurs phrases en français comme « Bonsoir, mes amis. Ça va, Paris ? » ou « Chantez avec moi ! », pour le plus grand plaisir de la foule en délire qui l’a acclamée tout le long de la soirée. J’ai trouvé trop mignon le fait qu’elle revienne sur scène après le rappel juste pour saluer une dernière fois son public. Même si ça demande une certaine logistique et un budget conséquent, je crois que je comprends les stans qui font plusieurs dates de la tournée, c’était un moment tellement magique qui est passé si vite ! En 2023, on fêtera les quinze années de carrière de Lady Gaga, j’ai si hâte de découvrir ce qu’elle nous réserve pour les quinze prochaines ! ♥

Lady Gaga: The Chromatica Ball review – a spectacular show of high camp and  insect cosplay | Pop and rock | The Guardian

La partie au piano, avec notamment « Shallow », « Always Remember Us This Way » et « 1000 Doves »

Lady Gaga – Hold My Hand

Depuis un certain temps, il y avait une rumeur disant que Lady Gaga chanterait pour la bande originale du film « Maverick », la suite du culte « Top Gun ». Eh bien il s’est avéré que c’était vrai. Alors, on n’est pas tout à fait sur le même délire que le « Take My Breath Away » de Berlin en 1986, mais cette ballade épique me semble parfaitement adaptée à ce style de film. Le clip nous montre à la fois des images des deux longs métrages et des plans mettant en scène la chanteuse. Je dois reconnaître qu’elle est tout simplement sublime dans cette vidéo, ses looks lui vont à merveille. J’aime bien le petit clin d’oeil avec l’avion estampillé LG. Ce n’est clairement pas une chanson que je vais écouter en boucle mais c’est une preuve supplémentaire (comme s’il y en avait besoin) du talent et de la polyvalence de Gaga. J’adore le fait qu’au final, l’artiste ait toujours un projet en cours, même si ce n’est pas tout le temps en rapport avec la pop music.

♫ So cry tonight
But don’t you let go of my hand
You can cry every last tear
I won’t leave ’til I understand
Promise you’ll just hold my hand

Hold my hand, hold my—
Hold my hand, hold my hand
I’ll be right here, hold my hand ♫

Lady Gaga Pens New Song For Top Gun: Maverick, Hold My Hand

Note : ♥♥

Lady Gaga Celebrates Love For Sale

Lady Gaga celebrates Love for sale album with intimate jazz online  performance exclusively brought to fans by Westfield

Histoire de terminer l’année en beauté, je profite de mon dernier article de 2021 pour revenir sur un évènement auquel j’ai assisté il y a trois mois jour pour jour. Afin de promouvoir l’album de reprises jazz « Love For Sale » qui sortait le lendemain, Lady Gaga a donné le 30 septembre dernier un concert live diffusé en simultané sur le web et dans différents centres commerciaux Westfield à travers le monde. En région parisienne, plusieurs lieux étaient donc concernés, tels que le Forum des Halles ou les Quatre Temps à La Défense. Pour accéder aux fan zones, il fallait s’inscrire dans les temps sur le site de Westfield. Après un premier essai infructueux, j’ai finalement réussi à avoir une réservation pour celle des Quatre Temps.

Vous allez me dire, puisqu’il était possible de voir le concert en streaming tranquillement depuis son canapé, quel était l’intérêt d’accéder à une fan zone ? Eh bien, on nous a remis un tote bag rempli de goodies, quasiment tous estampillés Westfield, sauf un : dans le lot il y avait en effet un produit Haus Lab, la marque de maquillage de Lady Gaga, et en l’occurrence il s’agissait de l’eyeliner noir « Punk ». J’ai aussi gardé le bracelet en tissu qui donnait accès à la zone. Une fois sur place, on nous a pris en photo puis nous avons eu droit à un mocktail parmi deux au choix, et à un verre de popcorn salé, avant de prendre place à une petite table, dans un espace feutré spécialement aménagé de façon cosy pour l’occasion.

