La Cloche de détresse

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Résumé : Dans les années 1950, Esther Greenwood est une brillante étudiante de dix-neuf ans qui a l’opportunité de passer un mois à New York parce qu’elle a gagné un concours organisé par un magazine. Si elle vit différentes expériences au cours de ce séjour, son retour chez sa mère ne se passe pas très bien, car elle tombe rapidement en dépression et finit par avoir des envies suicidaires. Elle va donc devoir être traitée pour tenter de guérir des troubles auxquels elle fait face.

Mon avis : Comme on peut s’en douter à la lecture du résumé, ce roman n’est pas le plus gai qui soit. Néanmoins, je l’ai lu plutôt rapidement, et je suis loin de l’avoir trouvé inintéressant. Je le juge par contre un petit peu décousu, les premiers chapitres qui se passent à New York pourraient être lus dans n’importe quel ordre, et puis dès que l’héroïne retourne au bercail, le ton change assez radicalement et on la voit dériver vers la folie dépressive à tendance suicidaire. La lecture est immersive, et le traitement que subit la jeune femme fait froid dans le dos. La fin est ouverte, on ne sait pas si Esther s’en sort. Mais comme elle partage de nombreux points communs avec l’auteure, on peut imaginer le pire… En effet, à la fin du roman se trouve une rapide biographie de Sylvia Plath dans laquelle on constate les similitudes de parcours, sauf que cette dernière finira par mettre fin à ses jours à l’âge de 31 ans, ce qui fait de « La Cloche de détresse » son unique roman.

Note : ♥♥

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