Lady Gaga's Sister Designed Her Dresses For a Performance | POPSUGAR Fashion

Après une première partie assurée par un DJ, le live a débuté. Comme vous le savez si vous suivez le blog, la discographie jazz de Gaga n’est clairement pas ce que je préfère chez elle. Mais c’est toujours un immense plaisir de la voir en live, surtout quand elle a visiblement l’air de s’éclater. Elle a porté deux tenues, une dans les tons beiges, l’autre noire. Toutes les deux étaient très classes, mais cela n’a pas empêché la chanteuse d’en faire des caisses façon Gaga. Niveau setlist, j’ai été très satisfaite, car l’artiste a proposé un judicieux mélange de titres issus de « Love For Sale », de morceaux du premier album qu’elle avait fait avec Tony Bennett en 2014 « Cheek To Cheek », mais aussi de ses tubes « Poker Face » et « Born This Way » versions acoustiques, et d’autres grands classiques incontournables tels que « New York, New York ».

Lady Gaga's Sister Designed Her Dresses For a Performance | POPSUGAR Fashion

Il me semble qu’il était annoncé que le concert durerait environ 45 minutes, au final nous avons eu droit à un peu plus d’1h10 de show, agréable surprise. Ce qui était sympa aussi et participait à l’ambiance, c’était le fait qu’entre chaque performance, l’écran géant diffusait des images des différentes fan zones, ce qui a été conservé dans la captation désormais disponible sur YouTube. Je peux donc officiellement me vanter d’apparaître dans une vidéo de Lady Gaga, je suis tellement contente, c’est un super souvenir. J’en profite également pour vous mettre les autres clips issus de « Love For Sale » :

Quoi de mieux que de finir l’année avec celle qui restera pour toujours la number one dans mon coeur ? À l’année prochaine pour de nouveaux articles !

House of Gucci

House of Gucci

Synopsis

Gucci est une marque reconnue et admirée dans le monde entier. Elle a été créée par Guccio Gucci qui a ouvert sa première boutique d’articles de cuir de luxe à Florence il y a exactement un siècle. À la fin des années 1970, l’empire italien de la mode est à un tournant critique de son histoire. Si l’entreprise rayonne désormais à l’international, elle est handicapée par des rumeurs de malversations financières, une innovation en berne et une dévalorisation de la marque. Le groupe est dirigé par les deux fils du fondateur – Aldo, personnage rusé et haut en couleur, et son frère Rodolfo, beaucoup plus froid et traditionnel. Pugnace, Aldo n’a pas la moindre intention de céder le contrôle de l’empire à qui que ce soit – et certainement pas à son fils Paolo, garçon fantaisiste qui aspire à devenir styliste. Quant à Maurizio, fils timide et surprotégé de Rodolfo, il a davantage envie d’étudier le droit que de diriger un groupe de luxe mondialisé. C’est alors que Maurizio tombe amoureux de la ravissante et manipulatrice Patrizia Reggiani et, contre l’avis de son père, décide de l’épouser. Lorsque Aldo se découvre des affinités avec Patrizia, il réussit, avec l’aide de la jeune femme, à convaincre son neveu de renoncer à ses ambitions juridiques pour intégrer l’entreprise dont il devient, de facto, le probable héritier. Ce qui ne manque pas de nourrir la rancoeur de Paolo, dont le talent n’est pas à la hauteur de ses rêves artistiques… (source : allocine.fr)

Mon avis :

J’avais vraiment hâte de voir Lady Gaga dans un rôle sans lien avec le monde de la musique, ni taillé sur-mesure pour le personnage qu’elle incarne depuis ses débuts. Sur ce plan-là, je dois dire que je n’ai pas été déçue. Je mentirais si je disais que je finissais par ne plus voir Gaga car je connais trop son visage pour oublier que c’est elle, mais c’est quand même l’idée. Le fait qu’elle et tout le casting parlent anglais avec un accent italien aide tout de même bien à se détacher de la Lady Gaga chanteuse, dont je connais aussi la voix par coeur. Je suis super excitée et contente pour elle de voir qu’on lui a confié un tel rôle, parce qu’elle incarne un personnage hyper central, dans un long-métrage d’un réalisateur de renom, et aux côtés d’acteurs de premier plan. Je suis trop fière d’elle ♥ Voilà, j’ai fini mon éloge de Gaga (enfin je crois). Que dire d’autre ? Je n’ai pas trop aimé Paolo, interprété par Jared Leto, je veux bien que le personnage soit fantasque mais là c’était vraiment trop tout le temps (parce contre j’ai été impressionnée par la transformation physique de l’acteur pour ce rôle). J’ai trouvé le film un petit peu long par moments, mais d’un autre côté, il n’y avait pas vraiment de scènes inutiles, l’histoire aurait été plus difficile à comprendre si le montage avait charcuté tout ça. Niveau musique, j’ai beaucoup aimé ce que j’ai entendu (« Heart of Glass » de Blondie, « Bad Girls » de Donna Summer etc.) mais j’ai été surprise par ces choix, parce qu’ils sont trop typés américains et je me serais attendue à une ambiance plus italienne. J’ai beaucoup aimé les costumes et les décors, mais j’ai trouvé que la « chute » était traitée de façon un peu expéditive. Et je tire mon chapeau à notre Frenchie Camille Cottin qui peut se vanter d’être à l’affiche de ce film, j’ai trop aimé quand sur le plateau de « Quotidien » elle a dit un truc du style « Stefou c’est ma pote maintenant ». En bonne fangirl digne de ce nom, je mets la note maximale et j’assume.

Note : ♥♥♥♥

Lady Gaga – Dawn Of Chromatica

Dawn Of Chromatica - Album by Lady Gaga | Spotify

Je dois avouer que quand les rumeurs d’un album remix de « Chromatica » ont commencé à enfler, j’ai eu un peu de mal à y croire, étant donné la grande implication de Lady Gaga dans la promotion de l’opus original. Mais à vrai dire, elle n’est pas derrière ce projet baptisé « Dawn Of Chromatica », on le doit au producteur BloodPop, qui a participé à la plupart des titres de « Chromatica ». De nombreux artistes, fans de Gaga, ont été mis à contribution pour reprendre chaque morceau. Je ne suis pas spécialement une grande fan des remixes, donc je vais me contenter de dire succinctement ce que je pense de chaque piste, sans donner de note. Un petit mot sur la pochette : je la trouve délicieusement affreuse.

Alice (LSDXOXO Remix) : Je trouve ce remix un peu mou et linéaire, il n’est plus du tout dans l’énergie du morceau original, mais pas dans le bon sens du terme.

Stupid Love (Coucou Chloe Remix) : OK j’avoue, au mois de septembre je ne me suis pas contentée d’être dans une vidéo de Lady Gaga (voir article à venir), j’ai aussi remixé le lead single de « Chromatica ». Blague à part, l’ambiance proposée par cette version revisitée est intéressante, mais là aussi j’ai une impression de lenteur et de mollesse, c’est dommage.

Rain On Me (feat. Ariana Grande) (Arca Remix) : Je suis mitigée, il y a des effets sonores qui me plaisent et d’autres que je n’aime pas du tout. Mais globalement je ne trouve pas ça très agréable parce qu’on dirait un mélange complètement aléatoire de bruitages. Je ne sais pas, un remix n’a-t-il pas pour vocation première de faire danser en boîte de nuit ? Comment on danse sur ce truc ? Ça fait du bien quand ça s’arrête.

Free Woman (Rina Sawayama & Clarence Clarity Remix) : C’est de loin le meilleur remix jusqu’ici, et peut-être même de l’album. On reste dans l’esprit de la chanson, et en même temps les artistes invités sur le morceau apportent vraiment leur propre touche. Proposition suffisamment stylée et différente de l’originale pour que je puisse l’ajouter à une de mes playlists de soirée.

Fun Tonight (Pabllo Vittar Remix) : On aime ou on déteste, mais ça a au moins le mérite d’être inattendu. Pabllo nous fait voyager dans des contrées exotiques avec cette version, qui elle aussi réussit à la fois à garder l’âme de l’originale tout en la transposant dans un autre style. Je la trouve sympa à écouter une fois de temps en temps.

911 (Charli XCX & A. G. Cook Remix) : Si vous êtes un fidèle du blog, vous vous doutez que j’avais de grandes attentes pour ce remix : le titre que j’ai tout de suite adoré à la sortie de Chromatica, revisité par Charli XCX dont j’ai déjà vanté les mérites à maintes reprises, que rêver de mieux ? On reconnaît direct son style dès qu’elle se met à chanter avec la voix hyper déformée. Par contre, un peu déçue que la musique soit parfois trop forte et masque sa voix. Dans l’ensemble c’est du très bon boulot, même si ça reste moins efficace de l’original, mais de toute façon ça me paraît difficile d’atteindre le niveau de cette masterpiece.

Plastic Doll (Ashnikko Remix) : J’aime bien la construction de ce remix, qui a su trouver le bon équilibre entre nouveautés apportées par Ashnikko et passages issus de la version originale. C’est vraiment sympa à écouter mais il manque clairement une bonne minute au morceau, ça s’arrête de façon trop abrupte, depuis quand les remixes sont-ils plus courts de plus d’une minute par rapport à la version classique ?

Sour Candy (feat. BLACKPINK) (Shygirl & Mura Masa Remix) : Ce remix n’est pas mal dans son genre, mais ici on est sur une ambiance plus posée que celle des pistes précédentes. Le résultat donne une chanson vraiment différente de celle de « Chromatica », en fait on dirait limite plus un mash-up avec un autre titre qu’un remix à proprement parler. Je ne l’écouterais pas en boucle parce que ça manque de punch, mais je trouve que c’est une réussite.

Enigma (Doss Remix) : C’est l’idée que je me fais d’un remix basique : on se « contente » de rajouter du boum boum à la chanson. Sans être nulle, la proposition passe à mon sens complètement inaperçue, parce qu’elle pâtit de la comparaison avec les morceaux précédents. En effet, ces derniers font intervenir des artistes qui chantent les couplets ou refrains de Gaga voire même de nouveaux couplets, ils apportent donc de la matière inédite. Là, la piste vocale est strictement la même que sur « Chromatica », on a seulement ajouté du son clubbing dessus.

Replay (Dorian Electra Remix) : Ce remix se démarque un peu des autres de par son style plus electro rock, c’est sympa.

Sine From Above (feat. Elton John) (Chester Lockhart, Mood Killer & Lil Texas Remix) : Alors là, on touche le fond. Je vous déconseille d’écouter ce remix si vous tenez à vos oreilles, ou alors uniquement à volume bas. Je ne comprends toujours pas comment qui que ce soit ait pu valider cette chose. Ce n’est pas de la musique, c’est uniquement une succession de bruits, de bruitages, de vacarme. Et le pire c’est qu’apparemment, ils ont eu besoin de s’y mettre à plusieurs pour pondre ce truc… Les trente dernières secondes sont pires que tout, même en étant bourré ou défoncé je ne vois pas comment on peut apprécier ça. Dans mon article sur « Chromatica », j’ai écrit que la fin de la version originale était « un peu WTF » : ils ont réussi à faire largement pire, chapeau.

1000 Doves (Planningtorock Remix) : C’est hyper basique et répétitif, mais bizarrement, ça passe bien en musique de fond / musique d’ambiance. Par contre, à part parce que ça reprend quelques phrases de la chanson, ça n’a plus rien à voir avec « 1000 Doves ».

Babylon (Bree Runway & Jimmy Edgar Remix) : Le petit côté urbain apporté par Bree Runway est sympa, après il ne s’agit pas non plus d’une version foncièrement différente de l’originale, on reste dans l’ambiance club / ball room.

Babylon (Haus Labs Version) : On termine avec la piste réclamée à cor et à cri par pas mal de fans, à savoir la version de « Babylon » dont on entendait un extrait dans une publicité pour la maque de maquillage de Lady Gaga. Personnellement, je ne faisais pas partie de ces fans, car j’adore le résultat final qu’on a pu découvrir sur « Chromatica ». Et quand j’entends cette Haus Lab Version, je persiste et signe, car là on est sur quelque chose d’assez quelconque et générique.

Voilà, je ne crois pas écouter souvent cet album sorti début septembre, en tout cas certainement pas de bout en bout, seulement quelques pistes de temps en temps. J’ai été assez étonnée de voir des remixes parfois aussi courts que la piste originale voire plus. Cet opus ne fait que confirmer les préjugés que je peux avoir concernant cet exercice, c’est presque mission impossible de proposer un remix meilleur que la chanson originale. Et ça me fait un peu de peine de constater que pleins d’artistes semblent être plus à fond sur « Chromatica » que la principale intéressée, mais on ne pourra rien y changer.

Lady Gaga on Twitter: "DAWN OF CHROMATICA ⚔️💚💗 THE REMIX ALBUM SEPTEMBER  3 PRE-SAVE NOW https://t.co/z6kfSOTt5H… "

Tony Bennett, Lady Gaga – Love For Sale

A quelques jours de la sortie de leur album commun « Love For Sale », Lady Gaga et Tony Bennett dévoilent le titre du même nom et le clip qui l’accompagne. Cette vidéo ressemble fortement à la précédente, ainsi qu’à celles de l’époque « Cheek To Cheek », ce sont simplement des images de sessions d’enregistrement en studio (d’un autre côté, je ne sais pas si on pouvait s’attendre à autre chose). Une fois encore, je trouve que Gaga en fait parfois un peu trop, mais on sent l’alchimie indéniable et le respect mutuel entre les deux artistes.

♫ Love for sale
Appetizing young love for sale

Love that’s fresh and still unspoiled
Love that’s only slightly soiled
Love for sale

Who will buy?
Who would like to sample her supply?

Who’s prepared to pay the price
For a trip to paradise?
Love for sale ♫

Tony Bennett & Lady Gaga - Love For Sale (target Exclusive, Vinyl) : Target

Note :

Tony Bennett, Lady Gaga – I Get A Kick Out Of You

Bon, c’est juste pour le petit clin d’oeil que je fais un article là-dessus. Je n’aime pas vraiment la musique jazz, disons qu’un morceau une fois de temps en temps, ça passe bien, mais ce n’est clairement pas un genre que j’écoute en boucle. Comme en 2014 avec « Cheek To Cheek », Lady Gaga et Tony Bennett vont sortir un album de jazz cet automne, qui cette fois-ci s’intitulera « Love For Sale » et sera apparemment axé sur des reprises de Cole Porter. La nouvelle plus triste, c’est que le crooner, qui vient de fêter ses 95 ans, est atteint de la maladie d’Alzheimer, ce disque et cette collaboration risquent donc d’être les derniers de sa carrière. Ce duo est l’occasion d’avoir une preuve supplémentaire du talent vocal des deux artistes, quant à Gaga, je la trouve magnifique dans ce clip, même si elle en fait un peu des tonnes niveau regard ému vers Tony (je la pense sincère mais too much malgré tout). Une dernière petite remarque, comme je ne m’intéresse pas au jazz ça ne me fait ni chaud ni froid, mais pourquoi toujours des reprises ? Cela aurait été intéressant de proposer des compositions inédites.

♫ My story is much too sad to be told
But practically everything
Leaves me totally cold
The only exception I know is the case
When I’m out on a quiet spree
Fighting vainly the old ennui
And I suddenly turn and see
Your fabulous face

I get no kick from Champagne
Mere alchohol doesn’t thrill me at all
So tell me why should it be true
That I get a kick out of you ♫

Lady Gaga et Tony Bennett de nouveau réunis sur un nouvel album « Love for  Sale »

Note :

Lady Gaga – 911

Étant donné que pour sa performance aux MTV Video Music Awards fin août, Lady Gaga a commencé son medley par « Chromatica II » / « 911 » avant d’enchaîner avec « Rain On Me » en compagnie d’Ariana Grande, puis « Stupid Love », il y avait fort à parier que « 911 » serait le prochain single, voire clip. C’est donc désormais chose faite, avec cette vidéo qui, elle aussi, débute par « Chromatica II », et se termine même par « Chromatica III », autre interlude présent sur l’album du même nom. L’officialisation de ce troisième single a eu lieu hier et je dois admettre que cette nouvelle m’a réjouie car même si j’adore « Chromatica » dans son ensemble, c’est vraiment ce titre qui a attiré mon attention lors de la première écoute. J’étais donc ultra impatiente de découvrir le clip. Et vraiment, Lady Gaga a le chic pour aller là où on ne l’attend pas. Visuellement, c’est magnifique mais tellement à l’opposé de ce que j’imaginais pour cette chanson et ce thème. Lors de mon premier visionnage, pendant les trois quarts de la vidéo, j’étais interloquée et limite déçue, parce qu’aussi jolis les décors et les tenues soient-ils, je trouvais qu’il ne se passait pas grand chose et surtout, que les images qui défilaient sous mes yeux n’avaient ni queue ni tête. Et puis vient la dernière minute de ce « mini-film » et tout s’éclaire. Franchement, je vous invite à regarder par vous-même pour ne pas gâcher la surprise, mais c’est vraiment bien trouvé et surtout, ça donne forcément envie de cliquer sur replay pour revoir la vidéo sous un nouveau jour, en ayant en tête le dénouement. Ce clip est plutôt inédit dans l’oeuvre de Lady Gaga, j’ai l’impression que c’est la première fois que l’artiste est si peu mise en avant, on voit autant les autres acteurs / figurants qu’elle. De plus, « 911 » dénote complètement avec les visuels des singles précédents « Stupid Love » et « Rain On Me », qui étaient totalement axés sur des chorégraphies. Les costumes sont tout simplement sublimes, et la chanteuse elle-même l’est aussi, juste waouh quoi. J’ai envie de regarder encore et encore les images et de faire des pauses pour avoir le temps de capter tous les détails de mise en scène, les références etc. Je n’en dis pas plus sous risque de spoiler la fin, mais Gaga a encore réussi à me surprendre et à prouver qu’elle et son équipe sont loin d’être à court d’idées et d’inspiration sur le plan créatif. Ce n’est peut-être pas son clip le plus iconique mais ça reste clairement du haut niveau.

Note : 🚨🚨🚨🚨

Lady Gaga – Chromatica

Stupid Love de Lady Gaga sur Amazon Music - Amazon.fr

Après des semaines, des mois, que dis-je, des années d’attente, Gaga is finally back. Je ne peux pas dire que ses projets les plus récents, à savoir son dernier album « Joanne » et le film « A Star Is Born » soient mes travaux préférés de sa part, musicalement parlant. J’espérais follement un retour plus pop et rythmé, et j’ai été entendue. J’adore la pochette, c’est le type de visuel qui me plaît beaucoup, alors voir Gaga aller dans cette direction me ravit. Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer dans de précédents articles, « Chromatica » a été plusieurs fois décrit comme rempli d’influences house/dance des années 1990/2000. Vous savez à quoi vous attendre si vous décidez d’embarquer pour le nouveau délire musical de la Mother Monster.

Chromatica I : Cette intro, qu’on a également pu découvrir en guise d’ouverture du clip de « Stupid Love », symbolise parfaitement le début du voyage sur Chromatica.

Note : ♥♥♥

Alice : Je ne sais pas si on va au Pays des Merveilles avec ce son, en tout cas on remonte le temps d’au moins 25 bonnes années. C’est plutôt déroutant dans le sens où on ne s’attend pas forcément à entendre ce style de musique actuellement, mais une fois qu’on accepte le concept de l’album, c’est très bon.

Note : ♥♥♥

Stupid Love : Cette chanson s’enchaîne bien avec la précédente. Si ce n’est pas le lead single le plus percutant de l’artiste (en même temps je doute que quoi que ce soit réussisse à détrôner « Bad Romance » dans mon coeur), je l’aime bien, il est à l’image des sonorités de « Chromatica ».

Note : ♥♥♥

Rain On Me (feat. Ariana Grande) : Je pense avoir déjà dit tout le bien que je pensais de cette collaboration dans mon article sur la vidéo sortie vendredi dernier. C’est court et efficace, les voix de Gaga et d’Ariana se marient bien, et ça me met de bonne humeur.

Note : ♥♥♥♥

Free Woman : J’aime beaucoup le refrain, enfin sa musique, puisque Lady Gaga chante avant et après, mais pas pendant. C’est un titre très sympa qui peut éveiller la nostalgie d’une autre époque en raison de sa vibe house.

Note : ♥♥♥

Fun Tonight : Il se dégage de cette piste une indéniable mélancolie, on sent quelque chose de très particulier dans la voix de Gaga quand elle chante « I’m not having fun tonight », qui me donne juste envie de la prendre dans mes bras. Il y a un sacré décalage entre le rythme plutôt enjoué et les paroles carrément tristes, et ce n’est pas la seule chanson de l’album à propos de laquelle on peut dire cela.

Note : ♥♥

Chromatica II : On entame un autre chapitre de « Chromatica » avec cet interlude qui invite à l’aventure et se termine en fanfare, pour lancer le titre suivant.

Note : ♥♥♥

911 : Quoi de mieux que le 911ème article du blog pour parler d’un morceau intitulé « 911 » ? Et OMG, il est tellement spécial ! A la première écoute j’ai eu du mal à croire que c’était Lady Gaga qui chantait, j’ai l’impression qu’elle utilise sa voix de tête comme elle ne l’a jamais fait auparavant. J’adore vraiment, c’est typiquement le genre de choses que les fans de Gaga attendent de sa part : de la folie et de l’inattendu.

Note : ♥♥♥♥

Plastic Doll : Décidément, on en est à la moitié de l’album et rien ne me déplaît. Ce titre est peut-être un peu plus générique que les autres (et encore) mais franchement j’aime ce que j’entends.

Note : ♥♥♥

Sour Candy (feat. BLACKPINK) : Gaga est bien décidée à devenir la reine du streaming, puisqu’en plus de son featuring avec Ariana Grande, elle en a aussi un avec LE groupe féminin de K-pop qui cartonne en ce moment. J’ai toutefois un peu plus de doutes quant à l’authenticité de ce partenariat, mais rien de grave. Je ne peux décemment pas dire que ça ne me plaît pas, vu que le sample utilisé ici semble être le même que pour le tube « Swish Swish » de Katy Perry et Nicki Minaj. Je ne connais pas plus que ça les BLACKPINK mais j’aurais pensé qu’elles chanteraient davantage en coréeen et pas seulement quatre phrases.

Note : ♥♥♥

Enigma : J’aime bien l’alternance entre différentes façons de chanter sur cette piste, qui m’évoque « Heroes » de David Bowie. Et c’est marrant de voir que l’artiste a donné à une de ses nouvelles chansons le même nom que sa résidence à Las Vegas.

Note : ♥♥♥

Replay : C’est le genre de son que j’aurais trop envie de mettre à plein volume à une soirée dansante pour tout donner sur la musique du refrain. J’ai l’impression d’entrer dans une dimension parallèle.

Note : ♥♥♥♥

Chromatica III : Ce dernier intermède est le plus court et il a un côté grandiloquent.

Note : ♥♥♥

Sine From Above (feat. Elton John) : J’avoue que j’ai été très surprise par cette chanson. Je ne suis pas étonnée par le fait que Lady Gaga fasse un duo avec Sir Elton John, vu qu’ils sont amis depuis plus de dix ans, qu’elle est la marraine de ses enfants etc. Mais j’aurais imaginé les voir proposer une ballade ou quelque chose d’assez classique. Alors qu’ici on est sur quelque chose qui peut certes s’apparenter à une ballade, mais en mode électro-dance avec une dimension presque religieuse voire prophétique. Et la fin est un peu WTF tout de même. Je ne déteste pas mais ça me plaît un peu moins que le reste de l’opus.

Note : ♥♥

1000 Doves : Ma partie préférée est clairement le refrain, qui fait monter la sauce. Le reste n’est pas nul mais plus anecdotique.

Note : ♥♥

Babylon : Wow, l’ambiance de ce titre, c’est tout ce que j’aime, ça me fait penser à la série « Pose » et bien sûr, à « Vogue » de Madonna dans le phrasé. Les vibes gospel, les bruitages de nature sauvage, les paroles fierce… c’est très bon.

Note : ♥♥♥♥

Love Me Right : Cette piste contenue dans la version Deluxe est sympa, mais un peu répétitive avec toutes ces phrases qui commencent par « I don’t wanna » ou « Would you still ». C’est en quelque sorte le moment le plus calme de l’album, une conclusion en douceur.

Note : ♥♥

Je ne vais pas m’attarder sur la Piano Demo de « 1000 Doves » ni sur le remix de « Stupid Love » qui complètent les bonus, parce que la première, si elle n’est pas inintéressante, s’intègre mal à cet opus conçu pour danser ; quant à la seconde, je la trouve inutile au possible. Ce voyage auditif à travers « Chromatica » m’a beaucoup plu. A voir sur la durée si je ne finis pas par me lasser de certaines chansons mais il n’y en a absolument aucune que je n’aime pas, la preuve, je n’ai jamais mis moins de deux coeurs. Moi qui n’apprécie que très peu les titres lents et les ballades, je ne peux que me réjouir d’avoir un album qui n’en contient pas. Gaga a choisi de nous faire danser et remonter le temps, ce qui peut dérouter au début, mais c’est un parti pris que je valide. Je trouve que cet opus, très cohérent, ne ressemble à aucun précédent disque de la chanteuse, la preuve de son talent de caméléon et de son envie de se renouveler. L’écart entre mélodies festives et paroles sombres est assez fou, c’est à ce demander si certaines popstars ne s’épanouissent artistiquement que dans le malheur et le mal-être. Plusieurs morceaux peuvent prendre une dimension complètement dingue en live, j’espère avoir l’occasion de le vérifier. En attendant, je retourne écouter cette nouvelle Bible.

Note globale : ♥♥♥

Lady Gaga & Ariana Grande – Rain On Me

Lorsque la rumeur disait il y a quelques mois qu’il y aurait un duo avec Ariana Grande sur le futur album de Lady Gaga, j’ai eu du mal à y croire, j’étais sceptique. Quand cela s’est confirmé, j’étais partagée. D’un côté j’étais excitée et impatiente, parce que ce n’est pas tous les jours que deux de mes artistes préférées collaborent ; de l’autre j’avais peur du résultat parce que je voyais mal comment elles allaient réussir à combiner leurs univers respectifs et surtout je craignais la surenchère de vocalises, puisqu’elles ont du coffre l’une comme l’autre. Le morceau est donc sorti ce matin et je ne m’attendais pas du tout à ça, même si je savais que « Chromatica » lorgnerait du côté de la dance / house des années 1990. On voyage clairement dans le temps avec « Rain On Me ». Vocalement, on évite le too much, c’est cool, et je ne trouve pas qu’une des chanteuses prenne spécialement le dessus sur l’autre. L’ensemble reste assez simple, plutôt efficace sans être un immense tube instantané comme ont pu l’être les singles qui ont fait la renommée de Gaga. La capture d’écran de la vidéo montre qu’elles ont tourné ensemble et pas chacune de leur côté, j’apprécie énormément cela, l’inverse m’aurait terriblement déçue. Visuellement, on peut constater que Lady Gaga a l’air d’avoir privilégié les clips chorégraphiés pour cette ère. Après les danses dans le désert pour « Stupid Love », on a cette fois-ci droit à des décors urbains futuristes. J’aurais aimé que la vidéo raconte plutôt une histoire, surtout que les plans montrant Gaga blessée qui retire le poignard enfoncé dans sa jambe aurait pu être un bon début de scénario, tout comme les passages où elle semble reliée à des dizaines de tubes. Je suis fan des tenues des deux popstars, même s’il y en a certaines que je préfère aux autres, il n’y en a aucune que je déteste, c’est typiquement le genre de costumes que j’adore voir dans des clips. Et puis Ariana a les cheveux détachés dans un de ses looks, attention il va pleuvoir neiger ! J’aime beaucoup le décalage entre son rétro et visuel futuriste, qui a même un petit côté jeu vidéo qui n’est pas pour me déplaire. Alors certes les deux artistes ont l’une comme l’autre déjà proposé des vidéos plus recherchées et originales, mais ce que je vois ici me met en joie. Je crois que suis surtout très contente pour Ari qui réalise ici un de ses rêves en faisant un duo et un clip avec l’une de ses idoles, je pense que leur câlin des dernières secondes est authentique (contrairement à leurs visages). Une jolie façon de patienter jusqu’à vendredi prochain, jour de sortie du tant attendu « Chromatica ».

Note : ☔☔☔